Kunti K., Un ancien commandant de l’Ulimo, âgé de 44 ans, a été arrêté mardi 4 septembre dernier en France pour des accusations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis au Liberia durant la guerre civile entre 1993 et 1997. L’Ulimo était un mouvement armé opposé à Charles Taylor.
L’homme est soupçonné d’actes de torture, d’utilisation d’enfants soldats, de meurtres, d’actes de cannibalisme et de mise en esclavage.
Ce ressortissant libérien naturalisé néerlandais aurait été commandant au sein de l’Ulimo (United Liberation Movement of Liberia for Democracy), faction de trois groupes armés s’opposant à l’ancien président libérien Charles Taylor, au moment de la première guerre civile dans ce pays de l’ouest de l’Afrique, selon une source judiciaire.
Information judiciaire
Cet homme, né en 1974, est soupçonné d’actes de torture, d’utilisation d’enfants soldats, de meurtres, d’actes de cannibalisme et de mise en esclavage, entre 1993 et 1997, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte jeudi par le parquet de Paris, selon cette même source.
Il a été interpellé en région parisienne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), où il se cachait chez un ami, a dit à l’Agence France-Presse le colonel Eric Emeraux, commandant de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et les crimes de guerre, qui a mené l’opération, conjointement avec les gendarmes d’élite du GIGN. « Il avait rejoint la France en 2016, après avoir quitté les Pays-Bas et être passé par la Belgique » , a-t-il précisé.
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