Hamsatou ANABO
Ancien gestionnaire de compte bancaire reconverti dans la pâtisserie, l’Ivoirien Axel Emmanuel Gbaou a entrepris de révolutionner l’industrie du chocolat dans son pays et les habitudes alimentaires de ses concitoyens.
A la villa qui lui sert d’usine et de boutique, située à Cocody, une commune huppée d’Abidjan, l’odeur omniprésente de chocolat et les va-et-vient de clients, rythment le local.
Dans la cuisine, le maître-chocolatier est aux fourneaux. Son entreprise « Cocoa revolution » emploie sept personnes qui se relaient 24 heures sur 24.
Originaire de Bangolo, une ville de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, à 533 Km d’Abidjan, Axel Emmanuel Gbaou, 35 ans, est le 5e d’une modeste famille de sept enfants.
Titulaire d’une licence en droit public et d’un master en fiscalité à l’université Felix Houphouet Boigny d’Abidjan, il est d’abord gestionnaire de comptes à la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire (BACI), avant d’abandonner les finances pour se consacrer à sa passion: la pâtisserie.
« J’ai commencé à faire des gâteaux en 2012 avec mes propres moyens ensuite j’ai été formé par le chef pâtissier de l’hôtel du Golf d’Abidjan pour faire du chocolat », explique-t-il.
Les journées du jeune chocolatier, qui dort en général cinq heures par jour sont assez millimétrées, car il faut constamment contrôler le dosage du chocolat, des ingrédients.
L’emballage du chocolat qu’il produit, ornée de motifs de certains pagnes africains, a de quoi séduire la clientèle locale.
« J’ai décidé de présenter le chocolat de façon à ce que les africains se reconnaissent », dit-il fièrement.
Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux, ces internautes qui, ayant eu l’occasion de goûter le chocolat « made in Côte d’Ivoire » d’Axel Emmanuel, en font l’éloge.
Sur le forum un consommateur avertit en vaut deux (UCAEVD), Lou sehi affirme avoir acheté le chocolat d’Axel Emmanuel sur son stand à la foire de Paris, et confirme « la qualité des produits ».
Cadouze la Djenz, toute extasie trouve que l’emballage est original avec des motifs de pagne qui ont agrémentés son enfance.
Disposant de 10 points de vente à Abidjan et dans une épicerie en France, l’Ivoirien veut étendre ses représentations dans des pays producteurs de cacao comme le Ghana et le Cameroun.
Les tablettes de chocolat coûtant 2.000 FCFA l’unité, Il compte bien pour 2018 surpasser son chiffre d’affaires de 40 millions FCFA réalisé en 2017.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
félicitations et encouragements
à Emmanuel Gbaou vous êtes
l’ivoirien model que Ouattara a
toujours souhaité voir.
la semaine dernière, camdessus
disait que l’émergence n’était plus
difficile à atteindre et qu’il fallait
maintenant trouver, à l’image de
Séoul, des ivoiriens prêt à porter
le maillot orange-blanc-vert et à
défendre nos couleurs tant à l’intérieur
qu’à l’extérieur !
et voilà que Emmanuel Gbaou ! ce
jeune entrepreneur dynamique
répond à tous les critères.
comme les Samsung et autres Kia
en Corée du Sud, l’état devrait miser
sur ce jeune pour en faire un
porte étendard mais aussi un modèle
pour émuler les ses plus jeunes frères qui sortent des universités.
félicitations monsieur Emmanuel Gbaou
Félicitations !!!
Oui, je valide !!
Mais emballage nul !!
Pas de perspectives si on n’y attache pas le soin qui S’IMPOSE !!
Nous sommes en 2018 et les standards graphiques et visuels concernant les produits alimentaires chocolatiers n’autorisent pas de produire des emballages de basse qualité esthétique et technique.
Dommage !!
Rencontrez les gens qui savent le faire (En toute humilité, VOODOO ou tout autre agence graphique !!)
Dabakala !!