Côte d’Ivoire: Pour Bédié « il n’est pas possible d’être à la fois militant du PDCI et du parti unifié »

blank

Edwige FIENDE

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié a affirmé lundi qu' »il n’est pas possible d’être à la fois militant » de son parti et du parti unifié » duquel la formation s’est retirée, à un congrès extraordinaire.

« Il n’est pas possible d’être à la fois militant du PDCI et du parti unifié », a précisé Bédié, dans son discours d’ouverture du congrès à Daoukro (Centre).

Le président du PDCI a demandé  » que cesse la transhumance, la duplicité, l’équilibrisme politique », qui affaiblissement  » le combat » du parti pour « une Côte d’Ivoire rassemblée ».

Au cours de ce congrès de « stabilité et de clarification » du PDCI, en proie a des dissensions, les congressistes doivent entériner les décisions du précédent bureau politique.

Le bureau politique du 24 septembre avait confirmé les résolutions de la réunion du 17 juin à savoir, la prolongation du mandat d’Henri Konan Bédié à la tête du parti, depuis 24 ans et le retrait du PDCI-RDA du groupement politique RHDP » entre autres.

Ce congrès intervient après l’assignation du PDCI en justice, introduite par Jérôme N’Guessan, membre du bureau politique « exclu » du parti, afin d’invalider la dernière réunion du bureau politique du PDCI organisée le 24 septembre à Daoukro, après avoir obtenu de la justice, l’invalidation du bureau politique du 17 juin à Abidjan.

Henri Konan Bédié a dénoncé une justice aux ordres du pouvoir pour faire disparaître le PDCI.

Des partis politiques d’opposition dont le Front populaire ivoirien (Fpi) et des personnalités dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba-Lamine, représente du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, ont assisté à la cérémonie d’ouverture
Dans une déclaration commune, ces partis présents au congrès à savoir le Rpci, L’usd, Pcrci, RPC-Paix, Pit, Lider, Upci, La Nouvellle Côte D’ivoire, ont « dénoncé la tentative de déstabilisation des partis politiques »

Ils ont « condamne la manipulation » de la justice et appelé à « faire échec à « cette tentative de déstabilisation », soupçonnant le régime de « vouloir se maintenir au pouvoir ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

Commentaires Facebook

3 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire: Pour Bédié « il n’est pas possible d’être à la fois militant du PDCI et du parti unifié »”

  1. @ Laurent Kpatoh

    Arrêtez maintenant de pleurnicher et regarder dans le rétroviseur. Si tu ne sais pas c’est Gbagbo qui a mis à la disposition de Djeni ses experts pour rédiger les textes de son parti en gestation au moment où ceux qui se tapent sur la poitrine se cachaient. Et à peine créé, le FPI accueille le RDR en vue de la formation du Front Républicain. Les problèmes n’ont pas commencé en 2010, zozo!!

  2. LES DERNIERS JOURS DE POUVOIR DE MOBUTU
    La scène contée par Jeune Afrique, proprement surréaliste, se passe sur le tarmac de l’aéroport de Gbadolite, village natal du dicteur en chute libre. Les rebelles approchent, et Mobutu doit s’enfuir avec ce qui reste de sa Cour, à bord de l’avion qui l’emportera vers le Maroc. Il se tourne vers son aide de camp (ou un patron de régie financière, je sais plus) qui lui tend une mallette contenant “seulement 2 millions de dollars”. – “Ou est le reste de l’argent”, questionne Mobutu ? En fait, cet argent est le fruit d’un rançonnage des entreprises étrangères au motif d’effort de guerre institué par le Zaïre. La somme récoltée s’élevait à plus de 40 millions de dollars. Mais le temps d’arriver au dictateur, elle a maigri pour être à moins du 10ème. Avant de s’envoler avec ses 2 maigres millions, Mobutu écrasera une larme, mesurant le désastre de sa fin de vie : fuite en catastrophe, cancer de la prostate, et la kleptocratie qu’il a installé et nourri au point qu’il en soi lui-même victime.

    PAUVRE PDCI !!! Depuis nos plus jeunes années, ce parti investissait les collèges, lycées et l’université à l’effet de former une jeunesse militante. En fait, les batailles pour devenir le président MEECI était l’assurance d’une carrière réussie même sans panache scolaire, et surtout l’argent des cotisations des élèves, plus quelques cadeaux qui descendaient d’en haut. Une pyramide au sommet de laquelle trônait le président national, un étudiant de l’université assuré d’être très prochainement nommé ministre. Bref, un système de pourrissement et de musellement de la jeunesse par et avec l’argent. Cela a porté ses fruits, comme l’on peut en juger aujourd’hui encore.

    Le PDCI nomme des cadres de son parti dans le gouvernement de Ouattara. Dans le système kleptocratique dont ils sont les héritiers et qui se perpétue, ces derniers plongent les 4 mains dans la marmite jusqu’à l’épaule. Croyant que Ouattara, silencieux, ne les voit pas faire. Quand vient la bisbille entre leur parti d’origine et le cœur du pouvoir, le choix leur est offert : se démarquer et subir les conséquences de leur inconduite avec l’exemple Bendjo brandi comme épouvantail ; ou rester fidèle à leurs intérêts propres et à leur liberté, avec pour avantage de continuer à bouffer des 4 mains sans être inquiétés. Alors maires, directeurs, généraux, ministres,… deviennent les plus féroces combattants contre leur propre camp. A qui la faute ? Le PDCI leur avait-il déjà enseigné autre chose ? Yako PDCI, comme on fait son lit, on se couche.

  3. Ce qui reste rassurant pour le PDCI, c’est qu’AUCUN de ces cadres ne croit au RDRHDP, ni n’en est même simplement sympathisant. Ils attendent juste un changement de donne pour retourner dans leur parti, dès qu’aura disparue l’épée de Damoclès sur leur tête. Bédié à peut-être intérêt à envoyer le signal fort, que la porte reste ouverte, et que leur position actuelle est comprise.

Les commentaires sont fermés.