Edwige FIENDE
Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) a sollicité jeudi à Abidjan, une fiscalité « spécifique » à leur secteur, à une tribune d’échange avec le directeur général des impôts Sié Ouattara.
« Le Gepci plaide pour l’obtention d’un régime fiscal spécifique pour assurer la stabilité du secteur de la presse et le maintien des emplois », a indiqué le président Patrice Yao, évoquant « la situation de précarité » des entreprises de presse.
Réagissant à la requête des journalistes, le directeur général des impôts a demandé au patronat d’exprimer ses « préoccupations fiscales aux autorités ».
« C’est une requête légitime », s’est-il exprimé, appelant les patrons de presse à faire des « propositions » pour l’annexe fiscale en cours d’élaboration.
Le directeur général des impôts avait rappelé auparavant des mesures d’exonération arrêtées par le gouvernement à travers l’annexe fiscale pour soutenir les entreprises de presse, après la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire.
De 2009 à 2015, des entreprises de presse ont bénéficié d’avantages fiscaux notamment une exonération de l’impôt sur les bénéfices, l’impôt sur le patrimoine foncier, et la contribution nationale pour le développement.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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