Présidentielle 2020 en Cote-d’Ivoire Ahoua Stallone: «Pourquoi je veux être candidat»

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Ahoua Stallone a été membre de la galaxie patriotique de Charles Blé Goudé, ancien président du club de football Hiré Fc, président du Mouvement pour la démocratie en Côte d’Ivoire (Mdci) et actuel Secrétaire général-Afrique de l’Organisation mondiale pour la paix (Ompp). Depuis les Usa où il est en exil, il explique, dans cette interview réalisée récemment via internet, pourquoi il veut être candidat à la présidentielle de 2020, en Côte d’Ivoire. Et il répond à des questions de l’actualité nationale.

Pourquoi avez-vous décidé d’être candidat à la présidentielle de 2020?
Ahoua Stallone : Décider d’être candidat à la présidentielle de 2020 sans compatir à la douleur des Ivoiriens meurtris dans leur chair à cause de la politique qui a créé un climat de méfiance et une tension perceptible, serait une insulte à l’égard de ce vaillant peuple dont je salue la mémoire des victimes des douloureux événements, depuis la rébellion de septembre 2002. Nos frères et sœurs sont en exil. On compte encore des déplacés de guerre en Côte d’Ivoire. Il y a, au moins, 300 prisonniers politiques et militaires qui croupissent encore en prison sans jugement, par la simple volonté du régime.

Est-ce donc tous ces problèmes que vous relevez, qui vous amènent à être candidat ?
Nous avons donc décidé d’être candidat parce que le peuple de Côte d’Ivoire a visiblement besoin de changement. Les Ivoiriens ont besoin de la personne qui prêchera pardon, paix, réconciliation et développement. Il nous faut revivre en paix et en bonne intelligence, comme par le passé. Notre pays, jadis havre de paix et de concorde, est devenu de nos jours, la référence de certains hors la loi des pays avoisinants, soit pour aider à une rébellion ou à des fins dont ils ont eux seuls le secret. Justement parce qu’une injustice sans précédent a vu le jour depuis l’avènement des autorités actuelles. Regardez comment nos pauvres enfants sont aujourd’hui exposés aux sacrifices de tous ces aventuriers?

Voulez-vous parler du cas du petit Bouba ?
Le cas du petit Bouba est encore dans nos mémoires. Je voudrais ici faire corps avec sa famille, ainsi qu’avec ces familles qui sont victimes de ces pratiques dont les crimes n’ont pas eu les mêmes échos. Il nous faut mettre fin à cela. Nous avons décidé d’être candidat parce que nous sommes porteur d’un message d’espoir au peuple de Côte d’Ivoire. Nous serons candidat parce que nous sommes porteur d’un projet de société solide et d’un programme de gouvernement calqué sur le vécu de nos compatriotes.

Seriez-vous candidat du Cojep que vous avez rejoint en 2017?
Nous serons le candidat de l’aspiration profonde des Ivoiriens qui ont soif de changement. Nous serons le candidat de la lutte contre les inégalités sociales, le candidat contre la corruption galopante, le candidat des pauvres. Nous serons le candidat de la lutte contre les biens mal acquis. Nous serons le candidat de tous ces exilés, ces déplacés de guerre, de tous nos frères, sœurs, parents, amis ou connaissances qui croupissent encore en prison sans jugement. Les Ivoiriens découvriront le candidat de la justice et de l’égalité. Le candidat de la réconciliation nationale, de la paix et du développement. La majorité de la population est déçue des partis politiques dont les animateurs principaux ne tirent profit que de leur division. Les interactions entre les hommes doivent aller au-delà des obédiences politiques.

A vous entendre, ne serez-vous pas parrainé par un groupe politique ?
Nous serons le candidat du peuple, le candidat de l’union, du progrès, de la fraternité, du renouveau et de la stabilité. Le candidat qui brisera le mur de méfiance qui s’est installé entre les Ivoiriens, donc le candidat de l’espoir. Le vécu des Ivoiriens, depuis la rébellion armée de septembre 2002 en passant par l’épisode du 11 avril 2011, l’humeur des ex-combattants du chef de l’État actuel, résume bien cette volonté de se faire forcement étiqueter via un parti politique. Notre pays aura besoin en 2020, d’un rassembleur. De quelqu’un capable de transcender tous les partis politiques, tous les clivages politiques. Pas d’un revanchard. Nous serons donc ce candidat aux potentialités recherchées. Le candidat épris d’amour et de paix pour son prochain, à l’écoute de la population, pour ensemble, développer notre pays dans la paix, la tranquillité et la cohésion sociale.

Quand allez-vous rentrer au pays pour préparer cette élection?
Le peuple rêve d’un changement. Il a donc soif de voir à l’abordage, celui qui pourra être porteur d’espérance mais nous sommes en train de prendre toutes les dispositions. D’ailleurs, je vais séjourner pendant une semaine dans ce mois de mars en France, à l’invitation de certaines personnalités et hommes d’affaires qui veulent en savoir sur mon programme. Vous me verrez bientôt en tournée européenne et africaine, pour honorer certains rendez-vous, et nous mettrons plus tard le cap sur Abidjan. Le peuple de Côte d’Ivoire doit savoir sa volonté de voir à la tête du pays, une nouvelle génération qui marquera la fin des moments douloureux, avec leurs corollaires de coup d’État, de rébellion, d’envahissement, d’exil, de déportation, de prison, de règlement de compte. Cela prendra fin en 2020 par la volonté de Dieu. Ce rendez-vous est très important, car il marquera la fin d’une ère. Nous en sommes très conscients, mais nous sommes en train de faire quelques réglages parce que nous allons engager toute une machine qui ne s’arrêtera plus jusqu’en 2020. Parce que ces élections seront différentes de celles de 2015, auxquelles nous n’étions pas préparés. Il était important de souligner cela.

Que peut Ahoua Stallone face à des potentiels candidats des partis comme le Pdci, le Rdr, le Fpi….lors de cette présidentielle?
Je suis tenté de vous demander ce que le monde politique en France disait du chef de l’État, Emmanuel Macron, lorsqu’il avait lancé son mouvement En marche. Certains le narguaient, lui qui n’avait jamais été un élu, que ce soit aux sénatoriales, aux législatives, aux municipales ou à un Conseil régional… Certains osaient même lui dire qui allait marcher mais qu’il n’allait jamais arriver, en référence au nom de son mouvement. Notre projet de société, notre programme de gouvernement, notre complicité avec le peuple ivoirien feront forcement la différence.

Qu’est-ce que vous proposez alors ?
Nous avons notre idée sur l’immatriculation de la population et l’adressage, pour réduire la criminalité, et faciliter la distribution des courriers. Tous les étrangers qui résident en Côte d’Ivoire, et qui se seront acquittés de leurs taxes ou impôts, et qui n’auront pas eu de problème avec la loi ivoirienne, se verront octroyer la nationalité ivoirienne après 5 ans de résidence s’ils en font la demande. Il y aura un ministère pour ça avec en prime une Police de l’immigration… Les étrangers qui remplissent les conditions n’auront plus à attendre la seule signature du président de la République. On mettra donc fin à beaucoup de supputations. Nous avons notre idée pour rendre les hôpitaux compétitifs, en créant la concurrence. C’est-à-dire, permettre à chaque hôpital de payer ses médecins, pour éviter qu’ils soient toujours hors des hôpitaux d’État. Nous avons notre idée pour mettre fin aux péages des routes.

Quel est votre projet pour le secteur informel ?
Dans notre projet de société, nous avons mis en place une stratégie qui permettra la formation à outrance de tous les acteurs des petits corps de métiers, sanctionnée par des licences pour exercer. Cela mettra fin au phénomène des sots métiers. Un petit coiffeur, un menuiser, un plombier, un mécanicien, un maçon, une couturière…pourra donc bénéficier de fonds de la banque parce qu’il aura, via le système de Payroll que nous mettrons en place, une traçabilité sur ses revenus. Il pourra se donner, lui aussi, le luxe de se faire délivrer un visa dans une ambassade, comme un fonctionnaire d’État pour, lui aussi, aller se reposer s’il le désire. Nous avons un programme pour rendre effective, l’assurance maladie. Nous allons proposer que le procureur de la République soit élu, pour éviter qu’il soit sous les ordres du chef de l’État ou du ministre de la justice…Les candidats seront des avocats ou des juges anciens ou en fonction. Pour garantir à la justice son équité, nous permettrons, grâce au système que nous mettrons en place, aux avocats, d’être des juges à temps partiel.

Quid du social ?
Nous mettrons en place le service social, pour aider les personnes à faible revenu. Nous ne dirons pas tout ici. Nous avons notre idée pour rendre la Côte d’Ivoire auto-suffisante, au niveau agricole, avec un modèle copié sur les villages agricoles en Israël… Sachez seulement que nous avons un programme de gouvernement basé, au plan politique, sur la démocratie et sur le socialisme au plan social et le libéralisme économique.

Quels sont vos atouts pour affronter les autres candidats?
La hargne, la détermination, la volonté de servir le peuple, la volonté du changement. Un programme de gouvernement qui répondra absolument à la volonté du peuple. Les Ivoiriens auront en face d’eux, quelqu’un qui a flirté avec toutes les étapes. C’est-à-dire, du pouvoir d’État à l’exil. Cette expérience, cette volonté de ne pas faire vivre cette expérience parsemée de tribulation fera nécessairement la différence. Nous sommes la meilleure porte pour réconcilier les Ivoiriens. Le peuple de Côte d’Ivoire a besoin d’un homme modéré, respectueux des engagements. Au nom de l’organisation mondiale pour la paix, dont nous sommes ambassadeur de paix en Afrique, et Secrétaire général, nous participons à des colloques de paix dans plusieurs pays du monde. Nous sommes associé à des séries de forums, pour parler de paix dans le monde.

Ces situations dans le monde sont-elles similaires à celle de la Côte d’Ivoire ?
Il faudra bien adapter ce schéma à notre pays. Vous nous avez vu à l’œuvre au pays. Nous avons quand même réussi, en deux éditions, à mettre ensemble, ex-rebelles et ex-Forces de défense et de sécurité en coalition contre les forces licornes et onusiennes, elles aussi en coalition pour jouer pour la paix devant 45 000 spectateurs au stade Félix Houphouët-Boigny. Je ne suis pas sûr que quelqu’un puisse, jusqu’à preuve du contraire, réitérer un tel geste en mon absence. Cela était dû à notre technique d’approche et à la vision d’homme de paix qui nous caractérisait, et cette volonté de booster la paix et la réconciliation dans notre pays.

Que dites-vous des sons discordants entre le Pdci et le Rdr, relativement au parti unifie?
C’est le contraire qui m’aurait surpris. En effet, le Rdr, à l’image de son leader, veut utiliser le Pdci et son leader comme son cheval de troie. Le Pdci, sur sa valeur intrinsèque, sait bien qu’il peut rivaliser avec n’importe quel parti politique en Côte d’Ivoire. Le président Bédié doit donc prendre ses responsabilités, en ne se laissant pas flouer en fonction des objectifs cachés de certains caciques du Rdr.

Pourquoi, selon vous, au Fpi, on n’arrive pas à se réconcilier?
La réconciliation tarde, selon moi, parce que l’assertion de Gbagbo « Asseyons-nous et discutons », d’emblée leitmotive du Fpi, a foutu le camp. Il ne faut pas attendre que la voie à suivre pour la libération du président Gbagbo leur soit dictée par lui. Ce n’est pas au président Gbagbo, prisonnier, qui doit encore leur montrer les démarches à suivre pour créer une déferlante face aux décisions impopulaires du régime. Un président qui prend une ordonnance pour mettre en place un Sénat en lieu et place d’une loi organique, et il n’y a personne pour lui dire stop. Bien évidemment, c’est parce que l’opposition n’existe que sur papier. Si le fer de lance de cette opposition a ses membres cassés, comme c’est le cas en ce moment, eh bien, bravo !

Quelle analyse faites-vous de cette crise au Fpi ?
Il y a un groupe au Ghana qui dit être le Fpi en exil. Il y a le camp Affi, le camp Sangaré et peut être d’autres clans qui sont en train de se former. Tout cela fait très mal quand on sait que le président Laurent Gbagbo dont tous se réclament, n’est pas en voyage. Il est en prison. Il faut aller à La Haye pour se rendre compte que la situation actuelle de notre père est insoutenable. Pourquoi se battre sur un objectif commun dans une famille commune? Il y a forcément une main invisible quelque part, parce qu’il y a un camp qui tire forcement profit de la situation actuelle. Beaucoup d’Ivoiriens proches de Laurent Gbagbo ont été tués pendant cette crise. Certains sont en exil, d’autres en prison. Les enfants de la plupart des partisans du président Gbagbo ne vont plus à l’école, faute de moyens. Des familles disloquées. Des fonctionnaires déflatés… Eh bien, ces militants ou simplement sympathisants espèrent un jour voir aussi le bout du tunnel. Il faut donc penser à eux, et donner une chance à la réconciliation dans le parti. Vous ne pouvez pas reprocher à Ouattara de ne pas aller à la réconciliation si vous-mêmes, vous ne donnez pas l’exemple.

Quelle est votre proposition, concrètement, pour mettre fin à cette crise dans le parti de Gbagbo ?
Il faut donner une chance au dialogue, et ne pas se refermer dans des rancœurs puériles. Il faut aussi respecter les textes du parti. Que disent les statuts et règlement intérieur? Si cette équation est réglée, tout devrait pouvoir bien se dérouler. Mais souvent, celui qui pose l’équation n’a pas toujours la solution. Pour preuve, la conjecture de Poincaré n’a été démontrée qu’en 2003 par le Russe Gregori Perelman, alors que depuis 1961, des grands mathématiciens tels que John Stallings, Freedman, Stephen Smale…avaient des difficultés pour trouver la solution à ce problème mathématique. J’ai foi que la sagesse prendra le dessus.
Je vais vous faire une confidence. Quand je suis revenu de La Haye, j’ai eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre Affi. Je lui ai dit ceci : « Grand frère, personne ne m’a envoyé. En tant votre jeune frère, mais au vu de tout ce qui se passe, je souhaiterais que vous, le président Sangaré, acceptiez des postes de Vice-président, et fassiez du président Laurent Gbagbo, le président du Fpi de façon concertée. Il a été très réceptif, et en toute humilité, il m’a dit qu’il n’était pas fermé à une telle éventualité, et qu’il était prêt à tout ce qui peut ramener la cohésion et la paix dans le parti. Il est donc, dans de très bonnes dispositions. Le camp Sangaré, lui aussi, devrait mettre un peu d’eau dans son vin, parce que c’est Laurent Gbagbo qui devrait en sortir gagnant.

Quels commentaires faites-vous de la visite d’Affi N’Guessan chez Bédié et Mabri Toikeusse?
En toute honnêteté, le président Affi fait de la réelle politique. En politique, on ne vit pas en autarcie. On ne se recroqueville pas sur soi-même. Je l’encourage à décupler ses visites aux autres leaders de partis politiques significatifs, dans l’espoir de bâtir quelque chose de solide. La politique ne se fait pas avec la rancune, et Affi l’a compris. En politique, l’ennemi d’hier peut devenir l’ami d’aujourd’hui et vice-versa.

Comment voyez-vous la suite du procès de Gbagbo et Blé Goudé?
J’ai plein espoir qu’ils sortiront de là. Nous qui sommes en liberté, nous pour qui ils payent aussi le lourd tribut, avons notre part de responsabilité pour leur faciliter les choses. La communauté dite internationale, qui est à l’origine de leur déportation, en complicité avec Alassane Ouattara et son gouvernement d’alors, suit nos faits et gestes, décrypte nos comportements, analyse nos actions… Si les pas que nous posons riment avec vengeance, violence, règlements de compte…, elle prendra tout son temps pour rendre le verdict. Ce procès est purement sous influence, au vu et au su de son déroulement. Tantôt, la Cpi n’a pas d’argent pour poursuivre le procès. Ledit procès est suspendu en attendant qu’on alimente leur caisse, et ce sont les prisonniers qui en pâtissent. Il y a plusieurs facteurs…

Quels sont ces facteurs ?
Je n’ai pas envie de parler ici. Cela dit, si le droit est réellement dit, vu la vacuité des témoignages et l’absence des preuves, se basant sur les chefs d’accusation du procureur, ce procès devrait s’arrêter. Mais il y a ce que les humains maîtrisent, et il y a ce que le créateur rend comme justice pour celui qui est dans la vérité. Je ne peux pas terminer sans citer cette assertion de l’écrivain Hampaté Ba, à la question d’un journaliste qui lui demandait, vu comment il s’exprimait très bien, s’il était au moins titulaire d’une licence obtenue lors de ses études. Celui-ci lui répondit: « je n’ai pas la licence mais j’ai le bon sens parce que ce sont des gens de bon sens qui ont créé la licence ». Je suis donc convaincu que le bon sens l’emportera sur le « juridisme ».

Source : Soir Info

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3 réflexions au sujet de “Présidentielle 2020 en Cote-d’Ivoire Ahoua Stallone: «Pourquoi je veux être candidat»”

  1. En Adjaméen : « faut quitter devant nos zieux ici ». Prenons un peu ce pays au sérieux malgré tout, hein !

  2. Tous les petits ignares se comparent volontiers à Macron et veulent s’en inspirer sauf qu’ils n’ont ni le CV ni l’intelligence de Macron.

    La seule chose que ces petits opportunistes peuvent faire comme Macron c’est s’attraper une gnangni 🙂

  3. Entre nous, ce ne sont pas le CV ou l’intelligence de MACRON qui l’ont mené là où il est !!

    Ce sont essentiellement ses relations et le cercle de lobby financier qui l’appuyait et qui a fait peur a toute la classe politique ivoirienne (qui est derrière MACRON, qui le finançait ?? Le savez vous ?? Renseignez vous) !!

    Si MACRON était doté d’une intelligence exceptionnelle, on l’aurait su (A propos, le QI de STALONNE, je vous le donne si vous me donnez celui de MACRON !! Tchrrrr…. L’intelligence n’est pas une condition suffisante pour faire de la politique. IL y a bien plus que cela) !! Quant à son CV, il est plutôt classique et maigre. MACRON passe donc plutôt pour une étoile filante, car à cet âge, on ne peut afficher une expérience professionnelle ou politique qui pourrait convaincre !!

    Par contre, c’est un beau parleur et quelqu’un qui dispose d’un bon encadrement autour de sa personne et de son système.

    Il a fait donc ses devoirs !!

    MACRON est un opportuniste que HOLLANDE n’a pas su éliminer au bon moment (il aurait dû)!!

    MACRON n’est donc pas une personne aussi exceptionnelle, sauf qu’il a su devenir président par défaut dans un pays en pleine crise politique, à un âge qui choque la plupart des hommes politiques !!

    Quant à STALLONE, on n’obtient rien si on n’ose pas !!

    Il y a 10 ans, si MACRON disait qu’il voulait devenir président de la France, ce serait tout la classe politique française qui aurait ri aux éclats !!

    Maintenant, est-ce que STALLONE dispose des moyens de sa politique ??

    On en doute, mais essayer ne fait pas de mal !!

    Pop !!!

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