Par Connectionivoirienne
Banao, ex-commandant des Forces d’autodéfense de Duékoué et Bangolo (FADB), un nom redouté par les milices pro-Ouattara, gravitant dans les alentours de la ville de Duékoué, dans l’ouest de la Côte-d’Ivoire, de 2002 à la crise postélectorale de 2011.
Pour les populations autochtones Guéré pro-Gbagbo, un chef de guerre, un roi, un libérateur, un résistant… Par contre, pour les populations sympathisantes de Ouattara, un tueur, un chef milicien terrible de la trempe de Julien Gougnan Monpouho, alias Colombo, commandant de l’Alliance patriotique du peuple wè (Apwè).
Après la chute de son QG du quartier carrefour, attaqué fin mars 2011 par les miliciens et dozos d’Amadé Ouérémi, appuyés par les forces pro-Ouattara et selon de nombreux témoins, soutenus par les forces onusiennes, Banao avait trouvé refuge au Ghana.
Rentré récemment en Côte-d’Ivoire dans le cadre de la politique de réconciliation, Banao a tiré sa révérence mi avril 2018 à 81 ans, sans véritablement dire sa part de vérité sur les tueries du quartier carrefour, jusque-là restées impunies.
Pour rappel, en moins de 72 heures entre le 28 et le 30 mars 2011, plus de 1000 personnes, essentiellement d’ethnies Guéré, avaient été atrocement massacrées, dans ce quartier de la ville de Duékoué.
Hervé Coulibaly
Commentaires Facebook