Edwige FIENDE
La plateforme de l’opposition ivoirienne, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), qui a appelé au boycott de l’enrôlement électoral « n’a rien contre » l’opération et son appel n’est pas « un boycott de trop », a affirmé le responsable de la jeunesse de cette coalition, à un meeting samedi à Abidjan.
Nous n’avons « rien contre l’enrôlement », mais « le Front populaire ivoirien (opposition) et EDS vous demandent de rester chez vous », a déclaré M. Koua, à Marcory, au Sud d’Abidjan.
Pour lui, la Commission électorale indépendante (CEI) actuelle « ne peut valablement organiser » la révision de la liste électorale.
La plateforme EDS, qui juge la Commission électorale indépendante (CEI) « illégale et illégitime », a appelé « les Ivoiriens » à ne pas se faire « enrôler » sur la liste électorale.
La frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), conduite par Aboudrahamane Sangaré, membre de cette coalition, a promis de « faire barrage » à la révision de la liste électorale prévue du 18 au 24 juin.
« Ne vous en faites pas, on aura une nouvelle CEI qui va organiser l’enrôlement », a dit Justin Koua, assurant que la coalition va « forcer le régime à reformer la » commission.
En 2015, le camp Sangaré dont il est issu avait également appelé au boycott l’enrôlement électoral.
Mais pour M. Koua, ce nouvel appel, n’est pas « un boycott de trop », estimant, qu’ »en politique, il faut être cohérent ».
L’opposition ivoirienne dans son ensemble réclame depuis de longs mois une réforme de la CEI, mais contrairement à EDS, des partis alliés à la coalition et l’autre frange du FPI, dirigée par Pascal Affi N’Guessan, ont appelé leurs militants à « s’inscrire massivement » sur la liste électorale.
EFI
Ce boycott Est problématique car il précède des élections locales lors desquelles les gens font des déplacements d inscription sur la liste électorale pour se faire élire d abord et avant tout dans leur intérêt propre.
Et surtout ces coalitions ont démontré leur inefficacité face au pouvoir actuel.