L’Etat de Côte d’Ivoire s’engage à « aider à la distribution » des journaux (ministre de la Communication)

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Ange TIEMOKO

Le ministre ivoirien de la Communication, porte-parole du gouvernement, Bruno Koné a affirmé jeudi à Abidjan, que ‘‘l’Etat va aider à la distribution’’ en Côte d’Ivoire des journaux, dont la mévente constitue selon lui ‘‘l’un des gros handicaps du secteur’’.

‘‘La problématique essentielle au quelle fait face aujourd’hui la presse ivoirienne se situe au niveau de la mévente des journaux, avec un taux d’invendus pouvant aller jusqu’à 93%’’, a dit M. Koné, qui a affiché la volonté de ‘‘l’Etat (à) aider à la distribution’’ à temps des stocks imprimés, sur tout le territoire ivoirien.

Pour le ministre de la Communication, qui s’exprimait lors de la cérémonie de remise du rapport d’une étude diagnostic du secteur des médias en Côte d’Ivoire, ‘‘l’amélioration de ces taux de vente passe par la création de plusieurs unités d’imprimerie régionale’’ à travers la Côte d’Ivoire.

‘‘Quand nous parlons de la création d’unités d’imprimerie régionale, cela n’est pas une vue de l’esprit’’, a insisté Bruno Koné, estimant que ‘‘cela permettra un accès plus rapide à l’information ; relever le taux de vente des journaux et sauver la presse ivoirienne’’.

Relativement au contenu des journaux ivoiriens, le porte-parole du gouvernement a exhorté les acteurs du secteur ‘‘à améliorer (sa) qualité’’ en travaillant à le faire ‘‘correspondre au besoin des lecteurs’’.

‘‘Une presse libre et indépendante n’est pas incompatible avec les exigences de qualité’’, a soutenu Bruno Koné, rappelant qu’‘‘une entreprise de presse doit se gérer et fonctionner selon les règles d’une société privée, qui respecte (entre autres, les étapes d’)une étude de marché préalable répondant aux exigences des clients’’.

L’étude diagnostic du secteur des médias en Côte d’Ivoire, réalisée par les professionnels du secteur, sous l’impulsion de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO) a mis en exergue 23 pathologies lourdes qui plombent la presse ivoirienne, dont ‘‘le coût élevé des journaux, l’ingérence des forces extérieures, des journalistes mal formés avec des salaires dérisoires, la mauvaise qualité du contenu’’.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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