Gabon: Ali Bongo a commencé sa convalescence à Rabat

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Si rien n’a filtré sur le lieu et encore moins sur son état de santé réel, une chose est sûre, le président Ali Bongo Ondimba a quitté l’hôpital du Roi Fayçal de Riyad mercredi soir pour Rabat, au Maroc, où il entame un séjour de convalescence et de rééducation en milieu hospitalier, confirme une source diplomatique marocaine, citée dans la presse du pays. Ce transfert « intervient conformément au souhait de Son Excellence le président Bongo, en accord avec les institutions constitutionnelles de la République gabonaise et conformément à l’avis des médecins traitants », selon un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères publié mercredi. Ali Bongo et le roi du Maroc Mohammed VI sont très proches depuis leur enfance. L’actuel président gabonais a passé une partie de son adolescence au Maroc, où il a fait ses études. C’est à cette époque que les liens entre les deux futurs chefs d’État se sont renforcés alors que leurs pères respectifs présidaient aux destinées de leur pays.

Des liens d’amitié

Âgé de 59 ans, Ali Bongo a quitté mercredi soir l’Arabie saoudite où il était hospitalisé depuis le 24 octobre. Aucune image n’a été pour l’instant diffusée à son départ ni à son arrivée. Aucune information n’a été communiquée sur l’établissement hospitalier.

L’épouse du président gabonais Sylvia avait annoncé, mardi, sur sa page Facebook que son mari quitterait la capitale saoudienne pour Rabat, en précisant que le transfert avait été « rendu possible grâce à l’amélioration très significative » de l’état de santé de son mari. Le président Bongo compte « mettre à profit cette brève période de convalescence pour recouvrer ses pleines capacités physiques, ainsi que pour travailler sur les dossiers les plus prioritaires » du Gabon, selon sa femme. « À cette fin, il a demandé aux principaux responsables au sein de la présidence de la République de le rejoindre à Rabat », a-t-elle conclu. La période de convalescence pourrait durer quelques semaines, voire quelques jours, confie une source officielle de la présidence gabonaise.
Quasi-absence de communication officielle

Des informations qui deviennent importantes alors que la présidence gabonaise n’a communiqué officiellement qu’à deux reprises. D’abord, le 28 octobre, pour annoncer que le président avait été admis à l’hôpital du roi Fayçal à Riyad à la suite d’un malaise dû à « une fatigue sévère », consécutive à « une très forte activité ces derniers mois ».

La seconde, le 11 novembre, pour rectifier le tir et préciser qu’il était « dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques », après « un saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé ». Une manière implicite de dire que son état était sérieux.

Le Point Afrique (avec AFP)

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