Edwige FIENDE
La Côte d’Ivoire, admise au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la période 2018-2019, ne votera « jamais une résolution » relative aux « frappes » sur un pays, a affirmé le ministre des Affaires étrangères Marcel Amon-Tanoh, lors d’une conférence de presse vendredi à Abidjan.
« Nous ne voterons jamais une résolution qui peut aboutir à des frappes sur un pays avec la possibilité de dégâts collatéraux sur des populations », a déclaré M. Amon-Tanoh.
En Avril, La Côte d’Ivoire s’était abstenue de voter le projet russe, visant à établir un nouveau mécanisme d’enquête sur les armes chimiques en Syrie.
La Côte d’Ivoire [État sans véto] assurera la présidence du Conseil de sécurité au cours du mois de décembre.
Deux débats de haut niveau prévus les 05 et 06 décembre, permettront à la Côte d’Ivoire de donner ses « recettes » de sortie de crise.
Le Ministre a évoqué le cas de l’Onuci, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire qui a été « une réussite » et le processus DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration) « réussi en deux ans », reconnaissant toutefois qu’ »il n’y a jamais un DDR où on désarme à 100% c’est la raison pour laquelle ça et là on peut découvrir des caches d’armes ».
La Côte d’Ivoire va négocier pendant sa présidence du Conseil de Sécurité, l’adoption de trois projets de résolution dont le financement des opérations africaines de paix et l’Etat de droit dans les opérations de maintien de paix.
La présidence du Conseil de sécurité est assurée par chacun des membres à tour de rôle pendant un mois.
L’organe comprend 15 membres dont cinq permanents dotés d’un droit de veto et 10 membres non-permanents en rotation pour des périodes de deux ans.
La Côte d’Ivoire figure au nombre des pays qui réclament « une réforme du Conseil de sécurité », a soutenu Marcel Amon-Tanoh, estimant qu’ »il n’est pas concevable que l’Afrique n’ait pas de siège permanent ».
Cinq pays possèdent un droit de véto pouvant bloquer toute résolution du Conseil de sécurité. Ce sont la Chine, la Russie, la France, la Grande Bretagne et les États Unis d’Amérique. Ces pays sont des membres à vie du Conseil de sécurité qui est composé de 15 États. Les 10 places restantes sont occupées en alternée par d’autres pays après un vote pour une période de deux ans.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Très belle déclaration.
On est ainsi d accord que bombarder un pays pour un problème politique c est inconcevable.
Des déclarations inutiles