Serge Alain KOFFI
Le ministre ivoirien chargé des Affaires politiques et du dialogue politique, Amadou Soumahoro, a affirmé lundi à Abidjan que l’amnistie accordée début août à quelques 800 détenus de la crise post-électorale de 2010-2011, par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, ne visait pas “des calculs politiciens’’.
“Il ne s’agit donc pas de mesures d’apaisement basées sur des calculs politiciens ou d’intérêts quelconques, mais d’une volonté, d’une ambition sincère de renouer avec l’héritage du pardon et de la paix’’, a déclaré M. Soumahoro, lors d’une rencontre avec le clergé catholique au siège de la conférence des évêques à Abidjan.
“Je souhaite, à tous les ex-prisonniers, un bon retour en famille et une rapide réinsertion dans la société ivoirienne’’, a poursuivi le ministre, qui multiplie depuis quelques mois des rencontres avec des corps constitués.
Le 16 août, M. Soumahoro avait déjà rencontré les rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.
Avant le discours du ministre, Père Emmanuel Wohi Nin, secrétaire général de la conférence des évêques, a salué cette amnistie, la qualifiant de “grand pas vers la réconciliation’’.
Selon lui, la libération de ces prisonniers, dont l’ex-première dame Simone Gbagbo, “devrait permettre d’apaiser les tensions politique’’.
Le clergé catholique a souhaité que “le dialogue reprenne entre tous les acteurs de la vie politique ivoirienne’’.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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