Dans son discours, à la veille de la célébration de l’indépendance prévue ce 7 août, le président Alassane Ouattara a annoncé avoir signé une ordonnance portant amnistie en faveur de 800 personnes poursuivies pour des crimes en lien avec la crise post-électorale.
Parmi ces personnalités figurent des pontes de l’ex-régime dont Simone Ehivet Gbagbo, l’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo, Lida Kouassi, Assoa Adou. Mais aussi de Kamaraté Souleymane dit ‘’Soul to Soul’’, chef du protocole du président de l’Assemblée Nationale, dans la résidence de qui avaient été découvertes 60 tonnes d’armes, lors des mutineries de 2017.
500 de ces 800 amnistiées sont soit en liberté provisoire soit en exil. Le Chef de l’Etat a indiqué qu’il sera mis fin à toute poursuite à leur encontre. ‘’Il n’y a pas de sacrifice trop grand pour la paix’’, a dit Alassane Ouattara. Avant d’appeler l’ensemble des Ivoiriens à œuvrer à la cohésion sociale, à la paix. Il a invité à une revisitation du pacte social entre tous les Ivoiriens. Pour le Chef de l’Etat ivoirien, tous sans exception doivent œuvrer à préserver les symboles de la nation, à savoir l’Union, la Discipline et le Travail. ‘’Rompre ce pacte met en danger la cohésion sociale et la nation elle-même, a mis en garde le Président Ouattara.
‘’Je m’engage à maintenir le cap et être à votre écoute pour améliorer vos conditions de vie’’, a lancé le chef de l’Etat. Engageant le Gouvernement à promouvoir la Bonne gouvernance et intensifier la lutte contre la corruption. Non sans omettre d’accentuer les efforts sur le social et la lutte contre la cherté de la vie.
‘’Cette fête de l’indépendance est placée sous le signe d’un nouveau départ, d’une nouvelle chance’’, a dit Alassane Ouattara.
Elisée B.
(Abidjan.net)
Intégralité du discours lu le 6 aout 2018
Mes chers compatriotes,
C’est avec une très grande joie que je m’adresse à vous, à l’occasion de la
commémoration de l’indépendance de notre pays.
Cette célébration est un moment d’intense émotion pour toute la Nation,
car elle nous rappelle les valeurs et les symboles que nous ont légués les
pères fondateurs de notre pays.
Ces valeurs et ces symboles sont, pour nous tous, un repère pour assurer
de meilleures conditions de vie à chaque Ivoirienne et à chaque Ivoirien,
ainsi que pour la stabilité et la prospérité de notre pays.
Je suis heureux de constater que ces dernières années ont été marquées
par des progrès significatifs dans de nombreux domaines. Il s’agit
notamment :
1- du renforcement de nos Institutions et de l’Etat de droit ;
2- des bonnes performances économiques de notre pays, qui se classe
parmi les plus dynamiques du continent et du monde ;
3- de la hausse des revenus de nos parents paysans, des fonctionnaires,
et des salariés du secteur privé ;
4- d’un meilleur accès de nos populations aux services sociaux de base
que sont l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation ;
5- de l’amélioration de notre cadre de vie, grâce aux investissements
massifs dans les infrastructures ;
6- de la promotion des femmes et des jeunes dans l’administration et le
secteur privé ;
7- du rayonnement de la Côte d’Ivoire au plan international.
Je tiens à féliciter toutes les forces vives de la Nation, qui ont œuvré pour
nous permettre d’obtenir ces résultats impressionnants, qui témoignent des
progrès constatés dans notre pays.
Je sais qu’il nous reste encore de nombreux défis à relever, comme nous le
rappellent, notamment, les récentes pénuries d’eau dans certaines localités
de notre pays ainsi que les inondations du mois de juin dernier, qui ont
occasionné de nombreuses victimes, pour lesquelles j’ai une pensée en ce
jour.
Je m’engage à maintenir le cap. Je serai toujours à votre écoute, pour
continuer d’améliorer vos conditions de vie.
Afin de consolider notre dynamique, notamment pour les générations
futures, nous continuerons, sans relâche, à promouvoir la bonne
gouvernance et à intensifier la lutte contre la corruption.
Par ailleurs, j’ai bien noté que vous nous demandez d’accentuer nos efforts
en ce qui concerne le social et la lutte contre la cherté de la vie. J’ai , donc,
instruit le Gouvernement, afin qu’il renforce davantage notre programme
social dès le mois de septembre.
Mes chers compatriotes,
Chers frères, chères sœurs, chers jeunes,
La fête de l’indépendance est aussi l’occasion de revisiter le pacte social qui
existe entre tous les Ivoiriens.
Nous devons œuvrer pour préserver les symboles et les enseignements
que nous avons reçus en héritage : l’union, la discipline et le travail, notre
devise nationale ; le vivre ensemble, la tolérance et la fraternité, notre
credo.
Les crises des deux dernières décennies nous ont montré que rompre ce
pacte met en danger la cohésion sociale et la Nation elle-même. Les
conséquences de la crise post-électorale que notre pays a connue en 2010
– 2011 en sont un témoignage dramatique.
Mon devoir en tant que Président de tous les Ivoiriens, soucieux du respect
des droits de chaque citoyen, est de garantir l’Union de tous les fils et
toutes les filles de notre chère Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, parallèlement aux actions de justice, nous avons mis en
place, dès 2011, la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR),
la Commission spéciale d’enquête en 2011, puis la Commission Nationale
pour la Réconciliation et l’Indemnisation des Victimes (CONARIV) en 2015.
J’ai engagé toutes ces initiatives dans le but de faire éclater la vérité,
d’apporter le réconfort de la Nation aux victimes et de guérir notre pays de
cette tragique crise, sans déroger au respect de la loi.
Mes chers compatriotes,
Mon rôle en tant que Président de la République est aussi d’être
continuellement à votre écoute, de trouver les voies et moyens de
renforcer la cohésion nationale et de parachever l’œuvre de réconciliation.
A ce propos, j’ai pris bonne note de vos suggestions et de vos attentes.
J’ai, cependant, déploré que notre dynamique de réconciliation ait été
plusieurs fois contrariée par des attaques contre les symboles de l’Etat et
particulièrement contre les forces de défense et de sécurité qui font un
travail remarquable ; en effet, ma responsabilité est aussi de garantir la
sécurité de tous les Ivoiriens.
C’est pourquoi, j’ai pris le temps de la réflexion. C’est ainsi que j’avais
annoncé, le 11 juillet dernier, lors du premier Conseil des Ministres du
nouveau Gouvernement, que je vous donnerai des indications précises sur
mes ambitions pour rassembler la Nation, à l’occasion de mon adresse de
ce 06 août 2018.
Chers frères, chères sœurs, chers jeunes,
Le Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, disait qu’il n’y a
pas de sacrifice trop grand pour la paix. C’est pourquoi, en raison de mon
attachement à la paix et à une réconciliation vraie, j’ai procédé, ce lundi
06 août 2018, à la signature d’une ordonnance portant amnistie.
Cette amnistie bénéficiera à environ huit cents (800) de nos concitoyens,
poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise
postélectorale de 2010, ou des infractions contre la sûreté de l’Etat
commises après le 21 mai 2011, date de ma prestation de serment en
qualité de Président de la République.
Cependant, une soixantaine de militaires et de membres de groupes armés
ayant commis des crimes de sang ne seront pas concernés.
Je voudrais préciser que sur les 800 personnes concernées par cette
amnistie, environ 500 sont déjà en liberté provisoire ou en exil et verront
leurs condamnations pénales effacées ; de ce fait, il sera mis fin aux
poursuites à leur encontre. Il en sera de même pour les trois cents (300)
autres personnes détenues, qui seront libérées prochainement. Au nombre
de celles-ci, figurent notamment Madame Simone Ehivet Gbagbo,
Messieurs Lida Kouassi, Assoa Adou et Souleymane Kamaraté dit soul to
soul.
Il s’agit là, d’une mesure de clémence de la Nation entière envers ses filles
et ses fils.
J’invite, donc, tous les bénéficiaires de cette amnistie à faire en sorte que
notre pays ne revive plus jamais de tels évènements et ne sombre plus
jamais dans la violence.
Nous devons, tous, prendre conscience de l’extrême nécessité d’installer,
de façon définitive, une société de responsabilités, où chaque citoyen doit
répondre de ses actes.
A tous nos concitoyens, particulièrement ceux qui ont payé un lourd tribut
lors de ces évènements douloureux, je leur demande de bien vouloir
accepter de pardonner. Je voudrais leur dire qu’ils continueront de
bénéficier d’une attention particulière de l’Etat.
Je leur demande aussi de s’inscrire résolument dans la dynamique de la
réconciliation nationale.
Nous avons une précieuse richesse commune à préserver, c’est la Côte
d’Ivoire, notre grande Nation bâtie dans l’effort, dans la diversité, dans le
respect de nos différences. Mais, nous avons également une responsabilité
collective, celle de réaliser l’Union de tous les enfants de notre chère patrie.
L’union est une nécessité pour notre avenir commun ; elle est une
exigence qui transcende les ambitions et les intérêts individuels.
Pour ma part, en tant que Président de tous les Ivoiriens et de toutes les
Ivoiriennes, je prends l’engagement, devant la Nation, de consolider cette
œuvre de cohésion nationale.
Mes chers compatriotes,
J’ai, également, suivi avec attention les divers avis sur le processus
électoral, en particulier la composition de la Commission Electorale
Indépendante. Je voudrais réaffirmer, encore une fois, que la composition
actuelle de la Commission Electorale Indépendante résulte d’un large
consensus de tous les acteurs politiques Ivoiriens de premier plan, après la
crise post-électorale. D’ailleurs, ils y sont tous représentés.
Cependant, comme le recommande notamment la Cour Africaine des Droits
de l’Homme et des Peuples, j’ai instruit le Gouvernement à l’effet de
réexaminer la composition de la Commission Electorale Indépendante.
Je souhaite, en effet, que les prochaines élections soient inclusives et sans
violence.
A cet égard, je voudrais en appeler à la responsabilité de la classe politique
afin que le débat politique soit apaisé. Je l’ai déjà indiqué, tous ceux qui
souhaitent être candidat à l’élection présidentielle de 2020 pourront l’être,
conformément aux dispositions de la Constitution de la troisième
République.
Mes chers compatriotes,
Au moment où la Côte d’Ivoire célèbre ses 58 ans d’indépendance, je veux
réaffirmer ma foi en la jeunesse et ma conviction dans le renouvellement
des générations. Comme je l’ai déjà souligné, nous devons travailler pour
transférer le pouvoir à une nouvelle génération, de manière démocratique,
en 2020.
Notre pays est riche d’hommes et de femmes, jeunes, compétents, qui ont
reçu une formation de qualité, qui ont appris à nos côtés comme nous
avons appris aux côtés de nos aînés.
N’ayons pas peur de passer le témoin. Faisons confiance à nos jeunes, tout
comme nos aînés nous ont accordé leur confiance.
Chers frères, chères sœurs,
Déjà, le 15 janvier 1962, le Président Félix Houphouët-Boigny disait ceci :
« Dans cette Côte d’Ivoire où est si vive la conscience de la responsabilité
de génération en génération, la fierté veut que, chacun de nous laisse, à la
génération future, davantage qu’il n’a reçu ».
Mon devoir est de laisser dans la conscience de nos cadets, une culture
plus forte des valeurs de la Nation, un pacte citoyen.
Je souhaite qu’au-delà des valeurs d’union, de paix, de fraternité, de
tolérance et d’amour, nous développions plus fortement les notions de
droits et de devoirs citoyens.
Chacun d’entre nous doit être conscient d’une part de ce qu’il est en droit
d’attendre de l’Etat, de la Nation et de ses représentants.
Et d’autre part, ce qu’il doit à son pays, à sa communauté, à ses
concitoyens.
C’est ainsi que nous bâtirons une Nation plus paisible et plus forte.
Mes chers compatriotes,
Je veux placer cette fête de l’indépendance sous le signe d’un nouveau
départ, d’une nouvelle chance que nous nous donnons pour faire grandir la
Côte d’Ivoire dans l’amour, dans la confiance mutuelle et dans la solidarité.
L’histoire récente de notre pays, tout comme l’évolution du monde, nous
oblige à bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle.
Une Côte d’Ivoire plus forte, plus tolérante et plus équitable.
Une Côte d’Ivoire stable, condition sine qua non au développement, à la
prospérité et au bien-être de chaque Ivoirien et de chaque Ivoirienne.
Cette Côte d’Ivoire Nouvelle est en marche. Et notre pays continuera de
rayonner à travers le monde.
Je vous souhaite une Bonne fête de l’Indépendance et je vous invite, tous,
au grand défilé militaire qui se déroulera demain 07 août 2018 sur le
Boulevard Giscard d’Estaing. Cela fait 38 ans que la célébration de notre
indépendance ne s’est pas faite dans ce format, à Abidjan, en dehors du
Palais de la Présidence de la République. Ce sera, donc, un grand moment
de rassemblement et de fierté pour tous.
Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous !
Vive la République,
Vive la Côte d’Ivoire.
Que Dieu bénisse notre beau pays.
Mais, les GORS ont fini avec mensonge.
ADO, vient encore de démonter un de leur mensonge. Or donc, Simone Gbagbo est vivante. Merci qui? Merci PRADO.
Prêcher le très probable pour avoir le vrai !!
Sinon, libérer des gens quand on sait qu’ils sont très souffrants et qu’on ne veut pas porter la responsabilité de la mort des prisonnier, c’est un classique !!
Avançons donc et voyons comment politiquement les cartes seront redistribuées !!
OUATTARA pense pouvoir tirer avantage de cette libération qui pourrait provoquer un clivage dans l’opposition et briser une éventuelle liaison PDCI pro GBAGBO.
Si l’opposition part en rang dispersé, le RDR aura encore une chance de se maintenir au pouvoir en fraudant pour passer au premier tour avec un petit 50,8%
Très malin le OUATTARA !!
On ne dira donc pas merci, car il n’y a aucune sincérité et humilité dans l’acte de libération.
C’est un calcul politique de plus et pas plus !!
Au fait, du coup SORO, GON COULIBALY, DUNCA sont hors jeu et seul OUATTARA redevient la seule personne apte à porter le RDR face à l’opposition nouvelle !!
Très malin ça !!!!.
Dabakala. (Dites moi si je me trompe : @GOZO, @SRIKA BLAH, mais aussi le @Marico DAUD plus haut sont en train de changer de langage !!! Enfin, je dis ça, mais je ne dis rien …)
@SRIKAH BLA où es-tu? On verra ce que ferra ton pdci maintenant. N’Zuéba ne va jamais oublier cette humiliation.
Une capture d’écran plus haut explique clairement les motivations cachées d’un monarque dont la magnanimité n’a jamais été la principale qualité. Au final, on a libéré les otages, ce qui est bien. La question à un million de dollars est : « faut-il féliciter les ravisseurs ? « . Je note qu’un ministre, médecin de son état, a été convaincu de mettre fin à son exil et rentrer dans son pays. Pays où, sitôt rentré, il est accusé de crimes imaginaires, est incarcéré sans jugement des années durant, avant d’être libéré bruyamment aujourd’hui. Note prise.
Je dis pour ma part merci au rapport lucide même s’il est tardif de l’UE. Je dis merci à la posture de défiance de l’ex-allié PDCI qui refuse le rôle de béquille pour un pouvoir resté peu fréquentable. Et en dernier lieu, merci au RDR qui nous offre là une nouvelle norme de traitement applicable à l’opposition. Le futur proche saura, en temps utile, la leur appliquer à eux aussi.
Quand 95% du programme politique des partis d’opposition vient d’être déroulé exécuté dans un discours d’à peine 18 minutes ( suivez mon mon regard) il y a de quoi perdre son latin.
À chacun sa lorgnette !!!
En fin on peut aussi dire merci aux rapports des institutions internationales.
Si hier était aujourd’hui,on aurait vu des badauds paresseux vauriens charognards mobilisés par des leaders politiques criés et scandant à chacun Son européen en barricadant toutes les artères économiques.
Voilà donc la différence entre un raisonnement politique et une émotion politique.
Bravoooo Son Excellence Président OUATTARA pour votre grandeur politique.
À chacun sa lorgnette !!!
LIBÉRER SIMONE (inhonctif)
Simone vient d’être libérée.
nouveau texte
on a LIBERER SIMONE mais c’est un calcul politique !
hum! fpi !?
espérons qu’elle remplacera sanga-la-rose trop rose !
beloo !
Krrrr krrrr krrrr…
lool @quoi
Demande à la frange refondue pro-Koudou ou rien de sortir des lits de la grâce matinée pour aller aux élections….maintenant qu’ils sont passés de 5325 à 6125 !!!
Krrrr krrrr krrrr…
té ande
>on a LIBERER SIMONE mais c’est un calcul politique !
Oui, on en a qui sont disposés à adresser félicitations et vivats aux terroristes qui libèrent au finish les otages. On est fait comme on est fait, les Hommes changent juste de vêtements, ils ne changent pas. On a vu à l’œuvre pendant des années un PGCD qui tente subitement de passer pour un PPCM. Une subtilité « algébrique » dont les fondement passent très au-dessus des bonnets d’âne. 🙂
Le PGCD, on le connait depuis 1990 en RCI. Et depuis 2010, arriva, le PPCM.
Allez demander à GUEI ET à Rose, qui est le PGCD et qui est le PPCM de la RCI?
Bon le schéma est simple à partir de maintenant.
Tout comme GBAGBO LAURENT, SIMONE EHIVET ne s’appartient pas à elle même, elle appartient aux ivoiriens. Ce qui veut dire que les manifestations planifiées pour célébrer sa sortie de prison sont hors de contrôle. On dira au minimum le demi million d’ivoiriens dans les rues pour demain. Le cortège aura du mal à s’ébranler dans la ville pour arriver à la riviera Golf ou à la Cité des arts.
Après, ce seront des milliers et des milliers de personnes qui défileront devant le domicile d’EHIVET pour lui témoigner leur soutien et leur compassion.
Puis ce sera l’accueil au sein du FPI qui en fera un pilier et une figure incontournable.
Notons que la dame n’est pas au mieux de sa forme, même si le moral est au top. Elle reste donc une FANM’FO.
OUATTARA aura cette fois bien joué sa carte en faisant d’une pierre deux coups : libérer EHIVET en un moment d’accalmie festive, qui aura pour effet de limiter les manifestations de joie à un ou deux jours ; mais aussi libérer EHIVET en faisant usage d’une ordonnance d’amnistie lors de la fête nationale, ce qui lui donnera à priori l’image d’un homme de paix, comme veulent le faire croire les patients poussiéreux sur ce site ! Toutefois, une ordonnance peut être à tout moment rendue caduque par lé régent si il le veut !! Il faut donc passer par l’assemblée nationale et en faire une loi pour tout soit définitif.
Par contre, il commet une faute impardonnable, car en voulant fragmenter son opposition en faisant naitre de nouveaux pôles d’influence ayant au minimum la même teneur politique de BEDIE, il procède à sa libération bien trop tôt. En effet, EHIVET aura le temps de se construire, de remonter le parti et même de régler la question d’AFFI et si elle si prend bien, avant 2020, le PDCI n’aura aucun autre choix que de s’allier au FPI.
Ce qui est sûr à ce niveau, c’est que le verbe de SIMONE EHIVET sera différent et plus subtile et elle prendra la posture que GBAGBO LAURENT avait avant qu’il ne soit traduit devant le tribunal de la HAYE : le rassemblement et la paix.
OUATTARA joue donc ici sa dernière carte qui se soldera par un succès si le PDCI ne comprend pas l’urgence de s’allier au FPI, ou par un échec si le tout sauf OUATTARA se confirme.
Désormais, tout se joue donc à la CEI et non dans les camps politiques !!
Dabakala.
>EHIVET aura le temps de se construire, de remonter le parti et même de régler la question d’AFFI
Une lionne recouvre la liberté. C’est le lieu d’évoquer le cas Daffy Duck (pardon, d’Affi N’Guessan) : se pliera-t-il à la cérémonie de visite et de salutations à l’illustre libérée ? Il va raser gravement les murs, celui qui était persuadé que la posture de collabo est celle qui paierait à terme. D’ici, j’entend le glas sonner pour Daffy, comme deviné. Affi = Afini !
Les prisonniers bénéficiaires de l’amnistie et leurs familles sauront apprécier à sa juste valeur cette ordonnance du Pr Ouattara. Pour le reste les uns et les autres peuvent y voir une pression de l’UE ou la crainte d’une très prochaine libération de M. Gbagbo ou un calcul politique pour ne rien devoir à M. Ouattara. Mais par ce geste, le Pr ne cherche pas l’amour ou la reconnaissance des gens, il est dans sa dynamique de léguer à la postérité une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle affrontant tous les défis de ce monde avec sérénité. Sinon même si M. Ouattara décide de se constituer prisonnier en remplacement de M. Gbagbo à la CPI cédant par la même occasion le fauteuil présidentiel à ce dernier, cela ne suffirait pas pour apaiser les vrais GOR.
@pop!
j’espère que vous serez à l’école de gendarmerie demain matin.
vous avez dit combien ?
demi million ?
espérons que ce demi million fera gagner le fpi aux municipales vu que Bakayoko ne sera plus à la tête de la cei.
faites comme le rdr aux municipales sous votre messi.
gagnez et montrez que vous êtes majoritaire. c’est ce qu’on veut,
les déclarations incendiaires,on en veut pas,venez participer au développement de votre pays !
beloo !
@DEPRADO…
Non mon cher ami, il ne faut pas prendre les gens pour des idiots.
Nous sortons d’une crise qui a vu des milliers des milliers de personnes mourir et ce depuis qu’elle a commencé avec l’attaque des rebelles nuitamment en septembre 2002.
Et dans ce paquet, il faut citer avant tout les victimes innocentes qui ont payé le prix fort.
Vous dites : « Mais par ce geste, le Pr ne cherche pas l’amour ou la reconnaissance des gens, il est dans sa dynamique de léguer à la postérité une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle affrontant tous les défis de ce monde avec sérénité. »
Ce que OUATTARA recherche est ici sans importance, tout comme pour vous les justificatifs des pro GBAGBO pour expliquer les actes de OUATTARA le seront.
Ce qui est important, c’est de savoir que la réconciliation passe par divers processus incluant la reconnaissance des crimes commis par TOUTES les factions (ou pourrait ici passer par exemple par des tribunaux spéciaux comme cela fut en Afrique du sud), par le pardon à adresser aux adversaires et enfin la réconciliation proprement dite qui provoque le rapprochement entre les peuples.
Dans notre cas, nous avons assisté à une justice des vainqueurs et des procès produits uniquement que dans un seul camp, procès qui d’ailleurs jusqu’ici n’ont apporté que très peu de valeur à conviction, que ce soit chez GBAGBO LAURENT (On parle même de sa libération) ou chez EHIVET (qui a été disculpée des crimes de guerre et de sang, avant que la cour suprême ne vienne casser la décision de justice)
Dans tous les cas, la production de preuves suffisantes pour inculper l’un ou l’autre laisse fortement à désirer.
Concernant le camp OUATTARA, jusqu’ici, aucun procès n’a eu lieu et donc aucune condamnation. Les crimes de masse commis à DUEKOUE ou à NAHIBLY sont restés dans l’oubli.
Il est donc évident que OUATTARA, par son acte, ne recherche en aucun cas la réconciliation entre ivoiriens, mais plutôt le gage de sa liberté, en espérant qu’en quittant le pouvoir, on ne chercherait pas à lui appliquer des représailles quelconques. Il fera valoir son « étiquette » de réconciliateur ou de pacificateur pour espérer que demain, personne ne le jettera dans un cachot. A ce moment, des gens comme @DEPRADO seront utiles pour l’aider à sortir blanchi du tribunal si cela s’imposait.
Non mon cher ami, les douleurs sont profondes, éternelles et ne peuvent cicatriser aussi simplement. Et comme vous le dites : « Sinon même si M. Ouattara décide de se constituer prisonnier en remplacement de M. Gbagbo à la CPI cédant par la même occasion le fauteuil présidentiel à ce dernier, cela ne suffirait pas pour apaiser les vrais GOR. »
Mais ici, je me permets de vous corriger, car il ne s’agit pas de GOR qui ne seront pas apaisés, mais plutôt de simples victimes ivoiriennes qui n’ont pas demandé à souffrir, qui se sont retrouvées au mauvais moment et au mauvais endroit, notamment dans les zones CNO et à l’OUEST.
Le peuple WE a payé une lourd tribut dans cette affaire et leur bourreau n’étaient pas GBAGBO LAURENT ou SIMONE EHIVET (En quoi est-ce que la mort de populations WE pourrait elle contribuer à « restaurer » la démocratie voulue pas OUATTARA ??? Tchrrr…..)
Vous ne réussirez donc pas à passer une couche de vernis à OUATTARA, car les ivoiriens n’oublient pas.
Les pro GBAGBO ont le droit de jubiler en ce jour, mais la dette morale envers les ivoiriens de tout peuple qui ont subi cette crise, il faudra la payer d’une façon ou d’une autre.
OUATTARA et son clan n’y échapperont pas !!
Chacun réglera sa facture !!!
Dabakala.
« j’espère que vous serez à l’école de gendarmerie demain matin.
vous avez dit combien ?
demi million ? »
Mon cher patient, je tiens à vous faire savoir que c’est à ce genre de moment que l’on évalue la puissance politique d’un individu.
Ne tombez pas dans le piège de la comptabilité auquel joue @tilapia dans le but de nous fustiger.
Les pro GBAGBO ont subi de longue période de brimade de la part de OUATTARA et de son pouvoir. La libération de EHIVET devrait signifier implicitement qu’il valide la manifestation de joie qui s’en suit et il est donc évident que les ivoiriens sortiront pour célébrer cette libération, sans risquer de subir des lacrymos de la part de ses FRCI.
On peut déjà présumer que la ville sera paralysée demain dès les premières heures. Puis ce seront des délégations et des délégations entières qui viendront lui rendre visite pour lui témoigner leur reconnaissance et leur soutien. C’est tout un quartier qui sera réquisitionné pour installer des bâches, des chaises et cela en permanence pendant de longues semaines.
On est donc parti au minimum pour le petit demi million pour commencer, qui seront ici justes là à titre représentatif, au nom des autres ivoiriens qui ne feront pas le déplacement, et qui seront choqués par l’état de santé de cette femme que OUATTARA a laissé souffrir en prison, volontairement.
C’est donc un petit avant gout de ce qui pourrait arriver avec la libération probable de GBAGBO LAURENT.
Alors oui, jouer avec les chiffres et s’en amuser, vous avez le droit de le faire pour passer le temps, mais je vous conseille de ne jamais sous-estimer la valeur du soutien qu’un individu recueille parmi les populations et celle de la sympathie qu’elle provoque parmi les apolitiques et même ses adversaires. Les souffrances de EHIVET étaient inutiles et de nombreux pro OUATTARA le pensent, à partir du moment où la victoire était consommée.
Elle a largement plus d’importance que le poids d’un groupuscule doté d’armes et prêt à les utiliser en tuant des milliers d’ivoiriens pour obtenir et conserver des avantages égoïstes !!
Mais je ne vous presse pas !!
Dabakala.
@Dabakala comme je l’ai dit tantôt les bénéficiaires de cette ordonnance d’amnistie et leurs familles sauront l’apprécier à sa juste valeur. Si je m’en tiens à ce que j’ai lu sur d’autres sites rapportant des propos qu’aurait tenu Me Dadjé, Avocat de Mme Gbagbo, sa cliente serait ravie de ce geste de M. Ouattara. La réconciliation est un processus, dites vous, elle peut commencer à tout moment et cette ordonnance constitue pour moi un pas important vers la paix. La prise de cette ordonnance ne compromet nullement tout ce que vous énumérez comme préalable à une vraie réconciliation. Je ne pense pas qu’elle puisse être un parapluie impénétrable contre d’éventuelles poursuites à l’encontre de M. Ouattara et de son clan dans la mesure ou le prochain pouvoir à le loisir de la rapporter.
Je salue donc la prise de cette ordonnance de même que j’ai hâte de voir la réforme de la CEI, la forme que prendra l’accentuation de la lutte contre la corruption et la cherete de la vie ainsi que la mise en œuvre d’un plan social hardi comme annoncé dans le discours à la nation du 6 août. Si en 2 ans M. Ouattara réussit ces chantiers il aura fait sa part.
@DEPRADO…
Vous dites : « @Dabakala comme je l’ai dit tantôt les bénéficiaires de cette ordonnance d’amnistie et leurs familles sauront l’apprécier à sa juste valeur. Si je m’en tiens à ce que j’ai lu sur d’autres sites rapportant des propos qu’aurait tenu Me Dadjé, Avocat de Mme Gbagbo, sa cliente serait ravie de ce geste de M. Ouattara. »
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la crise ivoirienne ne concerne pas seulement les politiques, mais aussi toutes les populations ivoiriennes et même au delà de nos frontières.
Le rejet, le dégout, la haine et la douleur sont uniformément repartis de part et d’autre.
On ne saurait donc prendre les sensations des familles des personnes concernées, ou de Madame SIMONE EHIVET GBAGBO pour prétexte pour croire que les choses s’arrangeraient !!
Il est évident que lorsqu’on sort de prison, surtout après avoir autant souffert, que l’on manifeste de la joie car personne ne veut finir sa vie en prison, y compris OUATTARA lui-même.
Toutefois, ces perceptions sont avant tout individuelles et cela ne fera pas revenir toutes les personnes qui ont été tuées ou qui on souffert de cette crise.
La réconciliation ne concerne donc pas les politiques que l’on incarcérait ici ou libèrerait là, mais aussi toutes les populations affligées, sinon l’Etat de Cote d’Ivoire qui a eu à souffrir de cette situation sur tous les plans.
Vous dites : « La réconciliation est un processus, dites vous, elle peut commencer à tout moment et cette ordonnance constitue pour moi un pas important vers la paix »
Pour aboutir à une réconciliation réussie, il faut que les acteurs s’impliquent tous au même moment. Cela ne saurait se faire selon la bonne volonté du régent, qui se sentirait en danger ou qui pourrait subir des pressions. Cela doit venir du plus profond de soi et ne saurait être imposé à l’un ou à l’autre.
Ce que OUATTARA fait est un jeu politique malsain qui ne garantit à priori pas la paix, dans le sens ou vous l’entendez, car personne ne saurait mettre en liberté une personne qui pourrait à terme lui reprendre le pouvoir et lui infliger les même douleurs et les même peines, charisme de EHIVET oblige.
Comme dit plus haut, ce sont les populations qui apprécient et elles ne sont pas toujours influençables par les politiques qu’elles soutiennent, font et défont selon leur aspirations !!
OUATTARA doit donc faire encore plus que cela s’il ne veut pas subir de represailles à son départ et le temps lui est compté !!
De nombreux ivoiriens lui en veulent et faire libérer EHIVET ne suffira peut-être pas à calmer les souffrances !!
Ce qu’il faudrait, c’est que les rebelles soient au minimum inquiétés par la justice, car de nombreux crimes de sang et de guerre ont été produit dans cette affaire, sur innocents !!
La puissance de la signature de OUATTARA ne suffit pas pour réconcilier les ivoiriens
Il faut bien plus !!
C’est trop facile !!
Et si OUATTARA laisse la place à EHIVET et qu’elle lui vole la vedette, il s’en mordra les doigts.
N’oubliez pas qu’elle est libre et qu’elle a un droit de parole maintenant !!
Dabakala.
Au nom de la paix on se résignera mais on ne se reniera pas car nous n’avons pas oublié et nous ne devons pas oublier tout le mal infligé à ce pays et à ces citoyens par de piètres individus se croyant être des illuminés du destin de la Côte D’Ivoire.
Nous accepterons d’avancer peut-être pas prêt d’eux mais juste à côté en les observant.
Oui libérer qu’ils sont,on ne cracherait pas sur leur joie de humer l’air de la liberté et leur bonheur de retrouver les siens;alleluia….
Comme prévenir est meilleur que punir,nous leur dirons sagement après cette libération tant souhaitée que leurs expectorations et vomissures purulentes de haine n’entacheront pas cette accalmie ou cette paix voulue.
Loin d’être un pessimiste croyant à la capacité de L’HOMME de changer je crois à ce traitement contre la vengeance mais pour la réconciliation bien douloureux pour des victimes de la crise post électorale.
On les regardera on les observera et on les écoutera eux aussi dans leur posture pour la réconciliation sans rien oublié du passé et de leur passé par rapport à notre vécu et non à nos ressentiments.
À chacun sa lorgnette !!!
« On les regardera on les observera et on les écoutera eux aussi dans leur posture pour la réconciliation sans rien oublié du passé et de leur passé par rapport à notre vécu et non à nos ressentiments. »
Voici des propos pleins de sens, et qui afficherait le niveau d’intégrité et d’humilité de son auteur, si et seulement si celui-ci était exempt de tout reproche.
Non mon cher patient poussiéreux, si vous n’aviez commis aucunes fautes, on vous aurait suivi et applaudi, mais venant de la bouche de quelqu’un qui aura soutenu la rébellion, ce serait comme si c’était SORO qui vantait les mérites de la paix et de la réconciliation après avoir fait tué des milliers d’ivoiriens innocents, apolitiques et non concernés.
Non mon cher patient, j’ai eu ici à relever tous les articles du code pénal ivoirien qui ont été transgressé par vous et votre rébellion. Les massacres produit pendant cette rébellion sont encore frais et jamais vous n’avez été inquiétés pour ces actes ignobles.
On ne voit pas en quoi ces assassinats auraient pu vous permettre de défendre vos griefs, si on se permettrait de juger que votre rébellion aurait été « légitime » !!
Vous parlez donc avec la voix du vainqueur, arrogant et impertinent, aveuglé par sa puissance et se croyant intouchable et indéboulonnable.
Pourtant, le fait de libérer son adversaire ne peut se justifier que par deux choses : soit on est trop puissant et on ne craint rien et libérer l’adversaire ne sera que l’expression de sa puissance et de sa bonté, la réconciliation n’étant qu’un prétexte pour lieux les exprimer ; soit on commence à perdre en impact et en contrôle, que l’on subit des pressions qui précèdent en général le déclin et la fin et que l’on a peur pour son avenir proche.
Je vous laisse donc à votre intelligence et je vous ramène à vos propres propos : les ivoiriens n’ont pas oublié et ne devront pas oublier.
Oui, les crimes et méfaits de cette rébellion sur innocents ne seront jamais oubliés et ne devront pas l’être !!
Vous avez raison !!
Dabakala.
On dit chez nous au Abobo,trop parler donne « dah gbè ».
On boit sereinement notre bissap accompagné de gbofloto.
Un bèté (rat en baoulé) sauvage averti ,10.000 autres forestiers humides prévenus sans aucun ressentiment.
À chacun sa lorgnette !!!
On ne vous demande pas de parler, mais de comprendre qu’il y a une certaine responsabilité a endosser sur les crimes commis dans ce pays et personne ne l’oubliera !!
Je vous aurais prévenu !!
Mais pour le moment, se taper la poitrine semble etre encore sur le menu !!
Bon appétit donc !!
On en reparlera !!
Dabakala.