Six personnes liées à l’extrême droite ont été interpellées en France, précisément en Isère, en Ille-et-Vilaine et en Moselle par les services antiterroristes ce mardi. Emmanuel Macron était une cible potentielle pour ces «activistes».
Une source proche de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a indiqué avoir interpellé quatre personnes en Moselle, une en Ille-et-Vilaine et une en Isère, nous a confirmé . Parmi eux se trouvent cinq hommes et une femme, de 22 à 62 ans. Ces interpellations interviennent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», selon une source judiciaire.
Projet flou encore mal défini
Selon une source proche de l’enquête, «cette enquête vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d’action violente contre le président de la République». Les investigations en cours doivent permettre d’établir la réalité et la nature exacte de cette menace.
Lundi, lors de l’installation du nouveau directeur de la DGSI Nicolas Lerner, Christophe Castaner se montrait vigilant à propos de ces menaces intérieures. Le ministre de l’Intérieur s’est dit «attentif» aux menaces venues notamment des «mouvements extrémistes de droite comme de gauche, très actifs sur notre territoire».
Avec Le figaro.fr et AFP agence
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