Côte-d’Ivoire: Akossi Bendjo (PDCI) prévient le RDR «Nous irons jusqu’au bout»

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Sachez une chose, rien ne peut m’enlever ma détermination à ramener le PDCI au pouvoir, en 2020. Mon combat aujourd’hui est comment laisser à mes enfants et petits-enfants ce que mes aînés m’ont apporté pour que j’aie le bonheur aujourd’hui.

Vous savez, je viens d’un village où de nombreux enfants sont morts à la naissance. Il y en a qui sont morts parce qu’ils ont marché sur des pointes sur lesquelles on jouait et ils ont eu le tétanos, ils sont morts. Il y en a qui ont nagé avec moi et qui se sont noyés. C’est comme ça le destin. Dieu a fait que nous sommes arrivés jusqu’à cet âge, avec le niveau que nous avons.

Qu’est-ce qu’on peut espérer avoir d’autre si ce n’est rendre à Dieu ce qu’il nous a donné. Je dis souvent que l’orphelin, ce n’est pas celui qui a perdu son père et sa mère, c’est celui qui a perdu l’espoir. Mon combat aujourd’hui, c’est comment je vais laisser à mes enfants et petits-enfants ce que mes aînés m’ont apporté pour que j’aie le bonheur que j’ai aujourd’hui.
Rien donc ne me préoccupe. Ni un poste, ni une responsabilité ou quoi que ce soit. C’est mon combat pour laisser une Côte d’Ivoire où du nord au sud, de l’est à l’ouest, chacun se sente chez lui. Un pays dans lequel quand une personne se lève, elle puisse se dire : « Oui, je peux devenir quelqu’un ». Parce que, pour devenir quelqu’un, il faut faire quelque chose.

Maintenant, il y en a qui ne font rien et qui deviennent quelqu’un. Mieux vaut faire quelque chose que devenir quelqu’un. Je voudrais dire à mes frères et sœurs qu’en 2020 cela fera vingt ans que le PDCI sera resté à l’opposition ou en quasi cogestion.

Le PDCI a souffert pendant dix-sept et demi, deux années et demi de souffrance ne représenteront rien par rapport à ce qui nous attend après 2020. Et la Côte d’Ivoire entière nous interpelle. Depuis que tous les matins on a donné quelques moyens à des enfants pour m’insulter et pour m’enlever, je me rends compte que les Ivoiriens sont derrière moi. Je ne peux même pas marcher à Abidjan.
Je ne me suis jamais senti autant heureux depuis que je suis martyrisé, je suis devenu une victime. Ça me donne la force de me battre pour mes frères et sœurs et j’irai jusqu’au bout. C’est pour cela que j’ai été au Plateau avec Jean-Louis Billon et le ministre Guikahué pour faire passer le message du parti.

« Nous irons jusqu’au bout… »

Les gens ont l’impression que ce sont les militants Guikahué, Bendjo et Billon qui parlent. Non c’est la voix du militant, la voix de la base que nous disons. Donc, nous voudrions que tout le monde partage cet idéal. Les ambitions dont parle le ministre, l’avenir du PDCI nous appartient aujourd’hui et nos enfants nous interpellent.

Mettons-nous ensemble, soyons solidaires. Hier nous étions au secrétariat exécutif, ils sont tous derrière le SE, derrière Billon parce que c’est ça le combat. Nous irons au combat jusqu’au bout, parce que nous avons les moyens, nous avons les hommes.

Je voudrais dire merci au ministre Gnamien Yao, parce qu’il faut d’autres conférences comme celle-ci. Des conférences pour nous armer. Le militantisme c’est vrai mais il faut que l’esprit soit formé, que le moral soit formé que nous ayons la force de faire le combat jusqu’au bout. De toutes les façons comme le disent les croyants, Dieu est au contrôle merci.

 

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