« Voici nos priorités »
Une délégation de l’Union africaine (Ua) conduite par la comorienne Nadia Tourqui, présentée comme une experte en gouvernance, notamment sur les questions électorales, l’administration publique, la décentralisation et le développement local, a été reçu mardi 27 novembre 2018, par le président du mouvement L@ Nouvelle Côte d’Ivoire au siège dudit mouvement aux Deux-Plateaux-Les-Vallons.
En présence des membres de son cabinet, Gnamien Konan, comme à l’accoutumée, a été direct avec les envoyés de l’Ua venus s’imprégner de son analyse de la situation politique nationale. Dans un jeu de question-réponse, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Fonction publique a dévoilé les priorités de son organisation. « La priorité pour nous, c’est une Cei qui rassure et un fichier électoral fiable », a-t-il martelé avant de se livrer à quelques commentaires. Pour qu’elle soit acceptable, avance Gnamien Konan, il faut que la prochaine présidentielle attire tout le monde, il faut que beaucoup d’ivoiriens votent. C’est pour cela, de son point de vue, et selon une proposition de loi qu’il vient d’introduire au parlement, il faut en Côte d’Ivoire un document unique qui serve à la fois de carte nationale d’identité et de carte d’électeur.
Gnamien Konan s’est attaqué aussi à la gouvernance politique actuelle, expliquant à Nadia Tourqui et à sa collègue Abibata Barry que le chef de l’Etat n’a d’yeux que pour son parti politique et son clan. « Depuis qu’il est là, M. Ouattara n’a jamais reçu les partis politiques », affirme-t-il, faisant valoir que par le dialogue on aurait réussi à lever certains obstacles qui minent la vie politique en Côte d’Ivoire. Le manque de dialogue interpartis, la violence, la non prise en compte des préoccupations des jeunes sont des paramètres qui selon lui, expliquent le dégoût des jeunes, en particulier les filles, pour la politique dans leur pays alors que la gente féminine représente selon ses chiffres près de 50 % de la population. Il répondait ainsi à une question de ses hôtes relative à la représentativité des femmes dans la sphère politique dans notre pays. « Objectivement, les femmes représentent près de 50 % de la population. Donc si vous avez beaucoup de femmes avec vous, vous gagnez. Mais les femmes se méfient de la politique parce qu’elles pensent qu’il y a encore trop de violence. Quant aux jeunes, la politique ne les intéresse pas, ils sont pourtant les premières victimes des violences. Généralement, ils veulent le changement donc ceux qui sont là (aux affaires) n’ont pas intérêt à les voir voter en masse », a-t-il analysé.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
MALHEUREUSE USURPATION DE TITRE ET DE FONCTION
AUCUNE de ces 2 bonnes dames n’officie à l’Union Africaine !
AUCUNE !
Faut il aller plus loin ?
Les habillages maladroits sont vite découverts dans le monde d’aujourd’hui.
Et monsieur Gnamien le plus grand informaticien de notre Pays (lol !) devrait le savoir…
Même quand les journalistes eux mêmes se refusent à vérifier leurs informations ou à opérer les nécessaire recoupements.
ESPOIR EN FUMÉE
@Marie Koukou et consorts
A trop attendre le messie contre Ouattara n’importe quel illusionniste a trois sous, vous escroquera !
Connaissez vraiment ceux que vous recevez aujourd’hui ?
Normalement dans tout pays NON DÉMOCRATIQUE cette impertinence de se déclarer pour ce qu’on n’est pas vaut UN VOL RETOUR DANS L’HEURE QUI SUIT !
Bien entendu chez Ouattara oû on respecte les femmes, oû on respecte l’union africaine à laquelle nous sommes par ailleurs à jour de nos contributions, il n’en est pas question. Quoique ….
Bon, focus : entre 2 séjours à Mougins, Ouattara n’a JAMAIS trouvé ke temps en 8 ans de pouvoir, de recevoir son opposition ? Cruelle mégarde qui revient en pleine gueule comme un boomerang. De quoi faire faire des tonnes de digression à l’ami @wara, et (qui sait ?) pleurer jusqu’à demain 6h du matin. 🙂 🙂 🙂
Dure est, et dure reste a vérité, réputée rougir les yeux (sans les casser, heureusement) !!!
RECEVOIR L’OPPOSITION : POUR QUOI FAIRE ?
L’opposition a-t-elle vocation à être reçue quand elle veut par le pouvoir en place ?
Qui bloquait les tra vaux du.CPD ( cadre permanant de dialogue) ?
Quelqu’un ma fait une réflexion bizarre ce soir au plateau. Je résume :
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» si les GOR pouvaient savoir à l’avance, ce que la mort de SANGARE leur apporterait en légitimité, en attention, en affection, en projection au-devant de la scène donc en bénéfique médiatisation etc, peut être que l’intéressé lui même aurait proposé de mourir plus tôt pour la cause de son parti ! ».
Hélas il faudra un jour ou l’autre l’enterrer et bonjour tous les désordres.
Et si alors c’est Gbagbo le chef du FPI donc de l’opposition, comment concrètement un prisonnier peut il discuter avec le pouvoir en place ?
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Ce n’etait qu’une réflexion d’un citoyen à un arrêt de bus que je rapporte.
Personnellement j’ai du respect pour la plateforme de l’opposition au Burkina Faso.
Elle ne s’est pas autosatisfaite dans le vote d’une loi qui reconnaît le statut du chef de l’opposition.
Elle est allée bien loin en élaborant un programme commun ainsi qu’un « questionnaire de 200 marqueurs » pour suivre la politique du gouvernement.
La responsabilité a un nom, un visage et un comportement citoyen et républicain.
@wara,
Il est bien vrai que l’opposition n’a pas vocation à être reçu par le président quand elle le veut mais il appartient au président de maintenir un dialogue républicain, et non un monologue, avec l’opposition comme cela se fait dans toutes les démocraties du monde. Vous avez, lorsque vous étiez dans l’opposition, passé votre temps à discourir sur le pseudo manque d’écoute de bédié, et pourtant bédié à toujours maintenu un dialogue constant avec l’opposition quand bien même celle-ci ne disposait pas d’un statut spécial comme maintenant. En outre j’aurai trouvé logique qu’au terme de ta critique sur le fonctionnement de l’opposition ivoirienne, que tu cita l’exemple du RDR qui fût dans l’opposition à un moment donné de son existence plutôt que de nous parler de l’opposition burkinabée. J’en conclus trivialement que le RDR dans l’opposition ne fut pas un exemple, et le RDR au pouvoir encore moins.
@veritas
Et si on commençait par cette belle citation d’un économiste indien …
MALHEUREUSEMENT TOUT EST LIÉ !
Si vous ne pouvez pas augmenter le prix du riz
Pour des raisons sociales,
Si vous ne pouvez pas fermer des entreprises publiques déficitaires
Pour des raisons politiques,
Si vous ne pouvez pas augmenter les taxes et les impôts
Pour des raisons d’équité,
Si vous ne pouvez pas développer l’élevage du porc ou consommer le bœuf
Pour des raisons religieuses,
Alors n’espérez pas le développement
POUR DES RAISONS ÉVIDENTES !
(Pensées d’un économiste indien du FMI)
DIALOGUE REPUBLICAIN ?
Sauf à confondre l’usage des mots, on ne peut dialoguer républicainement qu’avec celui ou ceux qui reconnaissent leur position ou leur statut dans cette république !
C’est bien beau de dire aujourd’hui « ..Il appartient au président de maintenir un dialogue républicain, et non un monologue, avec l’opposition comme cela se fait dans toutes les démocraties du monde… »
Mais dans TOUTES les démocraties, un parti politique ne fonde pas son fonctionnement sur un seul leitmotiv : LE BOYCOTT DE TOUTES LES ACTIONS DU POUVOIR EN PLACE.
C’est pourquoi je citais le modèle du FASO !
Quand dès avril puis plus tard juillet 2012, le premier ministre d’alors Ahoussou-Kouadio Jeannot invitait feu Miaka Oureto et autres, alors Président par intérim du FPI et ses camarades, à rejoindre le CADRE PERMANENT DE DIALOGUE (CPD), prolongement du Cadre Permanent de Concertation (CPC) où coexistaient déjà plusieurs partis d’opposition et sensibilités politiques en pourparlers avec le pouvoir, bien avant 2010, ON DIT NON ! On réclame un dialogue direct mode B-TO-B. En méprise totale des autres partis de l’opposition !
En 2013, pour mieux orienter les plans de développement, L’Etat veut-il organiser le recensement général de la population et de l’habitat, initialement prévu en 2008 et qui n’avait pu avoir lieu en raison de la crise, ON DIT NON !
En 2016, L’Etat veut-il organiser un référendum constitutionnel pour prendre en compte les aspirations légitimes de la Nation ? ON DIT NON !
En 2018, L’Etat veut-il organiser des élections locales et régionales ? ON DIT NON !
On fait comment alors ? On reste dans cette logique de déni du Président et du statut quo en prenant ce faisant en otage la vie de la République ?
De tout cela, bien sûr le cher Monsieur Gnamien membre PERMAMENT du Gouvernement de la République de 2012 à 2016, n’en a cure ! On ne saurait en être surpris outre mesure, le concernant. Lui particulièrement. La gratitude n’a jamais été une vertu à ses yeux. Tout ce qu’il est devenu c’est dû à son seul mérite…
LE DIALOGUE POLITIQUE CONSTRUCTIF (MODÈLE BEDIE)
(Pendant que toute la direction politique du RDR était à la Maison d’arrêt et de Correction d’Abidjan)
(EXTRAITS DERNIERS DISCOURS DE BEDIE AU PARLEMENT – DÉCEMBRE 1999)
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N’en déplaise à certains esprits chagrins extérieurs, notre pays est réellement et pleinement un pays démocratique et un État de droit qui rayonne de force attractive en Afrique et dans le monde.
Les partis politiques, dont la fonction essentielle est de contribuer à l’expression du suffrage, s’y constituent et y fonctionnent librement.
Les élections, enfin, y ont lieu aux échéances prévues, en toute liberté et sous le contrôle d’observateurs impartiaux venus d’horizons divers.
Mais comme il se doit, et c’est là l’essence même de l’état de droit, toutes ces libertés s’exercent dans le respect de l’ordre public protecteur des personnes et des biens.
LA DÉMOCRATIE N’EST PAS LE LIBRE COURS LAISSÉ À DES MINORITÉS VIOLENTES QUI VEULENT IMPOSER LEUR POINT DE VUE EN DÉPIT DES LOIS.
Quoi qu’il en soit, au nom de la démocratie apaisée et du dialogue politique constructif que nous pratiquons depuis toujours, j’invite les responsables du RDR à considérer les propositions ci-après qui découlent des principes démocratiques et républicains.
1 – le respect de l’Etat de droit, autrement dit le respect des dispositifs de la loi fondamentale et des lois en vigueur en République de Côte d’Ivoire, l’obéissance à l’autorité de ces lois.
2 – le respect de l’autorité de la justice ivoirienne, la justice étant la clef de voûte de l’édifice social et de la démocratie, la soumission à l’autorité de la chose jugée est nécessaire,
3 – la participation à la sauvegarde de l’ordre public commande l’abandon de toutes manifestations de rue, marches, sit-in susceptibles de déboucher sur des scènes de violence, de casse, de pillage et de destruction de biens publics et privés, d’entraves à la liberté de circulation sur la voie publique.
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NB : @Veritas18, je ne suis militant d’aucun parti politique ivoirien. Simple observateur des faits !
@wara,
je constate à mon corps défendant que le simple observateur des faits dont vous vous proclamez a une mémoire sélective de notre histoire commune: toujours prompt à défendre les vues et positions du clan
@veritas18
Je sais que quelqu’un a juré que je ne peux être qu’un community manager du RDR. Un autre a proclamé sans preuves que moi au moins je mérite ma fiche de paie au RDR.
Je n’y peux rien sur ces jugements.
Soit vous m’observez depuis peu, soit ce que depuis longtemps je soutiens, est LE BON CHOIX POUR NOTRE PAYS au sortir de la crise de 2011 ! Et donc je suis constant sur certains choix.
Ces choix thématiques s’apparentent-il exclusivement à ceux d’un clan ? Pas nécessairement ! Il suffit de BIEN observer ses composantes.
Mais contre l’aveuglement, il n’existe point de remède…
Malgré le passif de la guerre, si Mr ouattara avait réconcilié les ivoiriens en les ramenant tous au pays comme lui même on l a fait revenir après 1999, j aurais sans aucun doute voté pour lui.