Les travailleurs de la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI), éditrice du quotidien Fraternité Matin ne sont pas contents. Ils ont tenu à l’exprimer au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce jour, à la salle Félix Houphouët Boigny de ladite entreprise. A l’origine de cette colère, la mise en ouvre du plan social contenu dans le plan de redressement de l’entreprise, adopté en novembre 2016, en Conseil des ministres.
Dans le plan adopté lors du Conseil des ministres du 16 novembre, présidé par le Président de la République, Alassane Ouattara, une enveloppe de 1,4 milliard devrait être dégagée pour le plan social, afin de permettre aux travailleurs qui devraient partir d’aller dans la dignité. Dans sa mise en oeuvre cavalière décidée par la direction générale conduite par M. Venance Konan, le pécule proposé aux travailleurs pour les départs volontaires est plutôt dérisoire. C’est ce qu’ont dénoncé les syndicats et le collectif des délégués du personnel, réunis en assemblée générale extraordinaire, ce jour. Au cours de son adresse aux travailleurs, Marc Yevou, coordonnateur de la CJDD-FM a donné le sens de leur lutte. « Nous demandons au gouvernement de respecter sa signature. Pour le volet social du plan de restructuration, il a été validé une enveloppe de 1,4 milliard de francs CFA. Aujourd’hui, la direction veut faire ce plan avec 500 millions. Nous disons non. Nous désapprouvons ce plan tel que conçu par la direction générale. Et nous demandons à notre tutelle de faire en sorte que le montant prévu soit alloué à ce chapitre afin que les travailleurs puissent aller dans la sérénité », a fait savoir le leader syndical. L’Age a adopté une résolution dans laquelle les travailleurs désapprouvent la mise en ouvre de ce plan social. Ils entendent utiliser tous les moyens légaux en leur possession pour obtenir gain de cause, dans les prochains jours.
Aboli Amoa
Lebanco.net
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