Edwige FIENDE
La grève des agents de sous-préfectures et préfectures de Côte d’Ivoire pour réclamer l’amélioration de leur condition de vie, a été suivie dans 32 villes, selon leur plateforme, le Syndicat national des agents du ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire (SYNAMICI).
A l’appel du SYNAMICI, ces agents ont entamé lundi une grève d’une semaine, pour dénoncer entre autres, des licenciements abusifs des gens de maison, des mutations abusives, et des suspensions de solde.
Le mouvement a été suivi dans 32 villes dont San-Pedro (Sud-ouest), Yamoussoukro, Daoukro, Bouaké (Centre), Grand-Bassam, Tiassalé (Sud), Abengourou (Est), Gagnoa (Centre-ouest), selon le secrétaire national du SYNAMICI, Yves Désiré Séry qui évalue à « 85% » le taux de suivi.
A Gagnoa, près de 50 agents ont manifesté devant la sous-préfecture de la ville, avec des pancartes sur lesquelles étaient écrites: « Nous sommes fatigués des promesses non tenues, nous voulons du concret, à bas la dictature au ministère de l’Intérieur ».
Le syndicat dénonce entre autres, des licenciements abusifs des gens de maison, des mutations abusives, et des suspensions de solde.
En 2017, les agents du ministère de l’Intérieur avaient observé des grèves pour réclamer entre autres, l’institution d’indemnités de sujétion, l’institution de primes, l’intégration des gens de maison à la fonction publique, la prise d’actes garantissant leur emploi dans les collectivités territoriales.
Sur neufs points de revendication, huit ont été pris en compte par le gouvernement, selon le syndicat.
« Nous ne voyons aucun début d’exécution de ces », revendications. « Nous avons décidé d’entrer en grève pour nous faire entendre », a expliqué le secrétaire régional du SYNAMICI de Gagnoa, Faustin Diébli, à ALERTE INFO.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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