L’opposition en Côte-d’Ivoire annonce la suspension de sa participation aux activités de la Commission électorale

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Serge Alain KOFFI

L’opposition ivoirienne a annoncé lundi la suspension de sa participation aux activités de la Commission électorale indépendante (CEI) et le retrait de sa caution à tous ses commissaires, pour exiger la reforme de cette institution qu’elle réclame depuis de longs mois.

“Les partis de l’opposition (…) retirent officiellement leur confiance et leur caution à la Commission électorale indépendante, ainsi qu’à tous les commissaires y compris ceux qui siègent pour le compte des partis de l’opposition’’, a affirmé Ouattara Gnonzié, président du Rassemblement du peuple pour la paix (RPP), dans une déclaration lue face à la presse au siège de son parti à Cocody (Abidjan).

“Les partis politiques rejettent toute activité ou consultation que la CEI est amenée à organiser, celle-ci étant frappée de nullité et de nul effet’’, a poursuivi M. Ouattara, qui s’exprimait au nom de 15 autres partis politiques de l’opposition dont la frange du Front populaire ivoirien (FPI) dirigée par Pascal Affi N’guessan et d’une organisation de la société civile.

Selon lui, ce boycott des activités de la CEI devrait durer “jusqu’à l’acceptation du gouvernement’’ de reformer la commission, que l’opposition juge déséquilibrée en faveur du pouvoir.

Sur les 17 commissaires de la structure ivoirienne en charge des élections, l’opposition signataire de la déclaration en compte deux: Alain Dogou (FPI) et Bertin Ganin N’Goran (RPP).

Samedi, une autre partie de l’opposition ivoirienne a annoncé “une grande marche’’ jeudi pour exiger la reforme de la CEI.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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5 réflexions au sujet de “L’opposition en Côte-d’Ivoire annonce la suspension de sa participation aux activités de la Commission électorale”

  1. Le point de discorde en dehors du président Youssouf Bakayoko vient de la présence au sein de la CEI des représentants du Chef de l’Etat, du PAN, du ministre chargé de l’Administration du territoire et du ministre chargé de l’Economie et des Finances. Ces 4 représentants sont logiquement reversés au compte du pouvoir, ce qui donne donc 8 commissaires pro-pouvoir, 4 commissaires pro-opposition, et 5 commissaires pro-société civile.

    Et pourtant la CEI version 2010 comptait également:

    – Un représentant du Président de la République
    – Un représentant du Président de l’Assemblée Nationale
    – Un représentant du Président du Conseil économique et social
    – Un représentant du ministre chargé de l’Administration du Territoire
    – Un représentant du ministre chargé de la Sécurité
    – Un représentant du ministre chargé de la Défense

    Je préconise donc qu’on attribue la présidence de la CEI à l’opposition, parce que c’est la seule différence notable entre 2018 et 2010.

    Les élections ne se gagnent pas à la CEI de toute façon. La biométrie garantit le principe 1 citoyen = 1 vote, il ne reste donc que la manipulation des PV comme moyen de tricher. Le vrai enjeu c’est donc les représentants dans chaque bureau de vote et non le nombre de commissaires au siège de la CEI.

  2. « Les élections ne se gagnent pas à la CEI de toute façon. »

    Faux !!!

    Quand des milliers de PV frauduleux aboutissent sur la table de la CEI et qu’il faut consolider les résultats, c’est à ce moment que la « victoire » se fait ou pas, car il s’agit d’officialiser une fraude produite ailleurs !

    En 2010, c’est ce qui a provoqué le blocage de la CEI et rien d’autre !!

    De fait, la fraude est possible partout et à tout moment.

    La CEI demeure donc un point sensible et critique, qu’elle soit aux mains du pouvoir ou de l’opposition !!

    Le problème n’est donc pas la composition de la CEI, mais le consensus à dégager sur son fonctionnement et de confiance et sincérité que l’on pense pouvoir obtenir en notre processus électoral !!

    Les derniers joutes électorale on vu de véritable désert électoraux se transformer magiquement en des élections parfaitement normales et cohérentes !!

    C’est bien au sein de la CEI que les constructions et fabrications de chiffres ont eu lieu et non dans les bureaux de vote, malgré la biométrie qui a très rapidement montré ses limites !!

    C’est aussi là que se joue l’élection et pas ailleurs !!

    Ceux qui disent que la CEI ne vote pas, ou que les élections se passent ailleurs, ne valideront jamais un match de football entre la Côte d’Ivoire et la France, avec un arbitre français, qui a déjà rempli la feuille de match avant le match !!

    Imbécile !!

    Pop !!

  3. Et bien évidemment avec la mauvaise foi qui vous caractérise les uns et les autres en bons mauvais perdants, vous mettrez toujours en doute l’authenticité des PV qui ne sont pas conformes à vos projections de victoires au mépris total du vote des ivoiriens.

    Les élections ne se gagnent pas à la CEI. Tout se passe dans les bureaux de vote ou les éventuelles manipulations de PV sont possibles.
    C’est facile de rejeter un PV au motif qu’il n’y figure pas la signature de son représentant quand on n’a pas envoyé de représentant dans le bureau de vote en question. Ou encore on rejette un PV juste parce que les résultats ne sont pas en accord avec ce que la boule de cristal nous a prédit comme résultat pour ladite localité.
    Au risque de me répéter, le véritable enjeu c’est la représentativité de chaque candidat dans chaque bureau de vote. Tout le reste c’est du bavardage inutile de « professionnels » de la politique.

  4. A cette allure tous les petits bhétés vont bientôt attribuer leur échec au BAC au fait que la ministre de l’éducation nationale est une savaneuse.
    Elle remplit les collantes et les attestations de réussite avant l’examen……Imbécile 10000 fois

  5. Vous dites : « Et bien évidemment avec la mauvaise foi qui vous caractérise les uns et les autres en bons mauvais perdants, vous mettrez toujours en doute l’authenticité des PV…. »

    Non mon ami, il s’agit ici de suspicion légitime et non de mauvaise foi !!

    Si on savait à l’avance que des PV aussi frauduleux allaient voir le jour, on n’aurait même pas participé à cette élection en 2010.

    Je ne veux pas rappeler les chiffres de PV frauduleux constatés en 2010 et qui ont obligé leur annulation, mais quand le nombre de votants est supérieur au nombre d’inscrits, je ne crois pas que l’on puisse tout simplement valider un tel PV.

    Les lois internes de la CEI ne le permettaient pas !!

    Vous dites : « C’est facile de rejeter un PV au motif qu’il n’y figure pas la signature de son représentant quand on n’a pas envoyé de représentant dans le bureau de vote en question. »

    Non mon ami, les prescriptions de la CEI prévoient, en cas de non représentation d’un candidat dans un bureau de vote, le remplissage d’une déclaration au dos du procès verbal qui constate cette absence et qui est contresignée par les personnes en charge. Les savaneux qui ont chassé les représentants de GBAGBO au nord en 2010, n’ont même pas jugé utile de remplir ce volet de constat d’absence, avant de fourguer leur PV frauduleux vers la CEI centrale à qui on exigeait de les valider, alors qu’elle n’en avait pas le droit, compte tenu des conditions de validation retenues par cette institution.

    J’aimerais bien discuter avec vous mais apparemment, vous semblez totalement ignorant sur la question et vous parlez avec votes instinct de militant et non avec l’objectivité qui vous aurait obligé à accepter les règles du jeu !!

    Les conditions de validation d’un PV sont définies au sein de la CEI et selon des critères précis !! La CEI est une institution d’état qui a des règles, des règlements, des procédures et des méthodes introduites en son sein et validées par toutes les parties prenantes selon le principe du consensus !! Informez vous sur les conditions de validation d’un PV au sein de la CEI et revenez moi, au lieu de bazarder des imbécilités que votre nombril de balafré vous dicte !!

    Vous dites ; « Ou encore on rejette un PV juste parce que les résultats ne sont pas en accord avec ce que la boule de cristal nous a prédit comme résultat pour ladite localité »

    Oui, ça peut arriver, mais un PV est et demeure un document écrit et concret. Si le décompte s’est fait dans les normes, après un scrutin dans les normes, ce que dit la boule de cristal ne suffit pas à rejeter un PV authentique, qui ne craint pas de recompte ou de vérification. Par contre, pas besoin de boule de cristal pour rejeter un PV quand tout se fait hors norme dans la fraude, dans une localité donnée !!

    Votre sarcasme ne se justifie donc pas ici !!

    Dans la configuration actuelle, la fraude est possible à tous les niveaux et seul le respect des règles à TOUS les niveaux, y compris à la CEI, permet de croire que l’on pourrait avoir un scrutin juste et transparent !! Si la fraude peut se faire dans les bureaux de vote, si elle peut se faire à la CEI, alors cela veut dire que la victoire ou la défaite peuvent se dessiner déjà à ces niveaux respectifs !!

    Votre assertion est donc fausse, du moins, tant que la fraude sera possible dans le système tel que décrit !!

    Vous dites : « Au risque de me répéter, le véritable enjeu c’est la représentativité de chaque candidat dans chaque bureau de vote. Tout le reste c’est du bavardage inutile de “professionnels” de la politique. »

    Oui, on pourrait le penser, mais les PV, même s’ils sont cosignés par les représentants des bureaux, continuent un cheminement et sont soumis à l’appréciation de personnes physiques, qui peuvent être motivées par des intérêts. Si nous avions un système de validation et de redistribution automatique des PV dès leur production en sortie des bureaux de votes, alors oui, le combat aurait été de tout faire pour se faire représenter dans ces bureaux.

    Mais vu que la fraude se fait sinon peut se faire à un étage supérieur, on l’a vu en 2010, mais aussi au municipales et aux autres élections, il est évident que ne pas assurer un contrôle à ces niveaux supérieurs est une faute grave, surtout si l’adversaire contrôle la CEI et a choisi délibérément de retoucher les résultats !!

    Tout est donc une question de confiance au système et de consensus ou compromis sur la façon dont tout ce système doit fonctionner !!

    Il faut tout autant des résolutions sur la gestion de litiges !!

    Votre façon binaire, « amatrice » et basique de voir les élections et le fonctionnement de la CEI est ici ce qui vous empêche de voir plus loin que le seuil de votre porte !!

    Quant aux Bétés, laissez les tranquilles !!

    Par contre, déclarer que c’est parce que les savaneux refusent d’aller à l’école conventionnelle pour se déverser dans les écoles coraniques ou pour aller gérer le commerce de leurs parents, qu’ils ratent le BAC, ça, c’est une assertion plus véridique et malheureusement toujours actuelle.

    Pas besoin d’être Bété pour valider cette déclaration !!

    C’est ici que tout le monde dit, en me lisant : « Pop, tu as raison oooooo »

    Quant a KANDIA, elle porte son fardeau et chacun a ses tares et faiblesses, mais pour quelqu’un qui dit militer pour l’excellence, vous mon cher ami @petit balèze, c’est à vous de vous plaindre de KANDIA et son niveau de français lamentable au lieu de vous en prendre au Bétés qui ne se doutent même pas de votre petite misérable existence de petits balafré savaneux !!

    Imbécile !! (Une fois suffit amplement, je crois !! Ou on l’est, ou on ne l’est pas !!)

    Pop !!

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