Côte-d’Ivoire: La FESCI accuse le gouvernement et projette une grève pour le 28 mai

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La Fédération estudiantine et scolaire de côte d’Ivoire (FESCI) annonce une grève à compter du lundi 28 mai, en vue d’obtenir la satisfaction de leurs revendications.

Une Assemblée générale extraordinaire, tenue samedi à l’amphithéâtre C de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, a donné quitus au secrétariat général de la FESCI pour mener ce mouvement, indique une note d’information de l’organisation transmise lundi à l’AIP.

Cette annonce du secrétaire général de la FESCI, Fulgence Assi, fait suite au « sursis donné au gouvernement pour tenir ses engagements pris le 13 août 2017 », à la faveur de la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties. (AIP)

Point de presse mi-avril 2018 (historique)

Le premier responsable du puissant syndicat étudiant, à l’occasion de sa rencontre avec les représentants de la presse nationale et internationale, après avoir fustigé le jeu trouble des gouvernants actuels d’Eburnie, leur a donné un ultimatum de 15 jours pour tenir leurs engagements. Selon ce dernier, il s’est fait tourner en bourrique. Il a également révélé que ses interlocuteurs avaient pourtant fait la promesse de répondre favorablement à toutes les exigences des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, et ce, au mois d’août dernier.

Neuf mois après avoir repris le chemin des classes, précise Fulgence Assi, le gouvernement n’a tenu aucun de ses engagements. Il dénonce cette mascarade et menace d’entrer en grève à partir du mois de mai prochain.

« Nous avions fait confiance à nos autorités. Nous attirons à nouveau leur attention. Au début du mois de mai, nous serons obligés de réagir pour les amener à se pencher sur nos revendications. Nous leur demandons une séance-bilan pour revisiter les engagements pris et voir ce qui n’a pas été respecté », a-t-il indiqué.

Pour rappel, les revendications de la Fesci portaient sur l’homologation des frais d’inscription à 40.000 Fcfa dans les écoles privées pour les orientés de l’État, le remboursement des frais de confection de la carte d’étudiant d’un coût de 5000 Fcfa, la restauration des secours financiers, l’équipement des salles de travaux dirigés, la restitution des équipements des salles spécialisées et la confection gratuite de la carte d’étudiant pour tous les niveaux d’études. Face au spectre d’une année blanche, le gouvernement avait pris l’engagement de satisfaire les revendications des étudiants. Il s’en est suivi une signature de protocole d’accord avec la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire.

A l’heure du bilan, le secrétaire général du mouvement syndical étudiant, qui se sent floué, veut passer la vitesse supérieure. Pour ce faire, il a l’intention de convoquer une Assemblée générale en mai qui décidera de la conduite éventuelle à tenir. Au cas où, les revendications des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire ne seront pas satisfaites, la Fesci promet de perturber la bonne tenue des examens, de fin d’année, qui débuteront le 31 mai 2018.

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