Prêtre soupçonné de viol en Côte-d’Ivoire: L’Église Catholique « entend laisser la justice suivre son cours »

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Edwige FIENDE

L’Eglise Catholique de Côte d’Ivoire « entend laisser la justice suivre son cours » dans l’affaire d’un viol impliquant un prêtre, a indiqué le chargé de communication et des relations extérieures du diocèse d’Abidjan, le père Augustin Obrou, lors d’un point de presse.

« L’Eglise entend laisser la justice suivre tout son cours », a relevé le père Obrou.

Jeudi, le père Sylvain Anderson Kouamé Sylvain Anderson, prêtre catholique de l’Archidiocèse d’Abidjan, a été interpellé et déféré vendredi à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), pour le viol d’une jeune fille.

Le Père Sylvain Anderson Kouamé, « a été immédiatement suspendu de tout office ecclésiastique jusqu’à l’aboutissement des procédures engagées à son encontre aux plans civil et ecclésiastique », a fait savoir le chargé de communication et des relations extérieures du diocèse d’Abidjan.

L’Archevêque d’Abidjan, Jean Pierre Cardinal Kutwa, qui « se sent profondément meurtri par cette accusation impliquant un de ses prêtres, exprime sa proximité paternelle » à la victime et sa famille, a-t-il ajouté.

L’Archidiocèse d’Abidjan s’est engagé « à offrir à la personne concernée toute l’assistance dont elle a besoin ».

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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5 réflexions au sujet de “Prêtre soupçonné de viol en Côte-d’Ivoire: L’Église Catholique « entend laisser la justice suivre son cours »”

  1. Une solution á l’amiable pourrait certainement être trouvée entre le pouvoir en place et l’association des ambassadeurs du soi-disant Dieu.
    C’est vraiment HONTEUX de voir des hommes de « Dieu » agir de la sorte á travers le monde.
    Ces agissements impropres ne datent pas d’aujourd’hui… mais au nom de « Dieu » et de la Bible, de nombreuses victimes préfèrent mourir avec « le secret » pour ne pas être puni par un certain « Dieu ».

    Dernierement un prêtre Francais(PD=homosexuel) a fui le Cameroun après avoir abusé plusieurs jeunes garçons. Une chaîne de TV Française a fait un documentaire sur les comportements sataniques des « hommes de Dieu ».

    Il y a de nombreuse femmes celibataires dans les églises? Pourquoi alors abuser surtout les fillettes .

  2. CETTE AFFAIRE N EST PAS CLAIRE. LES PRETRES SE FONT DRAGUER TOUS LES JOURS par de belles et jeunes femmes ET CELA EST SU DE TOUS. POURQUOI UN PRETRE QUI A LA POSSIBILITE DE PUISER DANS LE VIVIER FEMININ frais,IRAIT VIOLER pour salir sa réputation et celle de l « eglise?

    COMME LES FRANCS MACONS AUSSI GUETTENT LES PRETRES, cela pourrait etre un piege qui aurait ete tendu pour les confondre un à un . faudrait voir de ce coté aussi

  3. Ce qui est jugé dans le viol c’est l’absence de consentement, ce n’est pas le mobile.

    A partir du moment où la femme ne te donne pas un consentement explicite, tout ce que tu vas lui faire peut t’emmener à la maca pour des decennies.

    En plus ce consentement explicite elle peut te le retirer à n’importe quel moment.

    C’est pour cela notamment quand tu as un pouvoir, il faut bien regarder avant d’y aller

  4. J’ai trouvé la réaction du clergé catholique pleine de flegme. Un peu comme la sérénité du Mauritanien qui dit « y’a pas monnaie » (merci à Garba 50). Ce que je crois, à l’éclairage des propos d’un lycéen proche de la famille, c’est qu’il s’agit d’un cas de détournement de mineur, parce que la fille est même en cloque. Pas qu’on ne peut pas mettre enceinte (on a créé le verbe « enceinter » chez nous) une fille après un seul rapport, mais parce que cela est plus proche de notre contexte urbain où les filles savent ce qu’elle font. Ajoutez à ceci l’ire de parents croyant en la sainteté – ou la virginité – de leur « petite fille », et on aboutit très vite à l’accusation de viol. N’importe comment, la vérité éclatera bientôt sans enlever à l’immoralité de ce prêtre qui a fait vœu de chasteté et de célibat. Quand on participe à de petites sauteries sexuelles (dont le but premier au sens des religion révélées, est la procréation), on viole doublement son serment : point de chasteté et point de célibat, un enfant n’étant pas sensé grandir sans son père et hors d’un foyer.

  5. Ce viol date t-il de quand ?.. S’agit-il de viol ou de grossesse ? La fille a quel age ?
    On ne nous les précise pas.

    Voila pourquoi certains pays développés ont changé leurs modes d’accusation au niveau des viols.
    De toutes les manieres, si la fille est mineure, qu’il y a consentement ou pas cet soi-disant ambassadeur de « Dieu » doit etre mis aux arrets et jugé.

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