Par C.connectionivoirienne
Le Directeur de Cabinet adjoint de la Ministre de la Santé M. Abblé Ekissi et le Directeur de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (ICA) le professeur Séka Remi, et Madame Ahérou Victoire responsable du service juridique ont animé une conférence de presse le samedi 30 juin 2018 pour donner les raisons des vagues de mutation des agents qui suscitent actuellement un mouvement d’humeur dans ce secteur d’activité.
« Un ministre est tenu par un résultat et ceux qui fournissent ces résultats, ce sont les Ressources Humaines, il appartient donc au responsable de la structure de faire des études, et de déterminer les points de faiblesse et envisager des solutions, je crois que c’est ce que Madame la Ministre a fait. elle a commencé à opérer des mutations et ceci est fondé sur la base d’un constat que beaucoup de personnes avaient plus de 10 ans d’âge à leur poste et c’est pourquoi Madame la Ministre a jugé nécessaire de faire ces mutations, afin de donner un coup d’accélérateur au personnel pour que les structures puissent marcher ‘’, a expliqué d’entrée de jeu M. Ablé Ekissi, directeur de Cabinet adjoint de la ministre de la Santé .
Justifiant par ailleurs que cette vague de mutations concerne tous les agents de santé ayant 5 ans d’âge à leur poste. Et que l’objet essentiel est d’éviter la routine, que les agents se pérennisent à leur poste. Ces mutations qui, ajoute-t-il, ont débuté depuis le 1er juin dernier concernent tous les agents de santé sans exception, même les délégués des syndicats. Elles ne visent personne ». Puis ce responsable d’ajouter en guise d’explication : « C’est une question d’efficacité, madame la ministre n’a pas de souci de pouvoir brimer quelqu’un, de sanctionner, elle n’a jamais eu de problème avec le personnel de santé, sa seule préoccupation c’est l’efficacité, la performance des établissements sanitaires, son souci majeur est que les populations soient en bonne santé, il n’y a pas d’autres considérations », commentant toutefois qu’il serait faux d’établir une corrélation entre la question des primes et les affectations.
A sa suite, le Directeur général de l’Institut de cardiologie d’Abidjan le Professeur Séka Remi a renchéri en précisant pour sa part « qu’il n’y a aucun lien entre les événements de juin 2017 et ces mouvements d’humeur annoncés à l’Institut de cardiologie d’Abidjan , et qu’aucune sanction n’a été prise contre les agents qui ont eu des écarts de conduite. Nous avons plutôt privilégié la concertation car nous étions persuadés qu’il s’agissait d’une mauvaise information ».
Le texte qui va procéder à la distribution des primes sera bientôt disponible a-t-il révélé, en plus il s’est dit heureux que ses agents soient redéployés. « Le fait de donner des primes aux médecins n’est pas contraire aux textes, ce que fait l’Institut de Cardiologie provient de la hiérarchie », a précisé le professeur Séka Remi. « Les affectations sont une décision gouvernementale et les agents doivent plutôt être reconnaissants vis-à-vis de leur Ministre », a-t-il conseillé plus loin dans son élan d’explication afin de rassurer ses agents, annonçant toutefois, que les primes de 2017 seront payées bientôt.
La juriste du ministère de la santé, Madame Ahérou Victoire a une fois de plus rassuré que le texte portant le paiement des primes est en bonne voie, il sera signé dans un proche délai.
Albert Zatté
De vrais menteurs…. seuls des ignorants vont les croire.