Ce vendredi 17 Août 2018, à la mi-journée, le Président du MFA, le Ministre Kobena Innocent Anaky, s’est rendu avec une forte délégation, au domicile du Ministre Assoa Adou, récemment libéré de la MACA après plus de trois années de détention, de par la seule volonté de vengeance du Président Alassane Ouattara envers les cadres, responsables, militants et citoyens assimilés au régime de Laurent Gbagbo arrêtés lors de la crise post-électorale de 2010 – 2011.
Et, conjonction propitiatoire, le Président Anaky et la délégation du MFA ont trouvé sur place près d’une centaine de parents du Ministre, et des responsables et militants du FPI de la grande région de l’Indénié, venus également souhaiter le bon retour en liberté au frère martyr Assoa Adou.
L’ambiance a donc rapidement pris une tournure familiale et festive qui n’a fait qu’amplifier la haute portée politique de la cérémonie.
C’est devant un public captivé et enchanté que le Pr Assoa Adou a fait un véritable rappel historique de la période du parti unique PDCI-RDA sous la forte autorité du Président Houphouët ; il a rappelé pourquoi et comment certains étudiants, enseignants ou cadres ont constitué des foyers, en Côte d’Ivoire comme en Europe, pour s’engager à ramener le pays dans les voies de la démocratie plurielle.
Le public a bénéficié d’un véritable cours d’histoire, et a entre autres, appris que c’est depuis la France qu’Anaky Kobena, alors stagiaire en opérations portuaires, était l’une des figures de ce mouvement qui rassemblait déjà de nombreux étudiants et stagiaires Ivoiriens acquis aux idées du socialisme et de la gauche. Le FPI et Laurent Gbagbo en constitueront plus tard le point de réunion sur le sol Ivoirien.
Le porte-parole du MFA s’est grandement réjoui de que le Pr Assoa Adou soit sorti vivant et en condition physique et mentale d’activé du cercle de la mort des geôles de Ouattara, surtout après avoir connu l’enfer du Camp Pénal de Bouaké.
Il a assuré le Pr Assoa Adou et le FPI de la détermination du parti d’Anaky Kobena à continuer la lutte pour la démocratie et les intérêts du peuple Ivoirien dans ce contexte encore plus difficile du joug dictatorial de Ouattara qui a désormais opté pour un retour au parti unique avec le RHDP unifié.
C’est après près de deux heures d’échanges que la délégation du MFA a pris congé des populations de l’Indénié et du Pr Assoa Adou, qu’elle compte bien recevoir en son siège dans les semaines à venir.
Abidjan, le 18 Août 2018
Le SERCOM DU MFA
• Tout doucement et avec intelligence, le transfuge du PIT gravit les échelons dans la hiérarchie du FPI, et Anaky ne s’y trompe pas : Asoa Adou, présidentiable pour le compte du FPI ? L’avenir nous le dira.
• Rappel intéressant, Anaky aura subi les affres du régime Houphouët. Et pour « bien s’en souvenir », il est devenu houphouétiste au RHDP. Il doit y avoir plus fort que le syndrome de Stockholm : le syndrome de… Bondoukou 🙂
Krrrr krrrr krrrr…
« Tout doucement et avec intelligence, le transfuge du PIT gravit les échelons dans la hiérarchie du FPI, et Anaky ne s’y trompe pas : Asoa Adou, présidentiable pour le compte du FPI ? »
Pour 2020 oubien plus tard ??? Pour le compte de la frange FPI dirigée par Sangaré Rose? Le woody sans potentielle est déjà candidat là-bas. On ne devrait pas tourner la page Gbagbo oubien !!! Affi est candidat de l’autre côté. Tous les fronts sont occupés. Assaut à tout…pardon…Asoa Adou devrait donc patienter encore.
Krrrr krrrr krrrr….
té ande
Et non, ne nous trompons pas !!
Quand GBAGBO LAURENT fut pris, il s’agissait pour le FPI de continuer le combat.
Certaines personnes ont jugé utile de tourner la page trop tôt, comme KOULIBALY qui fut éjecté du parti pour ses propos irrévérencieux a l’endroit de GBAGBO LAURENT (« je lui avais dit, il ne m’a pas écouté », etc.)
Et pendant que GBAGBO LAURENT subissait les bombes à la résidence du prédisent, KOULIBALY se la coulait douce au Ghana. C’est à raison qu’il fut exclu du parti et qu’il est parti se forger un nouveau parti avec le poids politique qu’on lui connaît : médiocre.
Puis ce fut l’épisode AFFI, pour qui le FPI s’est battu, afin qu’on le libère de sa prison de BOUNA. Il sorti de prison et proposa la collaboration avec le pouvoir OUATTARA, à un moment où les blessures étaient encore bien trop vives.
Le traitement obtenu par AFFI de la part de OUATTARA et le soutien tacite de celui-ci envers lui étaient suffisamment expressifs pour croire que AFFI serait un traitre à la cause du FPI. Il fut à son tour combattu et rejeté par la majorité des militants du FPI. AFFI, président du parti en exercice, décidera de confisquer les attributs du parti en se faisant aider par la justice ivoirienne qui s’est invitée dans le règlement d’un litige propre à un parti politique et c’est ainsi que naquit la « Frange : dissidente conduite par AFFI, ultra minoritaire, mais reconnue par le pouvoir OUATTARA, qui a accompagné celui-ci lors des élections boycottées de 2015, très profondément émaillées de fraude de la part de la CEI de OUATTARA.
Entretemps, toutes les personnes qui ont porté le parti ont été frappées par ce pouvoir, LIDA, AKOUN, ASSOUA ADOU, EHIVET, ou contraintes à l’exil. De fait, toutes les personnes pressenties pour conduire le parti et reprendre le flambeau ont été éliminées du circuit par le pouvoir OUATTARA qui se basait sur des sondages pour savoir le poids politique de chacun et le risque de perdre le pouvoir dans les urnes si un ASSOUA ADOU ou un HUBERT OULAYE se présentait.
Le FPI a donc fait le choix de ne plus présenter ouvertement de candidat afin de ne pas l’exposer aux coups du pouvoir OUATTARA et s’est choisi le seul candidat qui pouvait encore maintenir un cap et une cohésion de faction intégrale : GBAGBO LAURENT.
Le parti fut administrativement conduit par un personnage sur qui on ne pouvait plus frapper, SANGARE.
C’est un choix stratégique qui a payé jusqu’ici, et qui a forcé nos contradicteurs et adversaires à nous traiter de GOR, GBAGBO Ou Rien, ce qui ne nous réfutons plus au demeurant.
Toutefois, le FPI se permet de se choisir un candidat le moment venu pour gagner les élections présidentielles prochaines. (ANAKY ne fait ici qu’anticiper et lécher les bottes de celui qui pourrait porter le parti)
Le combat actuel est de corriger le jeu électoral, de revoir la composition de la CEI et d’obtenir des conditions d’élections transparentes, justes et crédibles, dénuées de fraude.
Ensuite, tout le monde pourra lire la stratégie de reconquête du pouvoir par le FPI, qui demeure une parti démocratique, et qui compte uniquement sur le suffrage des ivoiriens qui l’adoubent et non sur les armes ou la triche pour obtenir le pouvoir d’état.
Dabakala.