Amnistie et indemnisation des victimes en Côte-d’Ivoire: Méambly explique son projet au ministre Amadou Soumahoro

C’est le mardi 25 juin 2018 dernier à 12h 30 que dans les locaux de la Primature, le député Méambly Evariste, président du groupe parlementaire Agir pour le peuple et président de la région du Guemon (Duékoué-Bangolo-Kouibly-Facobly) a été reçu par le ministre Amadou Soumahoro, ministre auprès du président de la Républiques chargé des Affaires politiques.

Il faut préciser que cette audience fait suite aux entretiens que le président Méambly a successivement eus précédemment avec d’autres membres de la direction du Rassemblement des républicains (Rdr), notamment avec Mme Henriette D. Diabaté, Grande chancelière de l’Ordre national de la République, présidente du Rdr et M. Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de la défense, respectivement les mardi 10 octobre 2017 et jeudi 20 juin 2018.

A cette rencontre à l’initiative du groupe parlementaire Agir pour le peuple, ont pris part les députés Alain Ekissi et Abadi Miezan respectivement Secrétaire général et Chargé du social dudit groupe et M.Touré Vamé, Directeur de cabinet du ministre Amadou Soumahoro.
Après les civilités et courtoisies d’usage, le président Méambly a tout d’abord tenu à préciser qu’il était venu en compagnie des députés de son groupe pour féliciter l’ancien collègue député et ancien président de Groupe parlementaire pour sa brillante nomination en qualité de ministre auprès du président de la République chargé des Affaires politiques.

Après ce préambule, le président Méambly a tout d’abord a exposé sur sa vision de ce que pourrait être la réconciliation en Côte d’Ivoire, à travers la présentation succincte des deux propositions de lois faites par son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale à savoir la proposition de loi portant amnistie et l’autre portant indemnisation des victimes qui se trouvent compilées dans un document de 200 pages avec un compte rendu de l’ensemble des actions entreprises pour leur promotion.

Ce document a été officiellement remis au ministre Amadou Soumahoro, en même temps que leurs versions révisées respectives qui ont été déposées à l’Assemblée nationale le 16 mai 2018 et qui ont pris en compte l’avis du Conseil constitutionnel.

Après quoi, le président Méambly a aussi profité de cette occasion pour annoncer et pour inviter le ministre Amadou Soumahoro, à la future cérémonie d’hommage au président de la République, M. Alassane Ouattara, pour avoir offert à la grande région des montagnes (Cavally-Guemon-Tonkpi), une institution à travers la nomination de M. Adama Toungara, en qualité de médiateur de la République. Avant d’ajouter que la région du Worodougou ne saurait être en marge d’un tel événement puisqu’elle est mitoyenne du grand ouest et du nord.

Après avoir reçu les documents susvisés, le ministre Amadou Soumahoro a félicité ses visiteurs pour leurs démarches et pour tout le travail abattu dans ce sens. Il a aussi précisé qu’à propos de ces deux propositions de loi d’amnistie et d’indemnisation des victimes, il aurait été très heureux de pouvoir en tant que député, y apporter sa vision au cours des débats à l’Assemblée nationale. Car, a-t-il ajouté, cette proposition de loi d’amnistie va susciter de très vifs et difficiles débats.

Il précisera que dans cette optique, le groupe parlementaire Agir pour le peuple s’inscrit dans la même vision que le président Alassane Ouattara. Et pour preuve, le président de la République milite pour la formation d’un Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) où l’on retrouverait de nombreux partis politiques épousant ces mêmes idéaux de paix, de cohésion sociale et de développement qui proviendraient des quatre coins de notre pays, sans distinction de religion, pour tracer les sillons d’une Côte d’Ivoire nouvelle.

Source: Service communication du président Méambly

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1 réflexion au sujet de « Amnistie et indemnisation des victimes en Côte-d’Ivoire: Méambly explique son projet au ministre Amadou Soumahoro »

  1. En cas d’indemnisation effective des victimes, il serait juste qu’une cagnotte minimale de 150 milliards soit reversée. Pourquoi ? Simplement parce que les « libérateurs » pour les uns et « bourreaux » pour les autres ont perçu la rondelette somme de 18 millions par tête de pipe. Pour le nombre officiel de 8 400 qu’ils seraient, cela donne 151 200 000 000 (cent cinquante et un milliards deux cent millions de FCFA), un coup douloureux dans la bourse (sans jeu de mot) du contribuable ivoirien. Mais ne rêvons pas : ce ne sont pas avec nos vaines diatribes sur internet que nous menaçons ce régime, alors que les soudards de Bouaké eux, le font à chaque éternuement, armés jusqu’aux dents qu’ils sont.

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