Nestlé-Côte d’Ivoire « mesures discriminatoires » emplois menacés: Les travailleurs projettent un sit-in le 30 juillet

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Par Connectionivoirienne

Le Syndicat national du personnel de Nestlé-Côte d’Ivoire (Synapen-ci) a déposé un préavis de grève le 2 juillet 2018 à la Direction de ladite multinationale à Cocody. Sept griefs sont à l’origine de la colère des employés de ladite multinationale dont les deux principaux points concernent le réaménagement du comité de direction qui a un système managérial « bâton et carotte » et la révision salariale discriminatoire de décembre 2017.

Après cet avis, le syndicat et la Direction ont eu une réunion de conciliation le lundi 23 juillet 2018 devant l’inspecteur du travail au Plateau, face à l’hôtel Sebroko. Les points à l’ordre du jour étaient entre autres, ceux ci-dessus évoqués. La rencontre a accouché d’une souris selon une source proche du syndicat qui compte bien entrer en grève à partir du lundi 30 juillet 2018 par un sit-in devant le siège à Cocody. Mais bien avant, le syndicat avait attiré l’attention du ministre en charge de l’emploi afin qu’il joue de son influence pour amener la direction de l’entreprise à changer de cap. Rien n’y fait.

Pour un membre du syndicat, les travailleurs de Nestlé-CI vivent désormais avec la peur au ventre. Car la Direction procède à des suppressions de postes pour forcer certains cadres au départ.  » La société a trois grands sites qui sont l’usine à Yopougon pour les bouillons d’assaisonnement, le siège central à Cocody et Nescafé à Marcory-zone 4. Nous ne savons pas si c’est fait exprès, mais pour la première fois, l’usine de Yopougon va fermer pour deux semaines et les agents seront en congés forcés à partir du 30 juillet. Auparavant, ce n’est que le 1er janvier que l’usine s’arrête.

Il urge un réaménagement du comité de direction et une politique de récompense. L’entreprise compte environ 1000 employés et il n’est pas question que tout parte en ruine pour mauvaise gestion et une révision salariale discriminatoire. C’est pourquoi nous exigeons aussi une révision de 100.000 FCFA sur le salaire de tous ceux qui ont été oubliés en décembre 2017. Comme la Direction veut nous tendre le bâton après la carotte, nous ferons un sit-in », a confié un syndicaliste.

SD avec AS, correspondance particulière

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