Empoisonné et transporté d’urgence en France pour des soins adaptés, le vice-coordonnateur des vice-présidents du Pdci-Rda est arrivé à bord d’un vol de Air France, ce mercredi 21 novembre. Il rayonnait de bonne santé. Celui qui a été transporté sur civière est revenu sur ses pieds rajeuni de moins de 10 ans, selon le directeur du protocole du président Bédié, Romain Porquet. Accueilli par le chef du Secrétariat Exécutif, Pr Maurice Kakou Guikahué, et plusieurs membres du Secrétariat exécutif, des vice-présidents et des membres du Bureau politique, le vice-coordonnateur des vice-présidents du Pdci-Rda, le général Gaston Ouassénan Koné était très heureux de revoir ses frères et sœurs du Pdci. Il n’a pas manqué de leur dire merci. Ci-dessous ses propos, depuis le pavillon d’honneur de l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan-Port Bouët.
«Monsieur le secrétaire exécutif en chef, chères sœurs, chers frères du Pdci-Rda, c’est ainsi que le président Félix Houphouët Boigny, nous a appris à nous appeler, au niveau de notre pari. Je voudrais très sincèrement dire un grand merci à monsieur le président Henri Konan Bédié. Effectivement, quand il a appris ma maladie, il a pris toutes les dispositions pour que je sois transféré en France, à l’hôpital américain Neuilly afin de suivre les traitements que nécessitait mon état. Je voudrais donc lui dit grand merci parce que s’il n’avait pas eu cette réaction très active, peut-être qu’on parlerait d’autre chose. On touche du bois. Je voudrais vous remercier, monsieur le secrétaire exécutif, remercier le porte-parole et toutes mes sœurs et tous mes frères qui sont là, qui sont venus m’accueillir, leur dire qu’effectivement, ça été très difficile, mais comme c’est Dieu qui est le maitre du destin de chacun de nous, comme il n’avait pas encore fixé mon jour, il m’a dit de faire demi tour et j’ai fait ce demi tour et je suis de retour parmi vous. Je voudrais encore vous remercier tous pour votre présence», a-t-il dit.
A-t-il été empoisonné?
Le Général répond tout simplement : «Tout à l’heure dans mon introduction, vous avez compris, si j’ai dit que Dieu n’était pas d’accord que je parte, c’est qu’il y a eu une action qui a été menée. Mais, comme la volonté de Dieu a modifié le plan des hommes, eh bien faisons confiance à Dieu et laissons lui le soin de continuer le reste. Les êtres humains font des bêtises, Dieu règle tout ça. Quelle rancœur voulez-vous que j’ai?». Tout est clair, le général Ouassénan Koné a été victime d’un empoisonnement auquel il a échappé grâce à la vigilance et à la promptitude du Président Henri Konan Bédié.
Gilles Richard OMAEL
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