Ange TIEMOKO
Le ministre ivoirien des Transports Adama Koné a menacé de faire ‘‘détruire ou renvoyer dans leur port’’ d’origine, tout véhicule importé après le 30 juin 2018, ne respectant pas la limitation d’âge, fixée en Côte d’Ivoire entre 5 et 10 ans, depuis décembre 2017.
‘‘Tout véhicule embarqué sur un navire après le 30 juin 2018, à destination des ports ivoiriens, ne respectant pas les conditions d’âge prévues (par la loi ivoirienne) sera interdit d’immatriculation, détruit ou renvoyé à son port d’embarquement’’, indique la note signée du ministre Adama Koné.
Cette procédure de refoulement, a précisé M. Koné, se fera ‘‘aux frais de t’importateur ou du propriétaire, sauf si ceux-ci justifient que la mise en circulation de ce véhicule s’effectuera en dehors du territoire ivoirien’’.
En décembre 2017, le gouvernement ivoirien a fixé de 5 à 10 ans l’âge limite des véhicules d’occasion importés, expliquant que cette décision, ‘‘rentrée dans sa phase effective depuis le 1er juillet 2018’’ permettrait de “réduire le nombre d’accidents de la route” et “les émissions de gaz à effet de serre”.
En Côte d’Ivoire L’âge moyen des véhicules est supérieur à 20 ans et 75% de ces voitures ont un âge compris entre 16 et 20 ans, selon les autorités ivoiriennes.
Le ministère ivoirien des Transports a précisé tout de même que ‘‘les véhicules en cours d’importation avant le 1er juillet 2018, pourront être immatriculés pendant un délai de (rigueur) de trois mois’’, sous peine de ‘‘subir les sanctions prévues’’ par la loi.
Le décret de limitation de l’âge des véhicules en Côte d’Ivoire, limite également leur durée d’exploitation, fixée à “7 ans pour les taxis, 10 ans pour les minicars de 9 à 34 places, 10 ans pour les camionnettes, 15 ans pour les cars de plus de 34 places et 20 ans pour les camions”.
Une période de 10 ans a été accordée aux propriétaires de véhicules déjà en circulation en vue de leur permettre de se mettre en conformité avec cette nouvelle réglementation.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Non. Soyons serieux. Le décret fixe l’âge limite entre 5 à 10 ans. Que voulez-vous? Je n’apprecie pas ce gouvernement de mangercratie. Mais cette décision est bonne. On ne transformera pas nos pays en poubelles pour les pays dits développés.
Mon cher, si tu ne peux pas envoyer de bonne choses dans ton pays, il faut t’abstenir. Je supporte en tout cas cette mesure.
C’est de la désinformation quand les gens disent 5 ans. Soyons réalistes un jour au moins.
@Dje bi …
Si dans quelques années les gens se déplacent à moto ou à bicyclettes, incapables de s’offrir des véhicules neufs ou de payer le transport urbain, ne soyez pas surpris !!
Cette mesure semble être bonne, mais à mon avis, elle ne tient pas compte des réalités économiques et existentielles ivoiriennes actuelles.
Dans quelques mois, on avisera et j’aimerais avoir tort sur cette question !!
A mon avis, la Cote d’Ivoire se comporte comme si elle était productrice véhicule et comme si elle avait un marché interne à protéger (pas seulement son environnement qui est ici un prétexte) !! Mais vu que l’on ne produit pas de véhicules automobiles, c’est comme si cet état veut protéger les marchés des concessionnaires automobiles, tout en réduisant le niveau de vie des ivoiriens !!
On verra donc …
Naïvement …
GBAGBO LAURENT
@Gbagbo Laurent
Je comprends le point que tu developpes. Effectivement si c’est pour protéger certaines entreprises, alors il y a probleme.
En fait les voitures de 5 a 10 ans en Europe sont de bon niveau et abordable. Le problème se trouve au niveau des taux bidons de taxes qui ne vont même pas dans les caisses de l’Etat appliqués dans notre pays.
Il faut des mesures d’accompagnement c-a-d réduction des taxes à l’importation. Je pense que le combat devrait être dirigé dans ce sens.
Effectivement si le gouvernement n’allège pas les taxes, tu auras raison.
Comme on le dit, c’est juste pour moins de 24 mois; le temps que le peuple prenne la décision de congédier ces professionnels de la magouille.
Pour finir, la décision, en elle même, est bonne mais sous nos tropiques il y a toujours d’autres réalités qui ne tiennent pas compte des besoins réels du peuple.