Serge Alain KOFFI
Le député Félix Anoblé a affirmé vendredi qu’il prenait “acte’’ de son limogeage au poste de délégué du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle) à San-Pedro (sud-ouest ivoirien) et assuré qu’il n’était pas demandeur pour occuper cette fonction avant sa nomination.
“Je prends acte de la décision du président Bédié. Je n’ai pas passé un concours pour être délégué. Je n’ai même pas demandé à être délégué. On m’a nommé délégué, j’ai assumé ces fonctions. Et celui qui m’a nommé juge qu’il ne faut plus que je sois délégué. Je dis qu’il n’y a pas de soucis’’, a déclaré M. Anoblé, joint au téléphone par Alerte info.
“Ce n’est pas une fonction où on me paie de l’argent (…) C’est le président qui nomme ses délégués et les démet (…) Le seul commentaire que je fais de cette décision, je remercie le président Bédié de m’avoir fait confiance à un moment donné’’, a-t-il poursuivi.
Député de San-Pedro, issu du PDCI, Félix Anoblé, fervent défenseur du projet du parti unifié (devant naitre de la fusion de tous les partis de la majorité présidentielle), s’est montré critique ces derniers mois contre sa propre formation politique.
Mi-mars, il avait proposé la dissolution de son parti pour donner vie à ce projet de parti unifié.
Au cours d’une conférence de presse mardi, il s’en était publiquement pris au secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kacou Guikahué, lui déniant son statut de numéro deux du parti.
Mais avant, il avait, sans l’accord de la direction du PDCI, tenté de mettre sur pied un groupe parlementaire unique, composé des députés issus des partis politiques membres de la coalition au pouvoir.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Vivement que la Politique de la paix, de la tolérance advienne en CIV, à force de vouloir casser du Gbagbo, le PDCI est tombé dans la politique de l’intolérance, en temps normal une personne qui a soutenu et militée dans un mouvement qui s’est adonné à la tuerie des forces de l’ordre ne devrait même pas être député et délégué d’un grand parti comme le PDCI, comment expliqué à la mémoire du Président Houphouët-Boigny qu’un porte parole du commando invisible puisse être le représentant de son parti, alors ne soyons pas étonné qu’une telle personne soit aussi violente dans ses interventions, les blancs disent : » Chasser le naturel, il revient au galop «
Ils sont légion à oublier ce b à ba de la politique: qui t a fait roi?
Tu n es pas demandeur du poste, tu n existes que par la volonté du roi et tu veux détourner ta désignation à tes propres fins.
Meme si on dit, tu t attaques à quelqu un que j ai nommé sans mon accord et tu dis que ce n est pas moi tu attaques!?
Comme Bedos en 1998, guehi en 2000 et Gbagbo en 2010 il y a un fort courant de la population ivoirienne minoritaire ou majoritaire peu importe qui ne veut plus de la gouvernance ouattara.
Les lmp qui ne verseront pas une larme à son départ du pouvoir mais également une bonne partie des ivoiriens fa ke news ou pas qui ont une opinion négative de sa gouvernance. L illusion des chiffres on connaît la suite en Grèce et en argentine (pour ceux qui sont cultivés).
A tellement enseigne que même ses partisans et ce n est ni @lakotas ni @quoi ni le pauvre @peace dans sa camisole de force qui le dementiront n ont pour seul axe de défense que: Gbagbo faisait la même chose!
L expérience montre que vouloir forcer son destin n est pas la meilleure solution. Car c est moins le nombre de tes partisans que la détermination de tes adversaires qui font pencher la balance. A méditer.
Bon finalement, c’est quoi le bilan au niveau du RHDP ??
Le parti unifié est-il encore sur la table ou non ??
Si on veut être cohérent, pour aboutir à un parti unifié, il faudrait que les deux partis RDR et PDCI soient avant tout dissous et que les bases du nouveau parti soient jetées de façon commune, avec un nouveau présidium et des affectations diverses et consensuelles. Il n’y aurait donc plus de militant RDR ou PDCI et éventuellement la charge ultra tribale ou tribaliste du RDR pourrait disparaître…enfin !! Mais apparemment, les poussiéreux continuent à vouloir vivre seuls dans leur dioulabougou.
Tant que les différents partis iront chacun sous leur propre bannière, il y aura un problème.
On frappe ici un délégué noname en le dégommant de son poste, manifestement parce qu’il aurait proposé une chose totalement logique, mais qui semble ne pas plaire à BEDIE.
Alors oui, le RHDP, parti unifié est-il encore d’actualité ou non ??
Je reste sur ma logique et pensée, qui est de proclamer qu’au fur et à mesure que l’échéance de 2020 approchera ; les bancs trembleront et les cartes seront abattues ici et là. OUATTARA a déjà commencé à pisser dans la sauce en annonçant sa probable candidature, une façon de mettre la pression sur BEDIE qui prend tout son temps pour agripper la cuillère et goûter à cette sauce !!
Entretemps, les jeunes loups du PDCI prennent leurs marques, quand en face, dans l’opposition, on n’a jamais été autant soudés contre ce pouvoir. L’exigence commune de revisiter la CEI est encore d’actualité et met la pression sur tout le monde, y compris les observateurs occidentaux, faiseurs de rois !
On dira donc que OUATTARA aura commis une grosse erreur, ne pas anticiper sur sa fin de régime en positionnant un dauphin suffisamment fort et charismatique, qui aurait pris la suite (Non, pas DUNCAN ou ASSOUMOU) !!
L’enjeu est sérieux, il s’agira de ne s’assurer aucunes représailles au cas où le pouvoir change de main.
Mais c’est mal engagé là !!
Et les ivoiriens dans tout ça ?? Ils sont fantastiques. Ils sont sereins et calmes. Ils regardent le spectacle en silence !!
Le calme avant la tempête ??
Dabakala !!