À quelques heures de la fête de l’indépendance en Côte-d’Ivoire l’Armée « prête » pour défiler

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Hamsatou ANABO

Rassemblés autour du chef de l’état-major Sékou Touré, des différents chefs de commandements de l’armée ivoirienne recevaient dimanche matin très tôt les dernières instructions, pour la répétition générale du défilé du 58e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

« Vous savez que le président sera là, sachez que je ne tolérai pas la moindre erreur, c’est pour cela que nous sommes présents aujourd’hui donc je compte sur vous » ordonnait le chef d’état-major.

Le boulevard Valéry Giscard d’Estaing, l’une des plus grandes artères qui traversent la ville d’Abidjan, lieu choisi pour le défilé, était quadrillé par plusieurs forces de l’ordre.

Téléphones en mains, plusieurs riverains étaient débout pour « admirer » le défilé militaire prévu le 7 août.

« Nous sommes ici très tôt pour regarder la répétition des militaires, car nous n’avons pas l’occasion de les voir tous les jours », expliquait le petit Junior, arrêté devant la grille de sécurité.

Regroupés par commandement ou unité, les forces de l’ordre attendaient l’ouverture du défilé supervisé par le chef d’état-major adjoint le général Lassina Doumbia.

Vers 10H00 (GMT et locale), une simulation de l’arrivée du président ivoirien Alassane Ouattara était faite sous le regard bienveillant du ministre de la Défense Hamed Bakayoko.

« Vous devez être très ponctuels le jour J », ordonnait M. Bayakoyo, avant de prendre place à la tribune officielle.

Vers 10H00 (GMT et locale), les forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), ouvrait le défilé avec des pas rythmés par la musique de la garde républicaine, suivie de la police et la gendarmerie.

L’attraction de cette répétition était les nouvelles recrues des forces spéciales ivoiriennes.

Encagoulés, le pas plus lent, le bras gauche qui fait une démonstration de « commando », les forces spéciales chantaient « nous sommes le dernier recours ».

« Ils sont impressionnants ceux-là, regarde comment ils ont l’air si forts », disait Dame Virginie Kouakou à son fils.

Plus de 5.000 forces de défense et de sécurité prenaient part à ce défilé dont le Burkina Faso, le Mali et un détachement de l’armée française.

La garde républicaine était celle qui a clos le défilé pédestre avec une chanson en baoulé (ethnie de la Côte d’Ivoire) « prions pour que DIEU accorde une longue vie au président Alassane Ouattara afin qu’il puisse diriger le pays ».

Place aux défilés des différents véhicules de combats de l’armé ivoirienne. Des chars à huit roues, des véhicules blindés, étaient exposés pour montrer le matériel de travail.

« Mais où sont t-ils ? » S’interrogeaient les autorités ivoiriennes présentes à la répétition générale, après le passage de l’hélicoptère des militaires préparés pour le saut des parachutes.

Quelques minutes après les parachutistes étaient visibles et prêts à atterrir devant la tribune officielle.

C’est sous des ovations nourries, qu’atterrissait le premier parachutiste, à quelques mètres de la tribune officielle.

Après la répétition générale, le chef d’état-major réunissait les différents chefs de commandements pour la critique.

« Nous avons 15 minutes de retard à rattraper et trouvez moi des solutions à tous les problèmes, car aujourd’hui, c’est la dernière répétition et tout doit être impeccable mardi », exigeait Sékou Touré.

Le général de brigade Lassina Doumbia estimait que « tout est enfin prêt, mardi, on fera la fête ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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