Lu pour vous
Sa résidence bombardée par l’armée française et lui-même capturé le 11 avril 2011, le Président Laurent Gbagbo est remis au forces pro-Ouattara qui l’assignent à résidence surveillée à Korhogo (le 13 avril) après un bref passage à l’Hôtel du Golf, QG de campagne d’Alassane Ouattara et par ailleurs siège annexe de la Commission électorale indépendante (CEI), expressément choisi par Youssouf Bakayoko.
Dans la nuit du 29 novembre 2011, le Président Laurent Gbagbo est transféré à la prison de Scheveningen, près de La Haye, où certaines personnalités en quête de positionnement politique effectuent régulièrement un pèlerinage.
Et depuis lors, les Ivoiriens sont toujours dans l’attente des « SOLUTIONS » promises par le Bravetchê.
A bientôt !!
St Claver Oula
Pour certains, c’est la fin, mais pour d’autres, ce n’est que le début !!
C’est maintenant que la politique devient réellement intéressante en Cote d’Ivoire !!
Les prochains mois me donneront raison !!
La tension monte et les ivoiriens s’attendent à quelque chose !!
Dabakala !!
Quelqu’un m’expliquera un jour la motivation de l’acharnement contre la résidence d’Houphouët-Boigny reconstruite par Bédié, et habitée par Gbagbo, présentée comme LE bunker ? Parce que, logiquement les Sauveurs – Libérateurs – Guerriers de la Lumière – Forces Républicaines (faites votre choix) avaient pris tout le pays, contrôlaient tout Abidjan à l’exception de ce petit carré, moins grand que le petit village en Armorique d’un certain Astérix qui résiste encore et toujours (sans que cela ne gêne vraiment Jules César à Rome).
Il suffisait de couper l’électricité et l’eau sur 3 jours dans ce petit carré, et ils se rendaient, d’autant qu’avec la chaîne de commandement démembrée (on a vu le pathétique Mangou expliquer comment), Gbagbo n’avait plus aucune prise ni sur les combattants, ni sur ses soutiens, ni sur la marche de l’Etat. Alors, pourquoi ce déluge de bombes ? J’ai eu beau y réfléchir les raisons m’échappent encore. En tout cas, les raisons rationnelles.
La guerre s’achève toujours comme une finale de coupe : des vainqueurs d’un côté, et des vaincus de l’autre, avec toujours ce goût de cendres. Surtout dans le cas d’une victoire à la Pyrrhus qui n’était pas souhaitable, et on comprend l’acharnement du camp « vainqueur » contre les vaincus : ils ont eu beau crâner et plastronner, ils savent ce qu’il leur en a coûté.