Les clubs de soutien ou mouvements de soutien sont des groupements de sympathisants des hommes politiques qui se retrouvent pour entretenir la flamme de la victoire. Dans les années 60 en entendait parler de clubs Tubman, Houphouët Boigny, Kennedy. Les membres sont essentiellement la jeunesse et les étudiants qui vouaient un culte à ces autorités et cherchaient le parrainage de leur activité.
La différence d’un club de soutien et un parti politique ; le club de soutien est un mouvement à connotation politique informel de sympathisants et d’adeptes de l’idéologie d’une personne ; parfois il fonctionne comme un parti politique avec une structure à but lucratif avec paiement de droit d’adhésion comme le « Club Bédié ». Depuis le régime de Bédié en passant par celui de Gbagbo on assiste une prolifération de ces mouvements plus politisés qui disparaissent avec la perte du pouvoir d’Etat de leur mentor. Ils attendent l’arrivée d’une nouvelle équipe au pouvoir pour prospérer. Qui sont ces partisans et ces sympathisants ? La plupart de ces adeptes sont souvent des désouvrés guidés par un leader populiste qui a le devoir de faire connaitre et vanter la valeur de leur étoile ; il organisera des meetings de sensibilisation pour faire croire que le mentor est aimé par la population et travaille pour elle. Ces mouvements par leur agissement de vénération de leur idole concourent à le faire éloigner de la réalité et le faire perdre, à la longue, le pouvoir.
Pour des billets de banque, aller se rassembler pour acclamer le nom de quelqu’un qui a déjà l’essentiel ne présage pas un avenir certain pour soi. On demande à ces personnes, à ces jeunes de travailler ; c’est une erreur de croire que le club est un sésame pour l’emploi, pour vivre sur le dos de quelqu’un qui ne donnera que des miettes. En général, surtout en Europe, on vient à la politique quand on veut faire connaitre ses idées, son programme de société pour le développement de son pays, on ne vient pas à la politique pour s’enrichir ; ce n’est pas le cas sur nos Tropiques.
Quel est l’objectif du club de soutien, c’est soutenir, épauler celui qui est en charge de la gestion du pays. Le soutenir ou l’épauler contre qui et contre quoi, des adversaires politiques, des intempéries ? Il n’en pas besoin sous cette forme ; s’il est élu, le pouvoir lui est donné de travailler pour le peuple. La campagne électorale est terminée. Malheureusement les hommes politiques donnent l’impression de se complaire dans cette situation de flatterie qui n’est qu’une opération de culte de la personnalité et d’arnaque ; ces clubs jouent dans une arène permanente de campagne électorale. Les responsables de ces clubs sont de véritables sangsues qui par leur tapages et leur démagogie arrivent à faire croire au chef qu’il est le champion et à l’endoctriner sinon à l’envouter par des propos angéliques qui le font penser qu’il est au-dessus de tout, qu’il n’a pas d’adversaires.
Le paroxysme a été atteint quand on avait créé des « Agoras », des « Sorbonne », lieux mythiques de la Grèce antique et de la France, dans tous les quartiers où tous les oisifs et les nuls en histoire, en politique venaient s’exercer, abrutir les badauds et entretenir des sujets qu’ils ignorent. Le mal est que ces responsables de club vivaient entourés d’une armada de protection et un émolument correspondant le salaire d’un directeur central avec les avantages liés.
En Afrique on confond souvent le simple citoyen devenu Chef d’Etat et ses attributs qui sont les droits qui lui permettent d’accomplir les missions régaliennes ; on entend dire parfois que le Président a fait un don, a fait ceci, a fait cela, le Président est magnanime. Non, le Président ne dispose pas un trésor d’Ali baba ; il n’est pas un philanthrope, il ne fait que faire son devoir de Président de la République avec les moyens de l’Etat. Il est l’élu de toute la nation. Il utilise les fonds que tous contribuables ont mis à sa disposition pour travailler. Quand on est rémunéré à la fin du mois on ne dit pas le directeur général de ma société m’a payé le salaire, mais l’entreprise ou la société a payé mon salaire ; un dû pour le capital travail mis à la disposition de la société.
Evitons le culte de la personnalité qui est une illusion qui fausse l’appréciation du travail. Les dirigeants n’en veulent pas, c’est nuisible et gênant pour eux avec les journées de reconnaissance et de remerciement qui mobilisent les énergies pendant les weekends. On est prêt de reprendre le refrain « Vive le président, à bas le président » quand il ne sera plus là par les urnes ou par un coup de force.
N’ayons pas peur de critiques constructives, elles permettent de se mettre en cause ; les réponses ne doivent pas devenir des invectives. Les honneurs et les hommages flatteurs et hypocrites sont non seulement nuisibles pour le travail du Président, mais ne profitent pas au peuple et peuvent être une ouvre vermoulue cachant les faiblesses ».
N’goran Brou
Cadre comptable et financier à la retraite
Je peux aussi citer des clubs appelés: « MAMAN GBAGBO » créé par des ivoiriennes de la diaspora sous le regime FPI qui etaient composés de femmes originaires de la tribu de Gbagbo et de celle de Simone Ehivet.
Toutes celles qui appartenaient á « MAMAN GBAGBO » avaient des traitements spéciaux quand elles arrivaient en CIV(Abidjan).
Voilá pourquoi beaucoup continuent de pleurer,crier,insulter et de marcher dans le froid d’hiver depuis la chute brutale de Koudou et Ehivet(la Reine).
« MAMAN GBAGBO » a lui aussi disparu BRUTALEMENT.
Rajout/
Si tu es une femmes appartenant á une ethnie autre que celles de Gbagbo et de Ehivet et que tu veux appartenir á ce club de ces « FEMMES TARÉES » il faudrait que tu aies pour mari un Bété, Dida ou Abouré.
Essayer de comprendre aujourd’hui pourquoi elles se lamentent terriblement en Europe(comme si elles ont perdu brutalement leurs riches maris) depuis le départ forcé et brutal de Ehivet Simone alias « MAMAN GBAGBO » qui soutenait fermement ces clubs de tribus.