« Pourquoi la génération Fesci doit prendre le pouvoir d’Etat » est un ouvrage de 260 pages paru à « Les impliqués Editeur », écrit par Abdon Tawa.
La dédicace de ce livre qui a eu lieu le 7 juillet 2018, à la Librairie Carrefour Siloé, à Abidjan-Cocody, a donné l’occasion au Pr Martial Ahipeaud de se prononcer sur cet ouvrage.
«La question est de savoir si nous décidons de rentrer dans notre destinée prophétique ou alors si nous décidons de la trahir. Si nous décidons d’y rentrer, cela veut dire que nous prenons notre responsabilité. Nous analysons ce que nous avons fait de positif et de négatif pour ensuite nous battre pour dépasser ces contradictions. Tout en nous projetant dans des perspectives qui sont positives, fondamentalement nationales et non pas impersonnelles, tribales et régionalistes», a indiqué d’entrée Martial Ahipeaud, premier secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Et d’inviter la génération Fesci à opérer la rupture avec son passé émotionnel.
«Si on se donne pour objectif le changement qualitatif dans une société, l’émotion n’a pas sa place. C’est pourquoi, je félicite Abdon Tawa qui met au défi tous les autres fescistes qui sont ici et ailleurs, qui peuvent écrire pas forcément sur la Fesci, mais sur notre pays, notre continent. Cela peut apporter quelques chose à la problématique posée», a-t-il affirmé. Et d’ajouter: «il faut que dans le culturel, nous soyons présents. C’est en ce moment que nous démontrerons que nous sommes des créateurs et que nous sommes capables de dépasser nos contradictions. Voilà ce que je pense de l’ouvrage du jeune frère.»
Pour Martial Ahipeaud, il est question pour la « Génération Fesci » de se rendre compte qu’il y a eu effectivement des dérives. « Il faut contextualiser ces dérives et les contenir émotionnellement. Sans cela, nous ne pouvons pas être disciplinés », a-t-il affirmé.
Dans «Pourquoi la génération Fesci doit prendre le pouvoir d’Etat: La Côte d’Ivoire à la recherche d’un nouveau Leadership politique», Abdon Tawa relate «la marche de la Côte d’Ivoire depuis la veille de l’indépendance jusqu’à l’exercice du pouvoir d’Etat par la gauche dans les années 2000 ponctué de trahisons.»
Pour lui, la Fesci a produit une génération de leaders dont la légitimité s’est forgée au contact de la répression (…) Cette génération est prête à prendre la relève d’un leadership qui ne s’est pas montré digne des attentes des Ivoiriens. Ainsi, Abdon Tawa propose l’union de la Fesci comme nouveau leadership capable de relever les défis propres à la Côte d’Ivoire.
Salif D. CHEICKNA
salifou.dabou@fratmat.info
La prise du pouvoir des ex- FESCI n’est pas la solution de la politique en RCI.
Le milieu politique est pourri.
Il nous faut un courageux pour « balayer » la maison-ivoire comme Jerry Rawlings au Ghana