Pierre Dago Djah Pierre, le jeune Commandant de la 4é compagnie gendarmerie de Korhogo a trouvé la mort en début de semaine dans un accrochage entre une patrouille qu’il conduisait avec des orpailleurs clandestins, dans les environs de Koffré, dans les sous-préfectures de Baya, dans le nord de la Côte-d’Ivoire. La gendarmerie a ouvert une enquête pour connaitre des circonstances exactes de l’accident qui a couté la vie au Commandant Djah. Selon certaines sources des orpailleurs auraient attaqué le commandant de gendarme blessé et à terre à coups de pioche.
Lu pour vous
Adieu vaillant gendarme. Le Commandant de la 4é compagnie gendarmerie de Korhogo, Pierre D. Djah a trouvé la mort , hier dans des circonstances atroces à Koffré sous-préfecture de Baya, c’est dans le nord de la Côte d’Ivoire. Une enquête a été aussitôt ouverte pour élucider les circonstances exactes de la mort de ce jeune officier plein de vie. Il laisse derrière lui des femmes et des enfants inconsolables. Sa famille se trouve au camp commando de Koumassi et à Lakota, son village.
Voici comment des orpailleurs ont tué le capitaine Djah Dago
Karina Fofana –
Le commandant de la 4è compagnie mobile de gendarmerie de Korhogo, le capitaine Pierre Djah Dago a été froidement assassiné par des déguerpis d’un site d’orpaillage clandestin à Koffré, ce lundi 30 juillet 2018.
Il voulait coûte que coûte mettre de l’ordre dans cette zone aurifère de la région de la Bagoué. Mais il n’y arrivera pas car il a été brusquement arraché à l’affection de ses amis, collègues et parents par des hors la loi.
Alors qu’il était allé pour une mission de démantèlement d’un site d’orpaillage à Koffré, dans la sous-préfecture de Baya, dans le département de Boundiali, située dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, il a rencontré son destin. Un destin tragique.
Dans la localité de Koffré, se trouve un important filon d’or qui est exploité par des orpailleurs clandestins. Ceux-ci, selon certaines indiscrétions seraient les protégés d’un ancien Comzone désormais établi à Abidjan, mais qui y a encore des appuis solides.
Déterminé à mettre de l’ordre, dans cette localité où règle l’insécurité, il est mort dans l’exercice de ses fonctions. De fait, le site était bien connu des forces de l’ordre. Ils y avaient fait plusieurs descentes infructueuses. Manifestement, les premières missions envoyées par le capitaine revenaient avec des fortunes diverses.
Tandis que certains rapports faisaient état de la destruction de motos appartenant à des orpailleurs clandestins, d’autres parlaient d’agents indélicats qui s’y rendaient pour rançonner les orpailleurs et dépouiller certains acheteurs d’or majoritairement venus du Mali, plutôt que de les déguerpir. C’est ainsi donc que le capitaine a pris lui-même la tête d’une mission sur le site.
Selon un témoin sur place, « Depuis un moment, les orpailleurs n’ont plus le sommeil tranquille, car les autorités locales ont décidé de mettre à leurs trousses l’escadron de Korhogo pour les faire déloger. Mais chaque fois, ils sont illégalement réinstallés sur le site, bien entendu avec l’aval de certains cadres locaux qui reçoivent en retour des dessous de tables ».
La mission que conduisait le capitaine Dago est tombée sur sur un jeune acheteur d’or qu’elle voulait contrôler. Ce dernier a refusé d’obtempérer. Il criait au racket, tandis que des orpailleurs affluaient. Très vite, les gendarmes, au nombre de cinq, dit-on, ont été encerclés et la discussion s’est vite animée.
« Djah Dago tué à coups de pioche »
Menacés par les orpailleurs armés de machettes, de pioches et de gourdins et ayant saisi au collet un gendarme, un collègue de ce dernier a fait un tir de sommation, pensant pouvoir dissuader les assaillants. C’est dans la foulée que le capitaine Dago a reçu un coup de pioche dans le dos. D’autres coups de pioches et de machettes ont suivi, ne laissant pas le temps à l’officier de sortir son arme.
Face au nombre, les autres gendarmes n’ont eu d’autre choix que de prendre la fuite, alors que des orpailleurs de plus en plus nombreux les pourchassaient. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse, il était difficile de savoir si ceux-ci avaient pu arriver sains et saufs à leur base. Quant au capitaine Djah Dago, il a été lynché à mort, avec divers objets contondants.
Notons que le village de Koffré est non loin du chef lieu de la sous-préfecture de Siempurgo. Cette ville est devenue une plaque tournante de trafics de tous genre dans la région de la Bagoué, voisine de la région du Poro.
Quant au corps du capitaine Dago, il devrait être récupéré par une mission partie d’Odienné. Ce dernier laisse une famille inconsolable au camp Commando de Koumassi et sa famille qui vit à Lakota.
R.I.P; Malheureusement, il s’appelle Dago .
Si cet acte ignoble s’était passé á Ouragahio ou á Moossou,, Ouattara aurait dépêché des centaines de gendarmes et militaires pour « faire le ménage » tabasser la population locale.
Gens d’Armes, les gendarmes le sont-ils encore ? Parce qu’on a du mal à comprendre comme les forces de l’ordre sont tuées dans le Septentrion, toujours sans pouvoir répliquer ou même tirer un coup de feu en l’air. Des questions, des questions et encore des questions. Dans cette partie du pays, les forces armées devient tout juste de la chair à canon, envoyée au casse-pipe.
Le plus amusant, c’est la réaction des poussiéreux dans cette affaire :
Il faut que l’état se fasse respecter.
Il faut une descente punitive.
Il faut que les gens respectent les lois.
Il faut que ce désordre cesse.
Il faut que…
Nous sommes pourtant dans une suite logique d’événements et ceux qui surviennent en ces jours ne sont pas du tout surprenants.
• Des rebelles prennent les armes, sont repoussés et protégés par la France, qui interdit qu’on ne les matte.
• Ces rebelles vivent de crimes et de délits, sans jamais subir de représailles devant la justice de ce pays ou internationale.
• Ces rebelles braquent des banques et produisent des charniers sans que la BECEAO ou HRW n’enquêtent ou ne portent plainte.
• Ces rebelles pratiquent de la fraude lors d’une élection, armes à la main, ils imposent consignes de vote, intimidation, destructions de matériel électoral, meurtres sur scrutateurs adverses dans leurs régions. Ici, toujours rien.
• Les rebelles prennent la ville d’Abidjan et déposent le président élu GBAGBO LAURENT, après avoir été aidés par la France et l’ONU, pour franchir tous les chek points renforcés de l’armée. Au passage, meurtres divers (tueries dans une église a SAN PEDRO par exemple, exécution de tous les mâles dans divers villages), pillages prononcés et autres méfaits. Pas de conséquences.
• Les rebelles s’installent. L’armée est remodelée. Les officiers dits pro GBAGBO par définition sont redistribués, la gendarmeries littéralement désarmée, on fait pointer les soldats, puis les effectifs sont revus et corrigés, avec à terme des poussiéreux un peu partout, avec droit de port d’arme et commando. C’est de bonne guerre, ils sont au pouvoir et c’est le régent qui nomme aux emplois civils et militaires.
• « Nous sommes aux affaires, c’est notre tour maintenant, vous ne pouvez rien nous faire », cette arrogance des poussières gagne tout le camp et le clan, devenu maitre des lieux et les populations du nord le font savoir à tout va. Comportement de vainqueur vous me direz ??? Oui, c’est régulier. On ne saurait gagner une guerre et se comporter comme un perdant !! Ou bien ?? On prend.
• On se fait plaisir, rattrapage ethnique, confiscation de bien, chantage, limogeage et licenciements abusifs, expropriations, constructions anarchiques et sans autorisation, puis enfin clientélisme, favoritisme, détournements divers, luxure, gabegie et gaspillages …. La totale quoi. C’est aussi de rigueur quand on est entrainé par autant de rancœur et de mépris, sinon de haine partagée par toute la faction, venue se faire plaisir avant tout.
Mais voilà, une erreur est commise par cette faction : on oublie que la société fonctionne selon des règles non écrites qui tournent autour du bon sens, de l’éthique (la notion de bien et de mal), qui finalement transpirent dans les lois et règles que cette nation s’est donnée et qui sont censées régir notre quotidien.
Quand on s’habitue à ne plus les respecter, quand on se fixe pour règle pendant une bonne dizaine d’année le fait de ne pas respecter les règles, et que l’on est rattrapé par la règle, c’est à ce moment que l’on assiste aux situations les plus bizarres qui soient.
Comme par exemple un assassins meurtriers qui est à l’origine de la mort de plus de plusieurs milliers de personnes qui parle de paix, de réconciliation et de pardon…
Comme par exemple un poussiéreux qui exige dans un commentaire que la gendarmerie, désarmée par les siens et face à une population intouchable, en train de commettre un acte illégal d’orpaillage clandestin, se fasse entendre et respecter …
Alors oui, on est face ici à deux panneaux mis en opposition :
Le fait de briser la loi pour atteindre son objectif et de croire que la fin puisse justifier les moyens.
Le fait de se rendre compte que seule la loi est l’outil qui permet à une société de fonctionner correctement et de garantir les droits des ivoiriens, mais aussi la paix, la fraternité, le respect, la cohésion.
Vive la Cote d’Ivoire.
Vive l’ivoirien nouveau qui a enfin compris de quoi il s’agit !!
Des gendarmes désarmés, inaptes a sévir devant des populations choyées qui se foutent de la loi et abattent un gendarme comme on abattrait un poulet.
Voici le résultat de la longue chaine qui a commencé par le chèque au porteur donné aux rebelles dès le départ.
On dit merci à qui ??
Merci OUATTARA.
Respectons la loi !!
Dabakala
honneurs au capitaine Dago!
honneurs à la gendarmerie nationale !
un corps professionnel, sinon le plus professionnel de l’armée ivoirienne !
honte à la maudite »droit de l’homme »!
elle vient d’arracher à sa famille et aux proches, un jeune officier !
un jeune officier digne,non Pistolero qui a bien appliquer ce qu’il a appris, mais qui a été assassiné par ces maudits criminels.
condoléances à la famille de l’officier Dago!
vivement que l’Assemblée nationale se penche sur cette loi de légitime défense de l’officier en mission.
nos vaillants gendarmes n’ont pas tirés pour se protéger à cause de de cette loi qui stipule que la légitime défense n’est valable que lorsque les moyens de défense sont proportionnels à l’attaque.
en d’autres termes, l’officier Dago à été assassiné parcequil n’aurait pas pu justifier l’usage de son arme en vertu de la légitime défense pour se défendre face à des machettes et autres gourdins.voila pourquoi les autres gendarmes ont fuit. avant,ce crime ne serait arrivé.les gendarmes se seraient valablement défendus face à ses
laches imbéciles.
président Soro,faites nous votez une loi pour protéger nos vaillants gendarmes !
RIP capitaine Dago !
beloo !
« en d’autres termes, l’officier Dago à été assassiné parcequil n’aurait pas pu justifier l’usage de son arme en vertu de la légitime défense pour se défendre face à des machettes et autres gourdins.voila pourquoi les autres gendarmes ont fuit. »
Une parfaite imbécilité !!
Non, le soldat est en droit de faire usage de son arme à feu de dotation s’il se trouve dans une situation de danger imminent contre sa personne.
On ne demandait pas aux gendarmes de se battre en rang serrés contre les orpailleurs et de les poursuivre, mais de se défendre si cela s’imposait, après avoir appliqué les procédures d’usage (sommation, etc…)
Les armes de dotation ne sont pas des objets de décoration.
Dabakala
A mon avis à l heure où on parle il devrait même plus exister un seul orpaillage clandestin dans la région.
Car on peut pas assassiner un commandant de gendarmerie impunément.
il n’y a pas plus imbécile qu’un imbécile qui refuse de de savoir qu’il est très imbécile.
« Les armes de dotation ne sont pas des objets de décoration. »
trop bête ce type !
va reprendre tes cours de droit !
je suis sûr qu’à côté des math,de psycho, aéronautique, schizophrénie, psychopatherie,etc…
et bien-sûr de tradi-praticien,tu as aussi un doctorat en droit. à moins de faire des copiés collés, comme tu en raffole, va relire la loi sur la légitime défense.
dans le cadre malheureux où l’officier Dago à été assassiné, militaire et parfois des policiers auraient fait usage de son arme pour se défendre. jamais les gendarmes.
tu connais la devise de la gendarmerie ?
va faire encore des recherches,tu sauras que le gendarme apprend et connait plus le droit que n’importe quel autre élément des forces de défense et de sécurité.
toujours prêt a vomir des imbécillités débiles !
toi,tu as besoin d’informations sur ce drame, moi, je sais pratiquement tout dessus.
en temps de ton idole,on a vu des policiers évoquer la légitime défense après avoir assassiné froidement des chauffeurs,des journalistes et autres.jamais des gendarmes. va lire leur devise,tu sauras pourquoi.
bon sommeil ! néo tradi-praticien !
néo pdci!
courage !
beloo !
@marianne….
Je suis entièrement d’accord avec toi .
Tous les orpailleurs clandestins doivent être chassés de ce lieu.
Je ne comprends pas le silence du gouvernement et surtout du soi-disant ministre de la défense et associés.
Mais quand « le petit du RDR » « Bouba » avait été assassiné, nous avons tous vu la mobilisation immédiate du pouvoir, de l’appareil judiciaire, de la 1ere dame(la blonde Juive Dominique)…
Le malheur. Ce commandant s’appelle Dago et non Ouattara ou Hamed Bakayoko.
« va reprendre tes cours de droit ! »
« va relire la loi sur la légitime défense. »
« dans le cadre malheureux où l’officier Dago à été assassiné, militaire et parfois des policiers auraient fait usage de son arme pour se défendre. jamais les gendarmes. »
« tu connais la devise de la gendarmerie ?
va faire encore des recherches,tu sauras que le gendarme apprend et connait plus le droit que n’importe quel autre élément des forces de défense et de sécurité. »
« toi,tu as besoin d’informations sur ce drame, moi, je sais pratiquement tout dessus. »
Non mon cher patient, tout ceci ne sont pas des arguments recevables.
Produisez nous donc la « loi sur la légitime défense » et on en discutera comme de grands garçons au lieu de vous cacher derrière des « je sais tout sur cette affaire » ou des « gendarmes qui connaissent plus le droit que n’importe quel autre élément des FDS »
Je rappelle que tout ceci n’a pas empêché vos amis rebelles de les exécuter quand ils s’étaient rendus pendant vos épopées folles de poussiéreux haineux.
Votre amour tardif pour la gendarmerie, on s’en tape mon cher patient !!
On vous attend donc de pied ferme avec les citations du code pénal et après je verrai si c’est utile de reclasser votre niveau d’imbécilité endémique !!
Dabakala !!