Des populations ont encerclé mardi matin, le camp de l’armée française dans le village de Lomo-nord (localité située à 12 km de Toumodi) pour l’empêcher d’effectuer des tirs de flambage à partir d’une arme qu’elles redoutent.
Selon une source sur place jointe, les faits qui ont soulevé les populations de Lomo-Nord se situent déjà à quelques années quand des soldats de la Force française basée à Abidjan Port-Bouët ont eu une rencontre avec elle pour leur présenter une arme.
Il s’agit d’un arsenal de guerre appelé ‘’César’’ dont les utilisateurs n’ont rien caché de la portée et de la capacité de destruction aux habitants de Lomo-Nord. (AIP)
Rififi à Toumodi: Des populations encerclent le camp français de Lomo Nord, des gendarmes dépêchés sur les lieux depuis Yamoussoukro
Rififi à Toumodi : Des populations encerclent le camp français de Lomo Nord, des gendarmes dépêchés sur les lieux depuis Yamoussoukro
Une vue du camp français de Lomo-Nord (Ph d’archives)
Des échauffourées ont lieu à Lomo-Nord, dans la sous-préfecture de Toumodi, où des populations ont encerclé le camp de l’armée française pour l’empêcher d’effectuer des tirs de flambage à partir d’une arme qu’elles redoutent.
Il y a des brouilles en ce moment même à Toumodi, précisément dans la localité de Lomo-Nord. Les habitants de cette localité se sont soulevés et ont encerclé le camp des militaires français qu’ils abritent. A l’origine de cette manifestation inattendue, la tentative d’usage d’une arme à eux présentée par l’armée française.
Selon une source sur place jointe, en effet, les faits qui ont soulevé les populations de Lomo-Nord se situent déjà à quelques années quand des soldats de la Force française basée à Abidjan Port-Bouët ont eu une rencontre avec elle pour leur présenter une arme. Il s’agit d’un arsenal de guerre appelé ‘’César’’ dont les utilisateurs n’ont rien caché de la portée et de la capacité de destruction aux habitants de Lomo-Nord.
Ceux-ci, s’inquiétant des dégâts que l’arme pourrait éventuellement causer dans leur environnement auraient signifié aux soldats français qu’ils n’en voulaient pas sur leur sol. Mais, le jeudi 8 août 2018, les choses vont évoluer quand le village est approché par le nouveau maitre de tir au sujet de la même arme. L’homme manifeste l’intention d’effectuer des tirs de flambage pour l’entretien de l’armement. Mais, les populations s’y opposent, quand bien même, il fait la promesse de ne pas utiliser de balles réelles pour ce coup d’essai.
Après discussion, les parties n’arrivent pas à s’accorder, et l’officier français se résoud à en rendre compte à sa hiérarchie. Séance tenante, et avec les conseils d’un ancien ministre fils de la localité, le village fait une démarche envers le président de Toumodi où un courrier est déposé en vue de saisir officiellement le ministre ivoirien de la Défense. Les parties ayant conclu qu’il n’y aura plus de tir qui sera effectué.
Mais, poursuit notre source, c’est à la surprise générale que le village aperçoit, ce lundi 13 août 2018, non plus un, mais deux Césars convoyés sur les lieux pour préparer les tirs annoncés. D’où le soulèvement des populations qui ont encerclé le camp pour protester contre cette volonté des forces françaises. Le ton ayant commencé à monter, les informations sont parvenues à la gendarmerie de Yamoussoukro qui a dépêché rapidement un détachement sur les lieux avant que la situation ne dégénère. Les discussions, au moment où nous mettons sous presse sont encore en cours avec les gendarmes sur place pour calmer les esprits. Ces derniers auraient déjà obtenu, étant donné qu’il y a opposition, qu’il n’y aura pas de tir, en attendant de poursuivre les discussions avec les plus hautes pour prendre une décision. Affaire à suivre !
F.D.B
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Suggestion : qu’ils aillent étrenner leur joujou de guerre à Kourou, en Guyane. Il y a là-bas déjà tellement de mômes aux poumons bousillés par les lancements de fusées Ariane que personne ne trouvera à redire.
Quelque soit le pays, Mali, Côte d’Ivoire, l’attitude des troupes françaises suscite auprès des populations locales des interrogations diverses !!
Des faits similaires se sont produits au MALI en effet !!
On se demande permanemment si ces troupes sont amies ou ennemies et le fait que la France choisisse nos pays pour procéder à des expérimentations diverses ne plait pas !
On s’imagine mal des soldats faire des essais d’armes dans des agglomérations françaises, sans que le périmètre ne soit totalement acquis par l’armée et balisé.
C’est seulement chez les nègres que l’on peut se permettre de faire ce que l’on veut, sans demande d’autorisation et en traumatisant des gens qui n’ont jamais vu d’armes de ce calibre ou qui sortent d’un traumatisme encore frais !!
Vive la France donc !!
Et dire que GBAGBO LAURENT avait obtenu techniquement le départ de la force Licorne …
Enfin …
Dabakala
Les pauvres ont été toujours des cobayes pour tester des armes et des médicaments ainsi des virus fabriqués dans les labo des puissants pays..
Ce ne sont pas des dizaines d’exemples qui manquent á travers le monde
Non @srika, il ne s’agit pas ici de cela, mais plutôt d’une erreur ou d’un défaut d’étude d’impact environnemental, social et psychologique sur les populations et le lieu d’exécution de l’exercice militaire.
On ne saurait imaginer la même attitude de l’armée française sur une territoire français !!
Certains exercice militaires sont faits en Cote d’Ivoire pour simuler des situations de combat difficiles en milieu tropical et hostile ou des zones de combats urbains extrêmes. Ce n’est pas interdit à priori d’en faire vu que Paris ne s’y prête pas, mais ne faites pas surtout pas l’erreur de faire entendre aux ivoiriens que leur milieu de vie serait « difficile » ou « idéal » pour simuler des situations militaires qui mériteraient un entrainement particulier !!
Respectons nous !!
Dabakala.
Le gouvernement ivoirien devrait mieux communiquer avec les populations….
Un tir de flambage n’a qu’une nuisance ….sonore .vu qu’il s’effectue à 99% des cas avec un obus dit à charge inerte qui permet de faire ce qu’on appelle un tir à blanc ou un exercice à blanc …
Maintenant si le gouvernement ivoirien soupçonne les FFCI de faire autre chose qu’un tir de flambage il peut comme ça se fait dans tous les pays du monde où une armée étrangère veut procéder à une activité militaire détacher un officier d’artillerie qui procédera au contrôle accessoires et munitions avant le tir…
Pourquoi toute cette tension ?
Il est normal que les villageois aient peur mais il est du devoir des autorités de les rassurer…je pense que c’est tout ce qu’ils demandent…
Et pourtant ….l’entraînement au combat en milieu tropical désertique semi-aride ou aquatique ne peut se faire valablement que dans ces milieux….
manque de communication….