Par Connectionivoirienne
« Construire la bonne infrastructure pour demain ». Tel est le thème central de la deuxième table ronde mondiale sur la gouvernance et les outils de l’infrastructure qui s’est ouverte jeudi 21 juin 2018, à Grand Bassam en présence de Pierre Laporte, directeur pays du groupe de la Banque Mondiale.
Selon un communiqué de presse dont nous avons reçu copie, la problématique de cette table ronde est simple à cerner. D’après ledit communiqué « Le principal obstacle à de solides investissements dans les infrastructures n’est pas lié à un manque de financement, mais plutôt à un manque de bonne gouvernance ». Cette deuxième table ronde à l’initiative de la Banque mondiale soutenue par de nombreux partenaires est une rencontre de haut niveau qui réunit des décideurs des milieux politiques, des milieux financiers et des activistes de la société civile. Elle découle du programme d’action d’Addis-Abeba et des recommandations du Forum mondial sur l’infrastructure de 2017 qui demandait aux banques multilatérales de développement et aux partenaires de renforcer : – leur capacité d’investissement – les règles de conduite et les méthodes de gouvernance des gouvernements – la participation et le financement du secteur privé – le rôle de catalyseur des banques multilatérales de développement pour rapprocher les secteurs public et privé. La rencontre propose des ‘’outils prêts à l’emploi, les normes et les outils développés ».
Après une cérémonie d’ouverture peu ordinaire car n’ayant enregistré l’intervention d’aucune autorité ivoirienne, plusieurs ateliers thématiques ont fait place. L’une des sessions a eu pour thème ‘’Pourquoi l’infrastructure est-elle si difficile à faire correctement ?’’. Pour les participants, il s’agissait d’éclairer qu’une bonne politique d’infrastructure est de faire en sorte que les bons projets soient rentables, durables, abordables et fiables pour les utilisateurs et les citoyens. Ceci est d’autant plus intéressant qu’en Côte d’Ivoire, le problème de la qualité des infrastructures demeure une préoccupation. Notamment l’investissement dans les infrastructures routières où une certaine opinion a inventé la notion de ‘’goudron biodégradable’’ pour remettre en cause la qualité du bitume utilisé par les entreprises sur nos nouvelles routes.
La table ronde prend fin ce vendredi après la présentation d’un ‘’Livre blanc sur les tendances et les développements en matière de gouvernance des infrastructures et de coordination intersectorielle’’.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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