L’auteur de «Debout-payé» raconte son pays dans un beau roman à deux voix, à hauteur d’enfant et à travers le temps.
Avec Debout-payé (Le Nouvel Attila, 2014), son premier roman, Gauz a connu un succès immédiat et mérité. Le monologue intérieur d’un vigile de grand magasin parisien était une roborative expérience d’écriture, tout en offrant une réflexion sociopolitique et historique sur la situation des «minorités visibles» en France. Armand Patrick Gbaka-Brédé a fait d’un de ses noms, Gauzorro, ce Gauz dont il signe articles, scénarios et ce deuxième roman: Camarade Papa. On y retrouve l’humour et le sens de la dérision qui caractérisent ses écrits. On peut y lire l’histoire de la colonisation (et un peu de la décolonisation) de la Côte d’Ivoire.
Le récit est construit en deux volets. Le narrateur du premier, Shaoshan Illitch Davidovitch Anoman, est un petit garçon élevé aux Pays-Bas dans les années 1970, sous le patronage de Mao, Lénine, Trotsky et d’un ancêtre africain au nom d’oiseau. Ses parents sont trop occupés à faire advenir la Révolution pour s’occuper de lui, d’ailleurs Maman est partie en Albanie étudier le «paradis socialiste» d’Enver Hodja et Camarade Papa envoie le fiston dans sa famille en Côte d’Ivoire comme «agent d’infiltration». Il doit quitter Amsterdam où il a grandi au milieu des prostituées africaines, materné par Yolanda et ses gros «bonbons pour messieurs» consolateurs.
Inventions lexicales
Son langage tient de l’anthologie de slogans politiques truffée d’inventions lexicales savoureuses. Il a appris à se méfier des «suppositoires» du grand capital «aveugle et apatride», de la bourgeoisie «compradore» et du patronat scélérat. Pour le garçon, Paris n’est pas la tour Eiffel mais la Commune de 1870.
Faire surgir l’absurdité d’un système à travers le regard naïf d’un enfant est un procédé très utilisé depuis Emile Ajar, ainsi en cette rentrée par un autre Africain, Alain Mabanckou, dans Les cigognes sont immortelles. Ce qui peut devenir une facilité fonctionne bien ici, où l’on voit le garçon se débarrasser peu à peu du discours idéologique plaqué sur le monde par le Camarade Papa pour devenir un écolier ivoirien normal, qui vit la lutte des classes dans la cour de récréation, et grandit dans l’amour de sa grand-mère.
Coups de cœur
L’autre narrateur est un jeune Français, Maxime Dabilly. Après la défaite française de 1870 et l’écrasement de la Commune de Paris, l’avenir, pour un jeune homme sans fortune, s’appelle l’Afrique. Après une arrivée mouvementée à Grand-Bassam, Dabilly découvre l’univers des comptoirs, des expéditions aux centaines de porteurs, des traités signés avec les rois locaux. C’est l’époque où les Franssy, avides de l’or blanc des défenses d’éléphants, disputent le marché aux Inglissy, pourvoyeurs de fusils et de poudre, et aux Portuguessy, trafiquants de bois d’ébène.
Un Blanc «négrophile»
Affectueusement surnommé «Parisien» par son interprète, Dabilly est un type modeste, ouvert, qui appartient aux rares Blancs «négrophiles» de la colonie. Il lie des liens d’amitié avec son interprète, Anno, et considère le personnel indigène avec respect. Quand il se retrouvera à la tête d’un établissement, ses subordonnés noirs devront lui rappeler l’importance du symbolique, et l’inciter à lever tous les jours le drapeau de la France. Il tente d’apprendre l’agni, la langue principale, de pénétrer les méandres de la politique indigène et le fonctionnement des relations entre les nombreux groupes ethniques. Une belle princesse guérisseuse, qui voit en lui son «homme-destin», l’aidera dans ce processus d’intégration; car il est un de ces méprisables «bouffeurs de cul de négresse».
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Le brin d’humour est toujours rafraîchissant… Je ferai parvenir une copie à gbagba… Si bien sûr, il décide de lire d’autres genres à part les livres sur Hitler et les révolutionnaires qu’ils a toujours préféré…Bref….
Quelle avenir pour la littérature en Afrique ? Entre nous, seuls nos compatriotes aisés dans le meilleur des cas s’adonnent au luxe de la litterature. Et aujourd’hui avec l’internet cela ne pourra changer. Bien au contraire. Mais, il y’a de l’espoir tout de même. Maintenant de plus en plus il y’a des versions sonorisées de livres, bouquins et autres oeuvres littéraire de tout genre à partir d’apps. Par exemple, bro @mantape pourra mettre jouer ça dans son gba’ha (Rires…)…. Ou bien tout un chacun pourra le mettre dans sa voiture en se rendant au boulot ou bien à travers les écouteurs quand on fait le jogging matinal… Pourquoi pas ?
« Je ferai parvenir une copie à gbagba… »
Non mon ami, SEM GBAGBO LAURENT dispose déjà de ce recueil, produit à son attention et en exclusivité avant sa parution !!
Il y a les uns et les autres !!
Sinon, ne pas confondre la littérature et le livre !!
L’internet est devenu constitue au contraire une aubaine, car il nous permet de consulter des livres numériques au format pdf, avec facilité et selon une convenance qui nous affranchit du support papier !!
Bref …
Dabakala.
Disposer d’un « recueil » ne veut pas dire qu’on le lit. Et comme je l’ai dit si la gangrène de gbagba décidait de le lire… Abruti…
Pour le reste, le littéraire fictif qui ne connaît pas le mot « chinoiserie », peut demander à sa génitrice, la même sauterelle des funérailles bétés, bien entendu, si quelqu’un ce jour béni de 2018 a confondu « littérature » et « livre »….
Par contre, on peut confondre et comprendre que tu adores les prostitués car ta mère de funérailles en funérailles t’y a initié… Là c’est clair. Aucune confusion… Je n’y vois aucun inconvénient que, à cause de tes antécédents familiaux, tu adores les prostitués mais n’utilise pas l’argent collecté des gens, si naïfs soient-ils, pour une cause fictive…
Allezzz…..
Il n est pas guéri c est sûr.
Moi j appelle bingerville au cas où il se serait évadé…
« Disposer d’un « recueil » ne veut pas dire qu’on le lit. »
Et non, GBAGBO n’est pas bibliothécaire !! Le procès d’intention ne se justifie pas.
Enfin, pour démontrer que l’on aura pas produit de confusion entre « Littérature » et « Livre », choisir comme argument des effets libertins qui trahissent votre éducation et vos propensions perverses et libidinales, est dérisoire et risible !!
Dommage.
Je vous sais largement mieux outillé pour défendre votre point !
@PEACE, vous nous manquez !!
Mais je ne vous force pas !!
Je resterai donc souverain et en attente de votre « rééducation ». Je ne veux pas croire que cet exode n’ait aboutit à un @PEACE encore plus corrompu…
Dabakala.
Krrrr krrrr krrrr…
« ARSCHLOCH…Non mon ami, SEM GBAGBO LAURENT dispose déjà de ce recueil…ARSCHLOCH »
Krrrr krrrr krrrr…
Tiens tiens…le mot « recueil » me rappelle un certain @Claude-Koudou alias @ducon, expert en panne préventive des pneus de flugzeug doté d’un manuel…pardon…d’un recueil de manuels pouvant créer un crash d’avion … krrrr Krrrr !!!
CANCRE (en majuscule svp) …
té ande
Eh bêh, le pauvre idiot… Quand l’enfant d’enculée bété ne trouve plus rien à dire, et que l’apocalypse ne vient pas, il se joue au littéraire fictif quand bien même tout est aussi évident. On se rappelle que seule une élevé de CM1 est capable de t’enseigner certains ba-b.a… Mais je vais jouer a ton jeu. On y va jusqu’au bout…Okay ?
J’ai une meilleure proposition. Tu es prêt. Voilà : Ta roulure de mère, qui s’est fait et se fait aux funérailles bétés weekend après weekend pour nourrir ta gueule, demande-lui de te rappeler ces deux termes. Tu vois, ce n’est pas aussi compliqué… Tu me remercieras de t’avoir mis sur la voie.
Si tu as toujours des confusions, je sais, comme ton père inconnu tu es très bête, et attarde, reviens-moi, et j’irai tout doucement… « slowly » comme le disent nos amis anglo-saxons…
Abruti prostitue élevé par une prostituée…
Allons-y dêhhhhhh…Oh la la…It’s so fun!!!!
Rien de nouveau !!
Dabakala
100% d’accord, enfant d’enculée bété… Demande-lui, je te dis, « littérature » et « livre »… Petit fainéant comme tes crocheteurs de géniteurs…
Abruti…Allons-yyyyy….