La douane ivoirienne a procédé en semaine à la suspension de cinq commissionnaires agréés, suite à l’affaire d’immatriculation frauduleuse présumée.
Il s’agit de Soum Cargo, Karim Transit Abidjan, Société Ouest africain de Transit, Eveil transit et Amal Transit, relative à une prospection du 1er janvier 2016 au 30 mars 2018.
Selon les informations en notre possession, une première remarque porte sur la décision du Directeur général des douanes, Pierre Alphonse Da, datant du 8 mai 2018, et qui stipulait que, six entreprises de Transit étaient concernées par cette affaire.
Curieusement et sans aucune explication, le 16 mai dernier, Nouvelle Afrique Transit et transport, ne figurait plus dans la décision finale.
Pour revenir au fonds du problème toujours selon nos sources, des véhicules usagés (2014) déclarés et dont les numéros des châssis sont sur les déclarations, ont été immatriculés au bout de la chaîne comme neufs avec des cartes grises de 2018.
L’interrogation demeure également sur la suspension précipitée des entreprises commissionnaires.
D’abord, parce que ces dernières n’ont pas été convoquées avec les référents sont-elles ont connaissance au niveau de la douane pour justifier les dossiers liés à l’affaire.
Si elles n’arrivaient pas à attester, on pouvait alors comprendre la mesure, mais cela ne fut le cas.
La question que l’on se pose désormais, qu’est ce qui a motivé cette décision des douanes, quand nous savons qu’une des entreprises sanctionnées (Ndlr Eveil transit) ne fonctionne pas depuis 3 ans ?
Est-ce la faute aux transitaires qui ne produisent pas de cartes grises si les véhicules sortis en 2014 ont été immatriculés en 2018 ?
En Côte-d’Ivoire, on dénombre 160 commissionnaires agréés par la douane.
Comment comprendre alors que, seulement cinq sociétés ont pu frauder sur plus de 2000 véhicules estimés ?
Nos regards sont désormais tournés vers la douane ivoirienne pour éclairer l’opinion.
Pour rappel, la suspension de, Soum Cargo, Karim Transit Abidjan, Société Ouest africain de Transit, Eveil transit et Amal Transit est valable pour une période de deux mois, le temps de s’acquitter de leurs taxes et droits de douanes.
Avec Koaci
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