Par Connectionivoirienne
Des vidéos postées sur les réseaux sociaux font état d’une agression de l’ancien ministre Kadet Bertin au domicile de Gbagbo, le jour de la libération de Simone. Lesdites vidéos donnent à voir quelques individus surexcités qui en voulaient au cousin de Laurent Gbagbo. Aucun coup ne lui a été porté cependant. Nous avons pu recueillir ses sentiments 24 heures après les événements. Ci-dessous son récit à la question de savoir ce qui s’est passé ce jour-là et s’il était à cet accueil en qualité de pro-Affi :
« Ce sont des histoires, ce n’est pas important, ce ne sont pas des affaires sur lesquelles il faut polémiquer. Vous savez, dans ce genre d’événements, il y a toujours des gens qui sont zélés, des esprits échauffés. On n’a pas toujours la même compréhension des choses.
Moi Pro-Affi, pro-Gbagbo ou pro-Sangaré ? Non je crois que les Ivoiriens doivent se défaire de ce genre de propos qui contribuent davantage à diviser notre famille politique. Vous qui êtes à Abidjan ici là, m’avez-vous vu une fois à une manifestation d’Affi ? Voyez-vous, tant que le président Gbagbo se trouve dans les liens de la détention, je me retrouve très mal à être retranché dans un camp pour combattre un autre camp du Fpi ! Pour des gens qui ont subi des traumatismes, des milliers de morts, beaucoup encore en exil, trouvez-vous normal que je rentre et que je me mette dans un camp pour combattre un autre. Moi je suis venu parce que le gouvernement a demandé qu’on rentre. Je suis là, dans mon coin, je fais mes activités à l’université.
Sinon quand Simone est sortie, la seule personne que je pouvais appeler pour me donner des informations, c’était bien Michel Gbagbo. Je l’ai donc appelé autour de 13h et c’est lui qui m’a confirmé qu’elle est sortie. Je lui ai dit j’arrive. Et dès que j’ai fini mon cours à l’université, je me suis rendu là-bas ! Évidemment il y avait du monde. Je suis rentré au salon, j’ai salué Lida Kouassi, Assoa Adou, Sangaré, Koné Boubakar… puis je me suis assis. Quand Me Dadjé est sorti, je lui ai demandé ‘’et Simone ?’’. Il m’a répondu qu’elle prend son repas avant de descendre. Et c’est dans l’attente que je suis allé saluer Michel. Un parent qui était là, Koudou David, ne pouvant marcher, je l’ai tenu par la main pour qu’on sorte rejoindre les autres sous l’appatam. C’est à ce moment-là que des jeunes gens ont commencé à crier ‘’il ne rentre pas ici’’. Je suis alors revenu au salon et à la demande de Michel qui m’a raccompagné à ma voiture, je suis reparti chez moi, le temps que la tension baisse pour que je revienne. Voilà les faits. Le reste c’est de l’habillage. »
Propos recueillis par SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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