Interview :
M.Kouakou Djè est le président du comité des sages du Pdci Rda en France.Nous l’avons rencontré. Sans détour, il se prononce sur l’actualité politique en Côte d’ivoire pleine de rébondissement.
Q : Bonjour M. Kouakou Djè, quel commentaire faites vous de l’actualité socio politique ivoirienne en proie à beaucoup de remous ?
Kouakou Djè : Je crois que cette situation qu’on pourrait qualifier de « tourmenté » est une situation de lutte, c’est une situation de combat. D’aucuns ont certainement oublié que le PDCI a un passé de lutte, que nos femmes ont été chercher sous les balles de la colonie leurs maris à Bassam. Et ça c’est notre passé de lutte. Mais en même temps nous sommes des gens sages, des gens réfléchis. Aujourd’hui, cette situation éveille en nous des reflexes de lutte parce que la patrie est en danger. La côte d’ivoire est en danger. Les militants du PDCI que nous sommes, on est prêt à aller au combat. Et ce combat on le fera, et c’est l’occasion de montrer à ceux qui sont en face, bien qu’ils soient des frères, que nous avons des capacités de lutte qu’eux peut-être ils avaient feint d’ignorer. On le leur rappellera. Donc c’est important de leur montrer cela. Tout le monde le sait en côte d’ivoire sans le PDCI au pouvoir ou non, la côte d’ivoire chute. Monsieur Alassane Ouattara a été au pouvoir et sans le concours du PDCI Rda, je vous laisse deviner la situation dans laquelle on allait se trouver. Aujourd’hui, on dit ça suffit. Nous-mêmes au lieu d’être des faiseurs de rois, nous voulons être les rois. Nous voulons faire en sorte que le PDCI vienne au pouvoir, rassembler tous les ivoiriens pour aller effectivement à la réconciliation de la nation, à la réconciliation de tous les fils de ce pays. Nous n’excluons personne.
Q : Que pensez-vous alors, de l’affaire Bendjo et d’une éventuelle candidature d’Henri Konan Bédié ?
K.D : D’abord en ce qui concerne l’affaire Bendjo, on ne peut qu’être solidaire. C’est tout à fait logique et normal que lorsque l’un d’entre nous est attaqué, nous devons être tous sur le pont pour livrer bataille. Que les gens d’en face perçoivent en lui un délinquant, qu’ils lui reprochent des choses, qu’ils en donnent les preuves. La procédure utilisée est-elle la bonne ? Apparemment non selon les explications d’un avocat qui connaît bien l’affaire. D’ailleurs, eux-mêmes disent qu’ils ne soient pas encore au bout de leur enquête, ils sanctionnent. Il y a quelque temps à Korhogo, il y a eu mort d’homme simplement pour une réunion publique. Est qu’il y a une procédure engagée vis-à-vis de ces assassins ? ça on ne le sait pas. Mais concernant Monsieur Akossi Bendjo ou d’autres cadre du PDCI, il y a une certaine promptitude à sévir, à punir. Si ce n’est pas des procès politiques, cela y ressemble quand même. Et cela nous inquiète. Voilà pourquoi, le PDCI doit revenir au pouvoir pour faire respecter la loi et les règles. Il faut mettre de la discipline dans le pays, dans la tête de tous les ivoiriens. Un pays comme la Côte d’ivoire qui a été construit avec amour, intelligence et organisation ne peut pas en être réduit ça. Il est temps que ça change.
Q : Le changement pour vous c’est Henri Konan Bédié ?
K.D : Ecoutez, au lieu de faire des concessions permanentes, ou d’accompagner. Vous savez quand on conseille quelqu’un et qu’il ne vous écoute pas, il y a un adage qui dit qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Il vaut mieux que le PDCI revienne au pouvoir. Que le PDCI soit représenté par Henri Konan Bédié pourquoi pas ? Ce que je demande aux ivoiriens, à nos militants, c’est de se poser la question entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara quel est leur choix ? Ne tournons pas autour du pot. Actuellement, y a-t-il une voix autorisée, plus indiquée que le PDCI pour appeler à la réconciliation nationale ? Y a-t-il une autre voix ? Je n’en vois qu’une seule. C’est la voix du PDCI à travers la sagesse de Henri Konan Bédié.
Si Henri Konan Bédié peut venir et permettre de réconcilier les ivoiriens, alors pourquoi pas. Il y a beaucoup de cadres au PDCI ; ils s’occuperont sous son autorité de redynamiser la Côte d’ivoire, de réorganiser les ordres. Le rattrapage n’est pas la philosophie du Pdci.
Q : Que demandez-vous aux ivoiriens à l’avenir ?
K.D : On ne peut que demander à l’union. Nous ne demandons pas la violence. Nous n’avons pas d’armes. Nous demandons à tous les ivoiriens de s’armer de volonté pour s’inscrire sur les listes électorales, et aller faire leur devoir de citoyens. Je profite d’ailleurs pour inviter les ivoiriens de France à venir écouter monsieur Akossi Bendjo, notre sécrétaire exécutif chargé de l’organisation et de la mobilisation, qui est dans nos murs ce samedi 11 août. Nous voulons retrouver une côte d’ivoire de liberté sans crainte,sans microbes, sans coupeurs de route. Et le PDCI saura allier la sagesse de l’âge à la force de jeunesse pour avoir du beau.
Propos recueillis par Boni Félix NIANGORAN
Boni Félix NIANGORAN
Journaliste Reporter
Tel: 00 (33) 778 405046
Mail: bonitosteven@gmail.com
Il n’y a pas autres remèdes que le PARDON, la volonté et l’honnêteté pour réussir une parfaite réconciliation …
Ouattara n’a pas ces trois(3) qualités
Mon souvenir inoubliable de Bédié, c’est sa visite en tant que PAN au domicile du PM Ouattara, le 18 Février 1992 : il a été rendre visite POUR FÉLICITER Ouattara, d’avoir éteint toutes les voix discordante en arrêtant la famille Gbagbo au grand complet. Certains ont peut-être oublié, mais la nature profonde des Hommes se retrouve dans les actes du passé.
Retour donc sur 2011-2018. Sitôt sorti de prison et alors qu’il avait encore l’onction du FPI unifié, Affi se rend chez Bédié plaider la cause des emprisonnés, des traqués, des gelés, des expropriés et des exilés en raison de la proximité de Bédié avec le pouvoir et la personne de Ouattara. Réponse de Bédié ? Nada, que dalle, rien, fohi, likéfi !! Et 5 ans plus, tard, certains veulent voir en cet homme le « réconciliateur » de la Côte d’Ivoire ? Mon œil, oui !
Quand il plaçait dans le système Ouattara fils, filles, neveux, gendres, beaux-fils, etc, cet homme n’avait cure de la division du pays, ni des souffrances endurées par la population et l’opposition. Maintenant que le mariage avec le RDR tourne au vinaigre, on se découvre une destinée de parangon de la vertu. Pouah ! Heureusement qu’il est utile pour mettre en échec les sombres desseins de son alter ego. Autrement…
@COIGNY…. je me souviens tres bien de cela… j’etais un dur-á-cuir du FPI á cette époque. J’etais en FAC jusqu’en 1992… avec l’époque du grand reporteur RFI Robert Minangwa…
Mais la politique est ainsi faite. Les souvenirs ne sont pas souvent importants en politique.
En politique.. Dieu et Satan mange dans la meme assiette souvent.
Si tu vois bien les soi-disant Satan et Dieu occupent toujours les cieux et nous gouvernent sans partage.