Serge Alain KOFFI
Le président contesté du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan, a démenti mercredi avoir de “rapport tendus’’ avec Simone Gbagbo, l’ancien Première dame de Côte d’Ivoire, amnistiée lundi par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
“On n’a pas de rapports tendus avec Simone Gbagbo. On n’a pas pu la visiter de façon assidue parce qu’elle était prise en otage. Elle était une prisonnière particulière’’, a déclaré M. Affi N’guessan, lors d’une conférence de presse.
Après sept ans de détention, Simone Gbagbo a quitté mercredi sa résidence de l’école de gendarmerie, située à Cocody, à l’Est d’Abidjan. Elle y avait été transférée en décembre 2014 après avoir été placée en résidence surveillée à Odienné, dans le nord-ouest du pays, à la suite de son arrestation en avril 2011 avec son époux Laurent Gbagbo.
Elle s’est rendue à la Riviera Golf au domicile de Michel Gbagbo, le fils ainé de son époux où l’y attendait sur place, un important comité d’accueil, composé de plusieurs centaines de sympathisants et de cadres du FPI, le parti fondé par son époux.
Elle a longuement félicité, dans un bref discours, Aboudramane Sangaré, chef de file de l’autre tendance du FPI, qui se dispute depuis 2014, le contrôle du parti avec Pascal Affi N’guessan, qui était absent à cet accueil.
« Nos camarades cherchent à instrumentaliser des événements pour se faire remarquer. Nous ne nous attribuons pas des succès pour qu’on nous remarque’’, s’est-il justifié.
Interrogé sur le rôle qu’elle pourrait jouer pour mettre fin à la crise qui déchire le FPI, M. Affi N’guessan s’est dit “persuadé’’, au regard de ses qualités de “grande militante’’ qu’elle œuvrera à l’unité.
“Elle a beaucoup donné et a encore beaucoup à donner au FPI, cela ne serait que logique que Simone Gbagbo appelle tous les acteurs internes à l’unité’’, a-t-il analysé.
Selon lui, si elle décide de vouloir prendre la tête du parti, il appartiendra aux militants de se prononcer.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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