Ange TIEMOKO
La grève de la section des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) de l’université de Korhogo (Nord ivoirien), pour dénoncer « la mauvaise gouvernance des dirigeants », a été suivie à Bouaké (Centre) et Daloa (Centre-ouest), et non à Abidjan, ont rapporté des témoins à Alerte info.
« Ce matin, nous étions quelques étudiants dans les amphithéâtres, mais après, nous sommes retournés chez nous, parce que les rares enseignants qui passaient, nous ont dit qu’ils sont en grève », a expliqué à ALERTE INFO, un étudiant de l’université Lorougnon Guédé de Daloa.
« L’un de nos (enseignants) nous ont dit de revenir jeudi », a confié un autre étudiant, de l’université de Korhogo.
Contrairement à ces deux villes et à Bouaké (deuxième plus grande ville de la Côte d’Ivoire), où cette grève a été partiellement suivie, les universités Félix Houphouêt Boigny de Cocody (Est Abidjan) et Nangui Abrogoua d’Adjamé, au Nord de la capitale économique ivoirienne ont fonctionné normalement.
Le 04 mars, le secrétaire général de la section Korhogo de la CNEC, N’Guessan Kouamé, a annoncé une grève de protestation du « 12 au 14 mars », pour dénoncer « la mauvaise gouvernance des dirigeants » de ces institutions universitaires.
Le lendemain, la section d’Abidjan menée par Johnson Kouassi Zamina a « démenti ce mot d’ordre de protestation« , estimant que « les décisions d’une telle ampleur ne sont prises qu’en Assemblée générale ».
« Depuis 2012 », la CNEC est confrontée à un conflit de leadership de ses leaders, pour le contrôle de ce syndicat.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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