Liberia: Un ancien chef de guerre écope de 30 ans de prison aux Etats-Unis d’Amérique

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Mohammed Jabateh, un ancien chef de guerre libérien, immigré aux Etats-Unis, a été condamné à 30 ans de prison à Philadelphie, dans l’est des Etats-Unis.

Arrêté en mars 2016, « Jungle Jabbah », son nom de guerre, a été reconnu coupable en octobre dernier d’avoir menti à propos de sa demande d’asile en 1998.

Âgé de 51 ans, l’homme devenu chef d’entreprise à Philadelphie en Pennsylvanie, avait caché son passé « criminel ». M. Jabateh était le commandant de la faction « United Liberation Movement of Liberia for Democracy », ULIMO-K, entre 1992 et 1995.

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Jungle Jabbah, en 2015

Les procureurs américains l’ont accusé d’avoir commandité plusieurs meurtres, mutilations et viols pendant la guerre civile au Libéria. Le procureur fédéral William McSwain a salué « la détermination et la créativité » des enquêteurs américains qui l’ont démasqué.

« Jungle Jabbah » aurait tué un chef de village et ordonné à l’épouse de la victime de cuisiner son cœur pour lui et ses soldats. Au total, 17 Libériens ont été appelés à la barre par l’accusation pour témoigner sur les exactions de l’ancien chef de guerre.

(bbc)

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3 réflexions au sujet de “Liberia: Un ancien chef de guerre écope de 30 ans de prison aux Etats-Unis d’Amérique”

  1. Avec ça, on se demande comment des chefs de guerre sanguinaire pensent pouvoir finir leur vie en chef d’entreprise ou en cultivateurs prospères !!

    Le sang ne sèche pas et la mémoire est héréditaire !!

    Ceux qui sont là nous narguent parce qu’ils détiennent les armes, mais il y aura bien un moment où on finit par etre gagné par la faiblesse !!

    La réconciliation ivoirienne vraie n’était pas une erreur pourtant !!

    Et dire que le prétexte, motif et justificatif était le fait que l’on aurait déchiré des cartes d’identité ….

    Humm…

    Dabakala !!

  2. Dire qu’en 2015, le bonhomme arborait la bonne bouille du gars tranquille, self made man modèle du capitalisme américain. Qui aurait imaginé qu’il transportait en lui et avec lui la jungle dans laquelle il avait tué, mutilé, violé, cannibalisé, etc. Bien fait. Que les nouveaux chantres de la paix en prennent de la graine : « les Occidentaux n’oublient jamais », la citation est de Venance Konan. La Belgique par exemple a proclamé la compétence universelle de sa justice. Il suffit qu’un Guéré résident dans ce pays porte plainte, et certains ne pourront plus jamais mettre un orteil dans le pays qui abrite la capitale de l’Europe.

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