On en sait un peu plus ce qui est reproché à l’ex Directeur général de la Sicogi, Loukimane Camara dans le cadre des procédures dont il est l’objet depuis peu.
Suite au rapport d’audit sur sa gestion, la Haute autorité pour la Bonne gouvernance a voulu savoir pourquoi l’ex Dg a affecté 20 millions Fcfa à Children Of Africa pour son gala, 10 millions Fcfa à Servir, 5 millions Fcfa à des militants pour louer des cars Sotra en vue de l’accueil du chef de l’État, à son retour de France après son opération de la sciatique. Elle lui a également demandé pourquoi il a engagé une opération immobilière à Kong, sans « l’aval » du conseil d’administration. Enfin, la Haute autorité a demandé pourquoi Loukimane Camara a affecté au financement de la cité Ado à Yopougon, les fonds qui étaient destinés au projet immobilier des militaires, à travers le Fonds de prévoyance militaire.
L’on se souvient que c’est la polémique créée au sujet de cette affaire, qui avait emporté Camara Loukimane. Les autorités ivoiriennes craignaient à l’époque une colère des militaires, suite aux rumeurs de détournement par la Sicogi, des fonds qui leur étaient destinés.
Face à tous ces faits, l’ex DG de la Sicogi a donné ses explications à ses interlocuteurs constitués d’officiers de
la Police économique, et d’agents de la Haute autorité. S’agissant des accusations de détournement de fonds, il a indiqué que c’est peut-être la Sicogi, en qualité de personne morale et d’entité qu’il faut incriminer, puisqu’en sa qualité de mandataire social, il n’a fait aucun usage à son profit personnel et propre des montants mis en cause.
Avant cette audition, Camara Loukimane avait réclamé en vain ses indemnités de licenciement, d’un montant de plus de 80 millions Fcfa, conformément à des procédures internes adoptées par la Sicogi, et exécutées par lui-même, en faveur de son prédécesseur. Le conseil d’administration aurait donné son accord pour le paiement de ces indemnités , ainsi que son successeur, mais le décaissement effectif a été suspendu, malgré les nombreuses relances de l’ex DG.
C’est face à ce qu’il considérait alors comme un mépris et une injustice , que le député de Bouna a choisi de prendre ses distances de la direction de son parti. Selon des sources proches du dossier, les faits ayant été commis antérieurement à son élection à l’Assemblée nationale, Loukimane Camara peut être poursuivi. D’autres juristes assurent toutefois que sans l’accord du bureau de l’Assemblée nationale, l’inculpation ne peut prospérer.
Pendant ce temps, le Procureur de la République dont l’IA avait annoncé la conférence de presse sur la question, a révélé que 15 dossiers de corruption visant des DAF, des élus,1 administrateur civil, des ex-DG sur des « dizaines de milliards », sont en cours d’instruction.
Charles Kouassi
Il n’aurait pas été poursuivi s’il avait sa carte du RDR et étant un suiveur aveugle de Ouattara DRAMANE.
« Soro Guillaume regrette ;mais il est un peu trop tard… » de reprendre les armes.
En fait il lui est reproché un zèle.
Parce que children of africa , servir, cité ado, opération immobilière à Kong pour moi il y a un lien commun: faire plaisir ou rentrer dans les grâces de quelqu’un…
Ça fait un peu penser à l autre qui gardait les buchettes d allumettes pour servir à rôtir ceux qu’ on sait et qui s est vu accusé de …posséder une boîte d allumette selon ses défenseurs.
>l’ex Dg a affecté 20 millions Fcfa à Children Of Africa pour son gala
On est dans un cas de « recel » là, ou je m’y connaît pas ? Le recel est bien puni par la loi, non ? J’ai lu hier un excellent article de ASK (oui, il s’améliore, vraiment), où il explique comment le piège de Kongstitution s’est refermé sur Ouattara. Idem pour cette affaire de poursuite contre Loukimane, qui a puisé dans les caisses de la compagnie qu’il dirigeait, pour faire plaisir à… Fanta Gbê, l’épouse de vous savez qui.
Comme pour une bagarre de nanas, le spectacle est garanti à tout voyeur patient. Donc, popcorn à gauche, Mützig et Heineken à droite, on est popodipo pour le spectacle. Faites donc entrer les Comiques !
@Coigny
c’est un recel d’abus de bien social. Dans le cas d’espèce, le code pénal prévoit la même peine pour le receleur et le recelé. Si la justice est libre, les representants de l’ONG devraient être entendus par le procureur de la république. Mais comme c’est la république du RDR, LA JUSTICE N’A D’YEUX QUE POUR LES OPPOSANTS ET LES RECALCITRANTS.
Sur cette affaire je me demande bien à lire @Jimmy si Mr le procureur sait ce qu’ il est entrain de soulever…
DE L’ETAT VERTUEUX ET DU CHOIX DE SES VALEURS
Il serait inconvenant qu’un diplômé de l’Ecole supérieure de commerce d’Abidjan (ESCA) et d’Etudes comptables et financières (DECF), pour ne citer que ces références, ne sache pas l’utilisation optimale des ressources d’une entreprise PUBLIQUE et n’en maîtrise pas la comptabilité.
Pour que l’ex DG en soit arrivé à ces pratiques décriées aujourd’hui avec un curieux retard très remarquable, il faut se convaincre qu’il y a d’autres critères de management qui lui étaient dictés et auxquels il adherait.
Paul Auster aurait déclaré « En politique, celui qui n’est pas prêt pour tout n’est pas prêt à rien ». (Les copier-coller disent souvent à tort Austin…)
Il y a dinc eu TOUJOURS sous nos tropiques cette forme de gestion laxiste et préjudiciable à l’émergence d’une gouvernance vertueuse.
Je me suis laissé dire que Feu Houphouët aurait viré Duncun de son poste de Directeur Général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de Côte d’ivoire (CNPS) parce qu’il aurait réclamé un petit reçu au vieux d’un décaissement qu’on lui exigeait… Duncan aura sauvé sa probité. Il sera invité par le destin et son courage à gérer plus tard le patrimoine de la BCEAO. Le début de l’ascension fulgurante dans l’ombre.
Quel DG ivoirien dans la période des faits, aurait opposé une fin de non recevoir aux sollicitations venant de ces deux ONG ?
Les manipulations comptables qu’on fait après pour rétablir l’orthodoxie comptable ou faire valider la sincérité des comptes c’est un jeu d’enfant pour certains surtout quand les auditeurs eux mêmes sont du « nous dans nous ».
Le pot aux roses est découvert quand il s’agit de faits trop flagrants ou de certifications venues de l’étranger (n’est ce pas Professeur Guikahé et l’affaire des 18 milliards ??).
Ce DG comme tous les autres qu’on tient sous l’épée de Damocles depuis longtemps, savent les règles du jeu.
La HABG pourra difficilement dire qu’elle n’est pas instrumentalisée ici.
Le Procureur lui même n’est pas dupe.
Chacun sait ce qu’on attend de lui.
« Celui qui n’est pas prêt pour tout, n’est pas prêt à rien ». Et surtout à occuper un poste sous ce genre de République.
La vie, la vie politique c’est aussiet essentiellement un choix de Valeurs. Et personne ne pourra avancer qu’il n’avait pas « La Liberté du Choix ».
On peut vivre anonyme et heureux. Tranquille avec sa conscience. Sans être donneur de leçons lundi et abonné aux tripatouillages de comptes publiques jeudi.
POUR L’INTERDICTION DES FINANCEMENTS DES ONG PRESITENTIELLES
Qu’est debenye l’association de bienfaisance la « Fondation internationale N’Daya » de l’épouse du premier Président Ivoirien FHB ?
« …Il (Bedié) la contraint aussi à cesser les activités de sa fondation N’Daya, pour ne pas faire de l’ombre à celle de son épouse et nouvelle première dame, Henriette Konan Bedié. « Il n’y a pas de place pour deux première dames », aurait lâché celui qui préside aujourd’hui le plus vieux parti de Côte d’Ivoire, le PDCI. Marie-Thérèse Houphouët-Boigny s’éclipse. « On ne peut pas être et avoir été », dit-elle, philosophe.. » (Le Monde Février 2015.).
TOUT EST DONC DIT DANS CET EXTRAIT…
EN passant relevons encore que Bedié dont l’épouse emarge encore dans les caisses de l’état est comptable de la gestion actuelle du pouvoir.
Afin que ces dérives cessent, l’état doit légiférer sur la question.
Il faut simplement interdire ces ONG pique-boeufs de l’état présidées par les épouses ou parents, ou même toutes les personnalités de premier plan.
La finalité de ces oeuvres de bienfaisance doit être le fait de l’ETAT.
Madame Marietou Koné et son ministère sont aujourd’hui à l’oeuvre pour ces préoccupations.
Sinon à faire perdurer cet état de fonctionnement on assistera toujours à ces dérives de gestion.
Surtout que le Ministère ne devrait pas porter ombrage aux actions de la Première Dame…
@wara
C est bien ce que je me disais: vous êtes le plus redoutable des panélistes de ce site.
Je vous résume: le dg a fauté; Mr et Mme bedie sont mouillés jusqu au cou à partir de servir.
Ma question: quel commentaire ou qu’elle responsabilité par rapport à children of africa la cité ado et les constructions de Kong? Je précise que je suis votre logique à partir de la ou l argent aurait été investi.
Toujours pour puiser dans votre source de savoir , que dites vous du commentaire de @Jimmy pour lequel il ne peut y avoir délit sans les deux parties impliquées?
Bon dimanche.
LA PRESSION DOUCE OU INDIRECTE N’EST PAS UN DELIT EN SOI
Les entreprises publiques ou privées qui ont des objectifs commerciaux peuvent en principe faire du mécénat sous forme de dotation au budget marketing.
Donc on peut les solliciter !
Dans le cas d’une association caritative dirigée par une première dame, l’excès dans la générosité est vite atteint au regard du nombre d’interventions ciblées sur la même association ou au regard de la situation de l’entreprise.
Le bénéficiaire n’est en rien fautif puisque les finalités des dons reçus sont bien déclarées a l’avance, transparentes et en rien délictueuses.
Celui qui vient à une fête de SERVIR de Mme Bedié pour acheter un tableau à 10 millions au nom dune entreprise publique dont il a la gestion doit pouvoir justifier l’autorisation dune telle dépense au regard de tous les textes qui le l’encadrent et de tous les contrôles de gestion auxquels il sera soumis.
La mécanique est biaisée des le départ parce que les chefs des multiples instances de contrôle (IGE et autres) du fait d’être nommés LE CHEF croient renvoyer l’ascenseur en faisant le travail
Enfin aucun de ces organismes n’oserait contrôler le fonctionnement de ces ONG ! Le détournement des biens sociaux, l’abus de confiance et le recel, ne sont pas pas beaucoup combattus sous nos cieux.
Pour être accusés de quoi que ce soit si besoin est, il eut fallu que le fonctionnement de ces ONG soient audités régulièrement…
Basile Joli en sait un peu… Comme une amie ancienne championne d’Afrique du 100 et 200m…
Sinon tout le monde voit l’hôpital mère enfants. C’est du concret ! Ou bien ???
DANS LE PAYS DE » Quand on t’envoie il faut savoir t’envoyer ! »
Les textes parfois existent. Souvent ils sont même bien écrits. Pourquoi sont ils mal appliqués quand on veut enfin les appliquer ?
A l’occasion de cette affaire, beaucoup découvrent que la HABG pouvait saisir DIRECTEMENT le Procureur de la République… et s’autosaisir à souhait…
Pourquoi diantre Diarra Seydou hésitait ?
Ou bien cette affaire DG Sicogi est un message envoyé à tous ceux qui seraient tentés « d’avoir mangé avec nous » et de s’asseoir à la table ennemie ?
En tout état de cause, attendons de voir.
EN SALUANT AU PASSAGE CE NOUVEL ÉLAN DE LA HAUTE AUTORITÉ POUR LA BONNE GOUVERNANCE dont le peu d’empressement était à l’image de son ancien Président, épuisé par le poids des années et à qui on avait attribué cette fonction de sacrificateur de la République.