Edwige FIENDE
Le président du Sénat, ex ministre de la Justice et ex premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, haut cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), a estimé que lundi que « même sous la junte militaire », son parti, en proie à des dissensions internes, « n’a jamais été » assigné, appelant à la fin des actions en justice contre sa formation.
« Même sous la junte militaire, le PDCI n’a jamais été » assigné en justice, a déclaré M. Ahoussou, après une réunion du bureau politique de l’ex-parti unique lundi à Daoukro (Centre), face à la presse.
Jérôme N’Guessan, membre du bureau politique du PDCI, « exclu temporairement » du parti, avait saisi et obtenu de la justice, l’invalidation du bureau politique du 17 juin à Abidjan qui avait reporté l’examen des textes du parti unifié à son prochain congrès et prolongé le mandat de Henri Konan Bédié à la tête du parti
Partisan de l’intégration du PDCI au RHDP unifié (regroupant les partis membres de la coalition au pouvoir), M.N’Guessan à nouveau assigné son parti en justice afin d’invalider la dernière réunion du bureau politique du PDCI organisée le 24 septembre à Daoukro, qui a entériné le retrait de sa formation du RHDP.
Pour cette nouvelle saisine, la justice devrait rendre son verdict le 10 octobre.
Lundi, dans son discours d’ouverture du bureau politique, le président du PDCI M.Bédié a dénoncé « un harcèlement judiciaire » orchestré par son ex-allié, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, pour « déstabiliser » son parti.
Il a appelé ses partisans et les Ivoiriens « à la mobilisation » pour « faire échec à ces dérives antidémocratiques et liberticides ».
Un congrès « extraordinaire de stabilité et de clarification » au sein du PDCI est prévu le 15 octobre à Daoukro.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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