Manuella YAPI
En partance pour Paris, Sindou Méïté, un proche du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, dit avoir été retenu dimanche nuit par la police des frontières à l’aéroport d’Abidjan, pour des « contrôles supplémentaires », avant d’être autorisé à embarquer.
Enregistré sur un vol prévu à 23h05 (GMT et heure locale), M. Méïté, ex-Secrétaire national au renforcement des capacités (SNRC), s’est rendu à l’aéroport pour les formalités d’usage avant l’embarquement.
« Tout s’est bien passé. C’est au contrôle de police autour de 22h30 (GMT et heure locale) que je vois, après les contrôles normaux, la sous-officier de service prendre un temps inhabituellement long », a-t-il expliqué, joint au téléphone par ALERTE INFO.
Prié de se rendre dans un bureau pour des « contrôles supplémentaires », il a ajouté avoir vu des officiers « sortir un gros cahier qui ressemble à un compulsoire, avec des noms (à l’intérieur) et des marques rouges devant certains noms ».
Après concertation et vérification, « une officier qui a l’air d’être la patronne » a présenté des excuses au collaborateur de M. Soro avant de faire restituer son passeport, ajoutant que la police des frontières « ne fait qu’appliquer les instructions » du chef de la Direction de la surveillance du territoire (DST).
« C’est illégal » et « ce n’est pas la première fois », a dénoncé Sindou Méïté, relevant que « certains de (ses) compagnons », dont l’ex-ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, « sont déjà passés et ont buté sur (ces) services » à l’aéroport d’Abidjan.
« Cette affaire n’est pas terminée, on ne compte pas en rester là », a renchéri M. Méïté, évoquant des « poursuites » si « nécessaire » pour « atteinte à la liberté d’aller et venir ».
L’ex-Secrétaire national au renforcement des capacités fait partie des proches du président de l’Assemblée nationale qui ont été démis de leurs fonctions entre juin et juillet 2017, dans un contexte de tension entre le Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir) et ses alliés de l’ancienne rébellion, les ex-Forces nouvelles (FN) qui avaient à leur tête Guillaume Soro.
« Soit (le chef de l’Etat) est dans une attitude de décrispation et il nous le dit, soit il a décidé qu’on doit raidir nos rapports (…) et on tirera les conséquences des deux situations « , a conclu Sindou Méïté.
MYA
Voici des gens qui ont produit une rébellion assassine et meurtrière, qui ont divisé le pays en deux en endeuillant des familles entières, qui ont emprisonné des populations du nord sur un territoire restreint, économiquement affaibli et livré comme butin de guerre, interdisant la descente vers le sud des populations, tout en interdisant la montée de fonctionnaires (médecins et autres) vers leur lieux d’affectation au nord, qui parle d’illégalité et poursuites pour « atteinte à la liberté d’aller et venir » !!
Si c’était un cirque, j’aurais pu rire et applaudir, mais nous sommes bien dans la réalité !! Hallucinant !!
Imbécilité !!
C’est aussi pourquoi personne ne compatit un seul instant avec les douleurs que les pro SORO, criminels et meurtriers en costume cravate, présentent au grand public !!
Tous ces gens méritent la prison pour les crimes et meurtres qu’ils ont commis sous la rébellion !!
Dabakala !!
Bravo Monsieur Dabakala.
Hier c’était Lobognon un autre assassin qui voulait que l’opinion le plaigne à la suite d’un contrôle qu’il aurai subi à l’aéroport.
Affoussatou Bamba parce que son maître Dramane, l’a évincée. Elle geint aujourd’hui. Pleurniche et crie à l’imposture de Dramane. Car selon elle, le droit, la constitution n’autorisent pas ce dernier à postuler un troisième mandat.
Venant de l’ancienne secrétaire et porte-parole des rebelles, une organisation criminelle qui a utilisé la violence pour usurper le pouvoir, la surprise est grande de l’entendre avec ses compères Sindou et Lobognon, profaner les mots droit et constitution.