Ange TIEMOKO
« Je suis venu depuis 06h00 (GMT, locale) pour être parmi les premiers, voter rapidement et partir, mais c’est à 09h45 que j’ai pu voter », explique, un peu déçu Aboulaye Maiga inscrit à l’école primaire Lac à Koumassi, au sud d’Abidjan.
« C’est simplement de la mauvaise organisation », dénonce Aboulaye dans ce centre, où près de 300 personnes font la queue devant les 14 bureaux de vote pour choisir leur candidat parmi les 24 prétendants en lice.
Pour la présidentielle malienne en Côte d’Ivoire, deux consulats (Bouaké et Abidjan) enregistrent des électeurs, dont 147.261 inscrits dans la capitale économique ivoirienne.
Initialement prévu à l’école primaire publique (EPP BAD), le centre de vote de Port-Bouët (Sud d’Abidjan) a été délocalisé à l’école Selmer Hôpital, où plus de 200 électeurs, discutent dans une ambiance détendue, le temps pour les responsables du centre de finaliser la mise en place.
« C’est un manque de respect et de coordination entre les délégués », décrit vigoureusement Bory Traoré, le chef de la communauté malienne d’Abobo (Nord Abidjan).
Dans les 18 bureaux de vote de l’EPP Houantoue d’Abobo, il est 10h0, mais Bory Traoré et pus de 300 autres de ses compatriotes attendent dans la cour de l’école, sécurisés par sept agents des forces de l’ordre ivoiriennes.
« Je suis là parce que mon pays a besoin de moi », affirme enthousiaste Yacouba Bangali, la vingtaine.
Dimanche, dans la majorité des bureaux de vote, le matériel technique (urnes, isoloirs, encre indélébile, bulletins de vote, listes d’électeurs …) « n’étaient pas encore mis en place (à 08h00), l’heure à laquelle était censée ouvrir les bureaux de vote », ajoute le jeune homme visiblement très motivé pour son premier vote.
Dans la commune chic de Cocody (Est d’Abidjan), les six bureaux de vote de l’école primaire Château d’eau ont ouvert à 8h00, où 43 personnes sur 2.822 inscrits avaient voté à 9h00.
Au nombre de ces votants, l’Ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire Ousmane Ag-Rhissa, a appelé « l’ensemble des maliens vivants en Côte d’Ivoire à aller accomplir leur devoir civique », estimant que c’est important pour le pays.
« Nous voulons que cette élection soit paisible et transparente, comme l’a été la campagne », a dit Ousmane Ag-Rhissa.
Aux termes du scrutin dimanche soir, deux des 24 candidats arrivés en tête des suffrages, s’affronteront, lors d’un second tour prévu le 12 août.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Commentaires Facebook