Coopération Côte d’Ivoire-Burkina: « Les défis à relever restent énormes » en dépit des avancées (Paul Thiéba)

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Roland KLOHI

Le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a déclaré jeudi qu’en dépit des avancées enregistrées depuis la signature en 2008 du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, les défis à relever par les deux pays « restent toutefois énormes », lors d’un sommet à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.

Si M. Thiéba s’est réjoui des avancées « perceptibles » enregistrées depuis la signature du TAC, notamment dans les domaines de l’énergie, de la sécurité, des infrastructures, il a souligné que « les défis à relever restent toujours énormes ».

« En plus des défis traditionnels liés à la fragilité économique de nos pays se greffent les défis du moment, notamment le changement climatique, le terrorisme, la criminalité transfrontalière ».

Les autorités et experts de la Côte d’Ivoire et du Burkina sont réunis depuis lundi et jusqu’à vendredi à Yamoussoukro, à l’occasion du 7e sommet du TAC.

Signé à Ouagadougou le 29 juillet 2008, par les chefs d’Etat des deux pays, le TAC, selon les autorités burkinabè, « est une véritable instance de décision politique pour l’action commune des deux Gouvernements, qui œuvre au rapprochement des peuples, suscitant des initiatives concrètes et opérationnelles à vocation bilatérale, sous régionale et africaine ».

« Depuis la signature du traité, le cadre juridique de notre coopération s’est renforcé d’environ 70 accords », a indiqué M. Thiéba, soutenant que cela « illustre le dynamisme de cette coopération et amitié exemplaires ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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1 réflexion au sujet de « Coopération Côte d’Ivoire-Burkina: « Les défis à relever restent énormes » en dépit des avancées (Paul Thiéba) »

  1. > M. Thiéba s’est réjoui des avancées “perceptibles” enregistrées depuis la signature du TAC, notamment dans les domaines de l’énergie, de la sécurité, des infrastructures
    >“Depuis la signature du traité, le cadre juridique de notre coopération s’est renforcé d’environ 70 accords”, a indiqué M. Thiéba, soutenant que cela “illustre le dynamisme de cette coopération et amitié exemplaires”.

    J’entends souvent cette rengaine : « maintenant qu’il a réussi, ils nous (ou m’a) oublié ». Le principe est pourtant archi-clair. Une personne ou un Etat économiquement plus faible ne tire d’intérêt dans la fréquentation d’un plus nanti qu’en raison de l’intérêt qu’il peut drainer cette proximité. Valable pour les Hommes, valable pour les Etats, et aggravé en Afrique par notre propension – poussée jusqu’à l’obligation – de « solidarité ». Clairement le Traité d’Amitié (la belle affaire !!!!) et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ne peut avoir qu’un sens unique de profit : en direction du Burkina Faso. D’abord par le principe des vases communicants, et ensuite par la simple arithmétique qui donne 1 + 0 = 1. 1 / 2 = 0,5.

    Si Gbagbo a initié cette farce pour les mêmes raisons qui l’ont poussé à concéder des pans économiques entiers à la France, à savoir gagner de l’air et desserrer l’étau mortifère, les motivations de la reconduction de ce « machin » par Ouattara restent moins avouables (et je me comprends). Parce qu’en réalité, la Côte d’Ivoire, si tant il est qu’elle a intérêt à une volonté unioniste avec un pays, devrait regarder davantage du côté de l’Est, avec le voisin Ghanéen : similitude de géographie, de peuplement, de ressources agricoles et minières, longueur de la frontière commune, démographie presque similaire, niveau de développement d’infrastructures comparable, etc. Bref, avec le Ghana, c’est 1 + 1 = 2. 2 / 2 =1

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