Côte d’Ivoire: Sangaré veut la libération des militaires avant « l’ouverture de tout dialogue avec le pouvoir »

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Edwige FIENDE

La frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Aboudramane Sangaré a exigé jeudi, « la libération immédiate et sans condition des militaires » poursuivis pour infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010, avant « tout dialogue avec le pouvoir » sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).

Le 06 août, le président ivoirien Alassane Ouattara a amnistié « 800 personnes » dont l’ex-première dame Simone Gbagbo, condamnées pour des infractions en lien de la crise postélectorale de 2010 à 2011, à la veille de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

« Une soixantaine de militaires et de membres de groupes armés ayant commis des crimes de sang ne sont pas concernés » par cette ordonnance.

« Le FPI s’étonne que le chef de l’Etat, pour les mêmes faits amnistiés, ait tenu à faire une distinction entre les prisonniers civils et les prisonniers militaires », indique une note signée de M. Sangaré qui demande « le dépôt de ladite ordonnance devant l’Assemblée nationale en vue de sa ratification ».

Cette frange a « exigé la libération immédiate et sans condition de » ces militaires, considérant que leur « libération conditionne l’ouverture de tout dialogue avec le pouvoir ».

Dans sa déclaration, M. Ouattara a également « instruit le gouvernement de réexaminer la composition » de la Commission électorale indépendante (CEI) comme « le recommande la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples » qui avait ordonné en 2016 à la Côte d’Ivoire, de rendre l’institution « conforme aux instruments juridiques régionaux ».

« Alors que le chef de l’Etat a annoncé l’ouverture de discussions sur la CEI en vue de rendre les prochaines élections inclusives, cette institution illégale et décriée, a ouvert sans attendre le dépôt des candidatures au titre des élections municipales et régionales » prévues en octobre « comme pour dire que le message » du président « est un leurre », a dénoncé Aboudramane Sangaré.

Il a demandé « le report de ces élections en attendant l’ouverture et la fin des discussions annoncées » par Alassane Ouattara sur l’organisation des élections.

L’opposition ivoirienne dénonce régulièrement la composition de la CEI, se disant « insuffisamment représentée » au sein de la commission dont elle souhaite la réforme.

L’actuelle CEI est composée de 17 membres dont quatre représentants des institutions, trois de la société civile, quatre représentants du parti au pouvoir et quatre de l’opposition.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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6 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire: Sangaré veut la libération des militaires avant « l’ouverture de tout dialogue avec le pouvoir »”

  1. Tu exagères un peu trop Sangaré….
    Oú se trouve au juste ta Miss femme de 18 ans ?.

    Vous(FPI) avez fait aussi du n’importe quoi sous le pouvoir Gbagbo.

    Nous ne voyons plus ces nombreuses filles au volant des 4X4 ansi des associations dénommées « Maman Gbagbo » á travers bon nombre de pays Européens et USA.

    Tout membre de « maman Gbagbo= Ehivet SimoneGbagbo » était traité d’une manière particulière quand elle arrivait en RCI…..

  2. En gardant les militaires de Gbagbo au chaud Ouattara veut garder ce qui lui reste de fort dans la main sur ses propres troupes.

  3. Sangaré gagnerait à aller au dialogue sans condition, le dialogue pourrait lui faire obtenir ce qu’il veut. le PR a fait un pas faisons chacun à son niveau aussi un pas et nous verrons que les choses iront pour le mieux.

  4. il est évident que les militaire mis au cachots on un certain charisme et un impact sur les tropes ivoiriennes, mais aussi sur les officiers nouveaux rebelles.

    En effet, on se souhaiterait d’avoir des hommes comme DOGBO BLE, droits et tenaces, courageux et républicains dans ses rangs.

    OUATTARA refuse donc de courir ce risque !!

    On sortira donc plutôt des pseudo collabo comme ABEHY juste pour calmer la foule !!

    Dabakala

  5. >Sangaré gagnerait à aller au dialogue sans condition, le dialogue pourrait lui faire obtenir ce qu’il veut. le PR a fait un pas faisons chacun à son niveau aussi un pas et nous verrons que les choses iront pour le mieux.

    @LeGbarif,
    Tu as déjà acheté un T-Shirt sur la rue 12 ? Une discussion est une négociation qui part d’une surenchère de chacune des parties, au début. C’est le principe, avant que chacun ne concède un petit peu pour arriver à un compromis à équidistance des 2 positions. C’est d’un. De deux, est-il moralement acceptable de ne pas se battre pour ceux qui ont été les exécuteurs d’ordre des politiques, quand l’on vient de bénéficier d’une amnistie ? Je te signale que Ouattara freine des 4 fers depuis 8 ans pour que ses « bons petits » ne soient ni inquiétés par la justice nationale, ni par la justice internationale.

  6. Et dans tout ça, n’oublions jamais que des gens sont morts !!

    Que d’innocentes personnes dans des villages ont été assassinées, égorgées, éventrées, incinérées sans raison valable et que leurs bourreaux sont bien sagement assis chez eux, gradés et rémunérés par un régent qui les considère comme des héros nationaux !!

    Non mes amis, c’est trop facile ça !!

    Dites moi donc, @ LeGbarif, la réconciliation c’est quoi pour vous ??

    On libère quelques personnes et on s’assoit autour d’une table et on parle politique ???

    Non, ceux qui souffrent et qui ont souffert vous regardent !!

    Ils regardent surtout OUATTARA.

    Sachez qu’ils ne font pas de politique et qu’ils agissent uniquement selon peurs douleurs et leur perception du moment !!

    La tension s’emmagasine et se transmet de façon héréditaire !!

    ATTENTION !!

    OUATTARA doit faire encore plus pour que l’on commence à oublier les crimes commis par les tortionnaires qui se tapent la poitrine et se croient indéboulonnables !!

    Dabakala.

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