L’ancien président est soupçonné d’avoir voulu influencer un haut magistrat pour obtenir une décision favorable de la Cour de cassation dans une des affaires le concernant.
Les déboires judiciaires de Nicolas Sarkozy se multiplient : quelques jours après avoir été mis en examen dans l’affaire libyenne, l’ancien président de la République est rattrapé par l’affaire de corruption à la Cour de cassation.
Selon nos informations, les juges d’instruction ont en effet signé, jeudi 29 mars, le document dans lequel ils ordonnent le renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris de l’ex-chef de l’Etat, aux côtés de son avocat et ami, Thierry Herzog, et d’un ancien haut magistrat, Gilbert Azibert, tous trois renvoyés pour des faits de corruption et de trafic d’influence. Ses avocats, Pierre Haik et Jacqueline Laffont, ont fait savoir dans un communiqué cité par Reuters que Nicolas Sarkozy ferait « valoir ses droits » en saisissant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris.
M. Sarkozy est déjà sous le coup d’une ordonnance de renvoi, rendue cette fois dans le dossier Bygmalion, pour lequel le juge Serge Tournaire souhaite le voir comparaître pour « financement illégal de campagne électorale ». Si l’affaire dite Azibert peut paraître a priori plus anecdotique, la perspective de devoir affronter un procès pour « corruption active » et « trafic d’influence actif », des incriminations dégradantes pour un ancien chef de l’Etat, ne devrait pas réconcilier M. Sarkozy avec la justice en général, et les juges d’instruction en particulier.
Téléphones portables « secrets »
Dans son entourage, on ne se faisait plus guère d’illusions sur l’issue de cette procédure depuis que le Parquet national financier (PNF), en octobre 2017, avait rendu son réquisitoire. Dans un document d’une grande sévérité pour les trois protagonistes de ce scandale, les magistrats du PNF assuraient que l’enquête des juges avait « mis en évidence des charges lourdes et concordantes à l’encontre de MM. Azibert, Herzog et Sarkozy », allant jusqu’à comparer les méthodes utilisées par l’ex-président et…
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Un seul mot qualifie cette affaire : « jouissif ».
Au moment où SARKOZY frappait ce pays, je me suis insurgé de tout mon corps contre son acrimonie.
Maintenant qu’il subit, je ne ressens qu’un seul sentiment : la satisfaction !!
Mais bizarrement, je ne trouve pas le besoin de marcher sur son corps !!
Dommage donc et la vie continue !!
Pop !!