Par Connectionivoirienne
Une juge espagnol a pris la décision ce jeudi d’annuler les mandats d’arrêts internationaux lancés contre l’ex président catalan Puigdemont et cinq de ses anciens ministres, refugiés en Belgique et en Ecosse.
Puigdemont et ses ministres avaient fui l’Espagne après leur déclaration unilatérale d’indépendance de la Catalogne. La justice espagnole les accusait de rébellion et de détournement d’argent public pour organiser le référendum qui avait abouti à la déclaration d’indépendance.
Refugié en Belgique, Puigdemont avait été arrêté en mars dans le Schleswig-Holstein, État fédéral du nord dans le nord de l’Allemagne, alors qu’il rentrait en voiture d’une réunion au Danemark. L’ancien président catalan avait été remis en liberté contre une caution de 75 000 euros. Depuis, il était interdit de quitter le territoire allemand.
Le retrait des demandes d’extradition, intervient après une décision, il y a de cela une semaine, de la justice allemande qui indiquait n’autoriser l’extradition de Puigdemont vers l’Espagne que pour le seul chef d’inculpation de malversation et non pour rébellion, un délit passible de vingt-cinq ans de réclusion.
« L’extradition pour l’accusation de détournement de fonds publics est recevable, une extradition pour l’accusation de rébellion n’est pas recevable », avait jugé le tribunal régional supérieur de Schleswig-Holstein.
Dans son arrêt annulant les mandats ce jeudi, le juge espagnol Pablo Llarena, agacé par «l’ingérence» des Allemands, affirme refuser que l’extradition de l’ex-président catalan ne soit possible que pour le seul motif de malversation.
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