« S’enquérir de l’état des dégâts mais aussi vérifier si les installations de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (à bord du fleuve Marahoué) n’ont pas été gravement affectées par la crue de l’affluent du Fleuve Bandama. » C’était le sens de la visite du ministre de l’Hydraulique, Tchagba Laurent, le vendredi dernier à Bouaflé.
Accompagné des autorités politiques et administratives de la ville, il a passé en revue ces installations. Il a indiqué que le gouvernement ivoirien a déclenché un plan d’urgence pour ces villes de Bouaflé et Zuénoula, gravement affectées par cette crue. « Le sens de la visite de Bouaflé, c’est de vérifier nos installations par rapport au pompage, au traitement et à la distribution. Nous avons échangé avec le corps préfectoral de la Marahoué. Il nous a rassurés qu’en matière de distribution d’eau les populations n’ont pas de problèmes contrairement à Zuénoula. Par contre, la ville de Bouaflé a besoin d’être renforcée dans le domaine de l’approvisionnement en eau parce qu’il y a des nouveaux quartiers qui ont été créés. Malheureusement, le réseau n’est pas encore réalisé pour leur permettre d’avoir de l’eau. Le corps préfectoral a sollicité qu’il ait un renforcement. Bouaflé et Zuénoula font partie d’un programme d’urgence que le président de la République et le Premier ministre nous ont instruits de conduire. Cela devrait permettre de résoudre les problèmes évoqués et mettre la population à l’ abri de tout désagrément concernant l’eau potable. Nous sommes venus visiter les installations à Bouaflé parce qu’à Zuénoula, notre station de pompage et de traitement sont complètement noyée. Ce n’est pas le cas à Bouaflé » a-t-il expliqué. Auparavant, dans la même journée, le ministre Tchagba Laurent avait pris part, dans un hôtel de Yamoussoukro, à un atelier diagnostic du niveau de desserte de la population en eau potable en Côte d’Ivoire pour notamment faire l’état des lieux des ressources mobilisées et alternatives, des infrastructures d’eau potable en milieu urbain (déficit de production, taux de couverture….etc.), des infrastructures d’eau potable en milieu rural (fonctionnalité des PMH et HVA, taux de couverture, etc.), des ressources humaines et matérielles et proposer des solutions pour un accès durable à l’eau potable.
Harry Diallo, à Yamoussoukro
L’intelligent d’Abidjan
Face à l’incroyable et inadmissible pénurie d’eau à Bouaké, on a eu une réponse des Pouvoirs publics, avec comme solution : « Priez » ! Bah voilà qui est fait, Dieu étant réputé lent à la colère (mais Il entre quand-même en colère), quand 1,5 millions de Bouakois/Bouakéens le prient pendant des mois, et avec eux la vingtaine de millions d’Ivoiriens, Il exauce : « voilà pour vous de quoi passer 5 bonnes années sans pénuries d’eau ». N’est-Il pas merveilleux, le Seigneur ?:-) 🙂 🙂